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Je n’aime pas rester sur une déception. Aussi ce samedi
matin , dès notre réveil, j’ai proposé à Fab de reprendre la route vers St
Etienne, afin d’exorciser ce malentendu entre moi et le 1er mai.
Nous avons donc pris la route vers l’Est, droit vers un soleil splendide et
annonciateur d’une belle journée. De temps à autre je donnais un coup d’œil
dans le rétro intérieur et j’entrevoyais déjà un ciel bien sombre bien au-delà
de la ligne de crêtes de la chaîne des Puys. Nous avons donc re-traversés les
forêts des monts du Haut Forez, cette fois sans aucun brouillard, et nous avons
pu admirer ces milliers d’hectares de sapins serrés les uns contre les autres,
renfermant dans leur pénombre les secrets d’une végétation sans doute encore
vierge par endroits. C’est un spectacle tout à fait différent qui nous
attendait six heures plus tard, au même endroit, sur le chemin du retour. Une
pluie diluvienne nous tombait dessus, arrivant de l’ouest, de cette masse
sombre et inquiétante que mon rétro m’avait renseigné le matin. Nous avons
rejoint les Dômes sous la pluie, puis, comme nous n’avions pas forcément une
envie pressante de rentrer avons foncé sur Pontgibaud, juste pour la forme. Une
douce lumière de ciel d’orage baignait les cimes enneigées des volcans et, encore une fois, une lourde
émotion me submergea devant ce spectacle grandiose et indescriptible. Nous
venions de faire l’aller retour entre les Monts du Lyonnais et les massifs
volcaniques d’Auvergne, traversant deux plaines riches et paisibles, sautant
par-dessus les forêts noires et mystérieuses du Forez et en cette fin d’après-midi,
ce ciel magnifique acheva de satisfaire mon besoin d ‘évasion. Car ce Samedi
matin, je n’avais pas envie de penser à ces nouvelles crises qui s’annoncent,
je n’avais pas envie de souffrir inutilement, de craindre le lendemain. Je
voulais rouler à ne plus savoir que dire, rouler sans me retourner. Faudrait
enlever les rétros intérieurs des bagnoles. Ou acheter une bonne vieille camionnette
aménagée. Et partir loin, loin….
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Rédigé à 12H03 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Le décor est planté : le ciel est gris comme un ciel du
Nord. La journée sera pluvieuse et rien de bon n’est à espérer. Comme tous les
matins depuis une quinzaine de jours, le réveil a été très matinal. Je suis
descendu m’allonger sur le canapé et le chien est venu se blottir sous la
couverture. C’est rare. Nous allons prendre le temps. Après le petit dèj, nous
avons écouté Nougaro pendant que la pluie faisait des claquettes. Durant les
trois minutes pile poil que dure « A bout de souffle » nous
avons vu tout un film projeté sur l’écran noir de nos nuits blanches. Géant.
Trois minutes et tout est dit. Musique comprise. Circulez, y’a rien à voir.
Désolé messieurs les petits chanteurs à la croix de bois, mais vos mièvres
mélodies sans queue ni tête ne font le poids aujourd’hui. Pas étonnant que j’ai
l’impression désagréable de passer pour un ringard à l’écoute FMisée des
élucubrations nombrilistiques de nos pseudos représentants de la chansons
française. Non, rien de rien, je ne regrette rien. Ni mes 33 tours jetés en
pâture à un public conditionné, ni la poussière qui s’accumule année après
année sur une guitare malmenée et incomprise, ni mon intolérance sénioriale.
Cette journée sombre et sans surprise finira sans doute de saper mes espoirs de
fin de crise au rythme inquiétant du déclenchement thermostatique d’une
chaudière se réjouissant de l’orgie de gaz Gargantuesque qu’elle nous imposera
toute la journée. Bidon, bidon, bidonville…merci cher Claude de me rappeler à
moi-même.
