Rédigé à 08H11 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Un coup de balai sur les « widgets » inutiles qui encombraient la colonne droite du blog. Je continue néanmoins à mettre à jour dans la catégorie page les chansons écrites avec les copains…mis à part ça rien de trop neuf ici. Je me plais dans ce petit boulot peinard que je viens de commencer et j’ai bien vite oublié ces journées harassantes passées à manipuler du pneu. Je me contenterai de quelques dizaines d’euros en moins mais j’y regagnerai en qualité de vie. Et si ça pouvait continuer ainsi une bonne douzaine d’année, de quoi arriver tranquilos à un âge où il fait encore bon vivre je crois, et profiter du bon temps, je n’en demanderai pas plus. Le temps passe si vite. Mais les jours sont parfois si longs. C’est comme quand on se balade à pied ou en vélo…on ne pense pas assez à se retourner pour voir les paysages…des yeux derrière la tête…c’est cela qui serait chouette (j’ai déjà entendu cette petite phrase dans un film mais je sais plus lequel…) c’est cela qui serait chouette…Binoche ? non…je me souviens vaguement d’une fille un peu déjantée qui faisait cette réplique…qui m’a d’ailleurs marquée, et je ne sais pas pourquoi…m’enfin.. bon si vous vous rappelez de quelque chose faites moi signe. (quand même quand j’y pense 140% d’augmentation…) Je suis franchement bien sur mon chariot à décharger des palettes. CA Y EST ! je crois que le film c’est 37.2 le matin…je la vois bien la Béatrice faisant cette réplique. Je vais vérifier. Allez bonne nuit.
Rédigé à 22H54 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Lors de l’ouverture de ce blog je me souviens avoir écris à propos de mes raisons sur notre futur départ : « …Mais je n'aimais plus mon village. J'ai senti cet attachement se dissoudre au fil de ces dernière années passées à observer son irréversible engourdissement. » ( J’ai fais un copier coller, pour que la vérité ne se déforme pas au passage..). Cette réflexion brute a été totalement justifiée par la longue conversation que nous avons eu, jeudi dernier, lors de la venue des amis du Nord. Natifs de la même petite bourgade que moi, ils assistent impuissants à la dissolution de tout ce qui faisait le charme de ce village, rencontres autour d’un comptoir dans les bistrots où l’on respirait autant la joie de vivre que la fumée ( drôle d’image me direz-vous mais je n’en vois pas d’autres, je suis pas Zola), fêtes et kermesses périodiques où toutes les couches sociales se rencontraient sans soucis du regard des Autres, associations qui par leurs activités devenaient le second lieu de vie de beaucoup…tout cela est entrain de s ‘éteindre lentement et ce n’est la faute de personne…ou de tous. Ce n’est pas la raison pour laquelle j’ai quitté Marpent ( autant lui rendre son nom). Si vous avez de temps en temps suivi ce blog, vous en avez sans doute deviné la cause. Mais au fond de moi je garde quand même cette impression bizarre d’avoir abandonné à leur sort toute une frange de la population qui ne demandait qu’à faire revivre les traditions. Elu durant 6 années au sein d’un conseil municipal qui ne partageait pas toujours mes points de vue, j’ai abandonné ma tâche, car trop difficile et trop envahissante. Cela devenait presque un sacrifice, un sacerdoce, comme disait l’ancien maire du village. De tout cela nous avons parlé ce Jeudi, et surprise, l’ami m’a confié que lui aussi comptait vivre ces dix prochaines années loin de cette métamorphose néfaste qui se profile à l’horizon. Patron du petit bistrot qui existe depuis des lustres au centre du village, il est conscient que cette décision perturberait une fois de plus ce qui reste d’animation dans le bourg : fini les moules frites les soirs de ducasses(fêtes foraines dans le Nord), fini les tripes des fêtes de fin d’année après la cérémonie des vœux du maire, fini le beaujolais nouveau, fini les parties de cartes enfumées et passionnées, fini les engueulades à l’approche des élections et les raccommodages autour du même verre…Il ne restera qu’un triste café/tabac/journaux/pain/loto/point barre. Une église qui déjà ouverte « qu’une fois sur deux » sonnera tristement pour les absents. Une mairie bien trop grande pour une population totalement indifférente de son importance, où les drapeaux sales flotteront jusqu’à une déchirure synonyme de remplacement. L’ami quittera bientôt ce lieux de vie où il a grandi pour y revenir, comme nous, bien plus tard, dans l’espérance de retrouver une ville nouvelle, nettoyée de tous ces souvenirs ancrés au plus profond de nous même depuis notre enfance. Ce n’est pas à nous qu’incombe cette tâche, nous avons déjà donné beaucoup. Au détriment de personnes que nous aimons.
