Vendredi matin je me suis levé sachant que la journée serait longue. Une migraine tenace me tenaillait depuis quelques heures et n’avait pas l’intention de se faire oublier facilement. Je suis rentré du boulot lessivé et après une courte sieste et une petite promenade que l’on dit hygiénique, je me suis couché, sans prendre la peine d’avaler quoi que ce soit : j’étais vaincu. J’ai alors sombré dans un sommeil profond et récupérateur, peuplé, comme pratiquement toutes les nuits et ce depuis plusieurs mois, de rêves ayant directement un lien avec notre vie d’avant ici. Je revois amis, famille, connaissances lointaines ou proches, dans des lieux bien particuliers qui m’ont sans doute marqués. Et ce matin, à trois heures cinquante-huit, je me suis réveillé, soulagé. Ne voulant pas déranger la douce respiration me côtoyant, je me suis levé, pour essayer de me rendormir avec le chien, dans le canapé. Essayer c’est l’adopter, comme dit la pub (pas le chien, le canapé), mais cette fois-ci, trop content de ne plus ressentir les mâchoires infâmes de cette mauvaise migraine, j’ai écouté toutes les demie heures sonner à l’église toute proche, et à cinq heure trente, je me suis fait un petit dèj en pensant au mail qu’une amie m’a envoyé hier, m’annonçant la sortie du nouveau Peter Gabriel, paraît-il excellent. Dans la foulée j’ai sorti le DVD SECRET WORLD, le casque, et je me suis envoyé une heure trente de plaisir et d’émotion comme seul l’archange des seventies sait encore nous pondre. Puis j’ai emmené le chien, mon bâton et mon envie de paix là-haut sur le Paugnasé où j’ai découvert une nature qui avait lourdement souffert de cet hiver long et ravageur. J’ai respiré cette odeur de terre humide, de bois encore bien trempé, marchant sur un tapis de feuilles mortes qui attendaient le prochain coup de vent. J’ai regardé ce village s’éveiller dans la grisaille, en songeant que cette migraine avait des allures de panneau de signalisation et qu’il est bon parfois de réviser son code. Avec dans la tête, une chanson de Peter. En me disant qu’au lieu de le virer en 74, ses acolytes auraient mieux fait d’écouter ses dires. Faut toujours écouter les anges. Et à l’amie je rappelle que nous on a toujours été fidèle, et que je me souviens de ce voyage en deuche avec Franco pour aller assister à un concert du début de la carrière solo de ce « renvoyé » auquel personne ne croyait . C’est pas une migraine qui va faire la loi. Ca vaut bien 8minute 38 de partage.
Vade retro la migraine...
Géant ce Peter Gabriel... ! ! ! ça donne envie de se procurer le dvd... et le dernier album ! Même si j'ai un faible pour Phil Collins ;o))...
"Don't give up"... :o))
Rédigé par : Petite Voix | lundi 22 mars 2010 à 07H50
Tu me cites beaucoup ces derniers temps, et ce n'est pas de l'indifférence de ma part, mais il m'est difficile de faire un commentaire immédiat.
Mais crois-moi, je partage pleinement tes émotions de part tes souvenirs. Pour preuve, même ce mal de tête inexpliqué qui ne m'a pas quitté de tout le week-end.
Partira comme il est venu...
Franco
Rédigé par : Franco | lundi 22 mars 2010 à 21H26
Je n'ai malheureusement pas participé à cette virée avec toi et Franco(je pense que le "Pater" n'a pas voulu !) et je ne lui en veux pas pour cela ! mais j'aurais bien voulu être avec vous ce jour là ! bonne écoute si tu achètes l'album de "Peter".
Rédigé par : Hélène | mardi 23 mars 2010 à 19H22