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Rédigé à 21H12 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Vendredi matin je me suis levé sachant que la journée serait longue. Une migraine tenace me tenaillait depuis quelques heures et n’avait pas l’intention de se faire oublier facilement. Je suis rentré du boulot lessivé et après une courte sieste et une petite promenade que l’on dit hygiénique, je me suis couché, sans prendre la peine d’avaler quoi que ce soit : j’étais vaincu. J’ai alors sombré dans un sommeil profond et récupérateur, peuplé, comme pratiquement toutes les nuits et ce depuis plusieurs mois, de rêves ayant directement un lien avec notre vie d’avant ici. Je revois amis, famille, connaissances lointaines ou proches, dans des lieux bien particuliers qui m’ont sans doute marqués. Et ce matin, à trois heures cinquante-huit, je me suis réveillé, soulagé. Ne voulant pas déranger la douce respiration me côtoyant, je me suis levé, pour essayer de me rendormir avec le chien, dans le canapé. Essayer c’est l’adopter, comme dit la pub (pas le chien, le canapé), mais cette fois-ci, trop content de ne plus ressentir les mâchoires infâmes de cette mauvaise migraine, j’ai écouté toutes les demie heures sonner à l’église toute proche, et à cinq heure trente, je me suis fait un petit dèj en pensant au mail qu’une amie m’a envoyé hier, m’annonçant la sortie du nouveau Peter Gabriel, paraît-il excellent. Dans la foulée j’ai sorti le DVD SECRET WORLD, le casque, et je me suis envoyé une heure trente de plaisir et d’émotion comme seul l’archange des seventies sait encore nous pondre. Puis j’ai emmené le chien, mon bâton et mon envie de paix là-haut sur le Paugnasé où j’ai découvert une nature qui avait lourdement souffert de cet hiver long et ravageur. J’ai respiré cette odeur de terre humide, de bois encore bien trempé, marchant sur un tapis de feuilles mortes qui attendaient le prochain coup de vent. J’ai regardé ce village s’éveiller dans la grisaille, en songeant que cette migraine avait des allures de panneau de signalisation et qu’il est bon parfois de réviser son code. Avec dans la tête, une chanson de Peter. En me disant qu’au lieu de le virer en 74, ses acolytes auraient mieux fait d’écouter ses dires. Faut toujours écouter les anges. Et à l’amie je rappelle que nous on a toujours été fidèle, et que je me souviens de ce voyage en deuche avec Franco pour aller assister à un concert du début de la carrière solo de ce « renvoyé » auquel personne ne croyait . C’est pas une migraine qui va faire la loi. Ca vaut bien 8minute 38 de partage.
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Rédigé à 20H22 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Un bien beau cadeau. De quoi me remémorer pour encore un bon
bout de temps les nuits enfumées passées à secouer nos tignasses parfumées au
patchouli au rythme saccadé de Locomotive Breath. Ma belle sœur de son côté m’a
apporté « des bleus à l ‘âme » qui fera après Djan son office sur ma
table de chevet. Mon bof, de retour d’Anvers, et conquis par l’esprit festif de
mes anciens voisins belges, m’a ramené quelques bonnes bières que je dégusterai
tranquillement en regardant passivement nos bleus se faire éliminer au premier
tour de la prochaine coupe du monde. En me remémorant l’époque où la Belgique
faisait trembler l’enceinte du Parc des Princes à chacune de ses venues. Tout
fout l’camp. Ma compagne de son côté n’a pas oublié mon respect pour notre
Nougaro bien français et ma passion pour ces vieux volcans qui nous entourent et
m’a offert de quoi en boucher un coin aux autochtones. Mon frère quant à lui
m’a envoyé un thermomètre électronique me permettant de connaître la
température extérieure sans risquer de contracter une pneumonie à chaque sortie
de la maison. Merci, merci, merci.
Rédigé à 20H03 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé à 20H53 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Rédigé à 18H45 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Appuyé à la fenêtre j’ai assisté au lever du soleil,
vers7h30, plus exactement à son passage derrière la colline, là-bas tout au
fond, vers l’Est. Puis vers 8h nous sommes partis en promenade profitant de
cette belle matinée de clarté, moment précieux qui ne devrait pas durer. Car il
faut que nous décompression un maximum en ce moment. Le propriétaire donne un
grand coup dans ses travaux pour le logement qu’il est entrain de réhabiliter
juste à côté de chez nous, et les désagréments que cela provoque dans notre
petite vie bien tranquille, ne sont pas facile à gérer. C’est l’année de trop,
celle dans laquelle nous nous sommes engagés croyant pouvoir supporter cette
distorsion dans notre parcours sans histoire depuis deux ans. Le stress
provoqué par ce dérangement pratiquement journalier peut engendrer, si nous ne
restons pas vigilants, un dérèglement psychologique qui nous mènerait à des
considérations qui n’auraient pas lieu d’être, vis à vis de cet homme qui
essaie tant que bien que mal, « d’arrondir les angles », comme on
dit. Ce serait si facile de tomber dans le ressentiment, l’amertume ou le
dégoût, tout simplement. Pourtant ce souci matériel me prend la tête. Les nuits
sont courtes, voir agitées au point de ne dormir que quelques heures. Nous nous
croyions peut-être assez costauds, guéris, pour supporter cela, mais il n’en
est rien et ce problème nous met au pied du mur. Nous sommes encore bien
fragiles. Il nous faut donc, doucement, tirer un trait sur ces trois ans passés
ici, dont deux années merveilleuses. Nous devons prendre les devants une fois
de plus et assumer notre proche futur, arrêter de reporter au lendemain ce que
nous pouvons entreprendre aujourd’hui, aller voir ailleurs, où les vents sont
meilleurs. (ça te rappelle rien, Franco ?). Et tout cela avec le calme et
le recul nécessaire à toute prise de décision. Même s’il faut se passer de ces
levers de soleil, de cette nature se réveillant dans un silence uniquement
perturbé par le chant des oiseaux, de ces paysages majestueux qui ont réveillé en
moi un aspect de cet attirance pour la nature que je ne me connaissais pas. Et
qui sait ? Peut-être cela nous mènera-t-il vers des choses meilleures. Et
puis je me dis que cette année de trop passée ici et quand même une année de
moins, quoiqu’il en soit. Et cela me semble bien plus délicat à traiter.
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