Rédigé à 10H22 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
A moins de 100m de chez nous, se situe l’école communale sur le toit de laquelle une sirène d’incendie a été installée. Tous les premiers dimanche du mois à 12h, celle-ci se met en marche pour les besoins de l’exercice de nos chers sapeurs-pompiers. Je ne vous explique pas le vacarme que cela provoque et l’angoissante surprise qui me fige à chaque fois sur place. C’est toujours pareil, dès que l’engin se met en route j’ai le cœur qui s’emballe et je replonge plus d’une trentaine d’années en arrière, me remémorant un souvenir de gosse, réveillé brusquement dans la nuit, et observant au loin un incendie des plus spectaculaires qui devait détruire une partie d’une usine, source de travail à l’époque de la majorité des habitants de la région. J’ai encore dans les oreilles ce son qui n’en finissait pas d’appeler les secours et je revois ce brasier qui éclairait d’une sinistre lueur, toute la vallée. Les flammes allaient venir jusqu’à moi, j’allais brûler vif, et ce ne sont pas les paroles rassurantes de ma mère qui allaient me calmer. Ce sont des images qui me suivent depuis tant d’années…comme d’autres tout aussi traumatisantes qui font qu’aujourd’hui, à cinquante ans, je mesure la fragilité dans laquelle nous baignons parfois sans nous en apercevoir. Il suffit d’un rien, un instant, pour que nous tombions de notre nuage fait de pseudo-assurance et que notre force s’évanouisse en quelques secondes. Comme une odeur oubliée, notre fragilité d’enfant revient nous secouer de temps en temps, comme pour nous mettre en gard
e. Alors je ne sais pas ce qui se passe aujourd’hui, mais depuis midi voilà cinq à six fois que cette maudite sirène se met en marche, faisant augmenter mon rythme cardiaque de façon inquiétante…je n’ai toujours pas entendu les sirènes des camions de pompiers, ils sont peut-être à l’apéro…je vais mettre les infos, peut-être qu’un missile inter-continental est entrain de nous faire un caca-nerveux…
Rédigé à 13H51 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Température bien en-dessous de 0 degré mais temps superbe qui laisse supposer une journée tout aussi belle. Ce jour de Toussaint, des amis du Nord viennent me rendre visite. Cette surprise est de bonne augure car, à vrai dire, je sentais poindre depuis quelques jours un cafard qui aurait sans doute gâché ce jour de congé. Solitaire de nature, je me rends compte qu’il m’est de plus en plus difficile de supporter l’isolement. Une fois la promenade matinale effectuée, durant laquelle je me sens un peu hors du temps au milieu de cette nature vivifiante, j’ai bien du mal à trouver une activité motivante et distrayante. Ce blog est, en quelque sorte, une échappatoire à l’ennui qui me guette. Beaucoup de raisons, je pense, à cet état de fait. Durant des années j’ai cumulé diverses activités qui, loin de me fatiguer, me donnaient une pêche d’enfer. A une certaine période je me souviens avoir cumulé mon boulot, ma passion musicale, et un mandat électoral…Pas tout à fait normal cette hyper-activité mais bon… Il n’est donc pas étonnant que je commence à ressentir ce besoin de « bouger », et il serait bon que nous fassions le nécessaire pour renouer avec ce lien social que nous appréciions et qui nous a tellement aidé dans notre passé. Pas facile.
Rédigé à 10H31 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Quelle belle journée! C’est Bono qui serait content ! C’est une journée à sortir le vélo pour une longue balade dans cette douceur automnale. A défaut de vélo je suis parti à pied avec Pyrus à travers cette campagne silencieuse et chatoyante, croisant assez souvent d’ailleurs, de nombreux randonneurs qui profitaient sans doute de ces derniers sursauts d’un été tardif. Après avoir passé plus de deux heures sur le PC pour configurer un second album photo, cela m’a détendu. De plus, à peine rentré, j’ai reçu un appel d’un copain du Nord, en fait celui qui tient un petit bistrot dans mon village natal et chez qui j’ai « arrosé » notre départ voici un an (ref album photo N°1), qui m’annonçait donc sa visite Jeudi prochain. Fabienne ne sera pas là, mais cela ne nous empêchera pas de se faire un petit resto sympa… A cette heure, les trois sœurs ne doivent pas être loin de leur lieu de destination…si toute fois les routes n’étaient pas trop encombrées.
Ce sont des sentiments assez bizarres qui me traversent en ce moment. Je sens comme un soulagement, un fardeau devenu moins pesant, une espérance de vie plus sereine qui me pousse vers des lendemains que je n’osais entrevoir il y a encore de cela quelques semaines. Est-ce le temps qui petit à petit fait son œuvre éloignant de moi les images d’un passé si terrible à supporter ? Peut-être. Je ne peux que laisser faire. Pourtant quand l’oubli prend le dessus sur mes souvenirs, j’ai une fâcheuse tendance à tout faire pour me replonger dans ce qui me torture et me condamne à l’immobilité. Pourquoi sommes-nous ainsi ? C’est en fait une succession d’humeurs et d’attitudes qui me perturbent et me gêne, il faut bien le reconnaître. La nature nous incite à oublier pour survivre. Avons-nous le droit d’oublier ce qui a été une part de nous même, jusqu’au plus profond de notre âme ? Je glisse doucement vers cet oubli qui guérit ma peine et cela me fait peur. Drôle de dilemme. Et parfois cela me révolte, jusqu’à me dégoûter de moi. C’est pourtant pour cela que nous sommes ici. Pour tenter une guérison que nous savions impossible sur une terre souillée de tant de drames. Ah, si nous pouvions être froids et indifférents à toute douleur, que de souffrances évitées, mais serions-nous humains ? Que de questions à résoudre pour savoir où se trouve le bon et le mauvais. Ce n’est pas le
regard des autres qui me gêne, mais le reflet sans doute faussé que le passé me revois sur ma personne. Pourtant je me sens ce soir plus léger, comme si deux petites voix me disaient : « ne t’inquiète pas…ne t’inquiète pas… » Tout cela reste facile à dire et écrire…mais si difficile à faire. Pou ! que c’est compliqué tout cela. Quelle belle journée aujourd’hui. Doucement elle se termine et, vu le changement d’heure, la nuit sera plus vite venue. C’est cela qui n’est pas tout à fait normal.
Rédigé à 17H14 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Dimanche 28 octobre, et j’ai toujours ma dent ! La dentiste s’est pas franchement mouillée, car elle part en vacances aujourd’hui, et vous comprenez, « si quelque chose ne va pas vaudrait mieux que je sois là.. ! » de quoi vous rassurer pleinement. En attendant je dois attendre le 10 Novembre, seul, car Fabienne est remontée dans le Nord ce matin avec ses sœurs. Me voici de nouveau isolé, loin des amis et famille, pour me retrouver avec moi-même.
Je continue à diffuser ces chansons qui, à l’époque, nous ont valu une petite notoriété dans notre région. Et quelques lignes dans la presse spécialisée (guitare magasine). Le groupe avait été vite formé. Quelques musiques composées par Franco, copain de galère, et des paroles qui venaient se greffer idéalement sur les mélodies…Nous ne cherchions pas midi à 14 heures, comme ont dit, l’essentiel pour nous c’était le fun…Nous avons fait pas mal de petits concerts avec une fougue sans cesse croissante. Nous formions vraiment un groupe. Au sens profond du terme. Preuve en est, lorsque David notre jeune bassiste a dû quitter la région, il ne nous a pas été possible d’en retrouver un comprenant notre état d’esprit et le sens que nous voulions donner à notre démarche. Ajoutons à cela la virtuosité précoce de David que nous n’avons jamais remplacée, et les raisons de la dissolution du groupe coulent de source. Eeeeet oui !
Il nous reste ces quelques bandes audio, quelques vidéos et…plus de photo, car je les avais jointes à un press-book, qui ne m’est jamais revenu. « Tans pis, » comme diraient les DESCHIENS !
Rédigé à 08H53 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
C’est sans doute un triste samedi qui s’avance. Tenaillé par un mauvais mal de dents depuis un mois (le mal dedans, lui, dure depuis bien plus longtemps), c’est ce matin, à l’heure de l’apéro, que le dentiste doit faire son office. Bon, c’est pas la première fois qu’une partie de moi-même va être ôtée, mais l’angoisse ce cette douleur annoncée va grandissant au fur et à mesure que l’échéance approche. Je me soulage pourtant en pensant aux douleurs bien plus grandes qui peuvent exister et que ce petit tracas sera vite oublié. Du moins j’espère. J’ai pourtant tenu bon. Il y a dix ans, après un contrôle dentaire, on m’avait annoncé le pire pour les dix années à venir. Moi qui croyais à l’époque être irréprochable sur ce point de mon anatomie, j’étais tombé des nues ! Et puis les dix ans ont passé, aucune opération n’est venue perturber ma sérénité et de là à penser que j’ai fais perdre quelques belles sommes au corps médical il n’y a pas loin. Et fais faire des économies à la sécu. Le pire est peut-être à venir. Nous verrons bien. Voilà toujours dix ans de gagné, la mécanique tiens bons, à l’argus je dois bien valoir encore une bonne petite somme…
Rédigé à 09H32 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Faire partager ce qui a été. Ce qui est né modestement de l’amitié entre copains « musicos », quand les soucis de cet âge qui s’avance irrémédiablement ne nous perturbaient pas encore. Toute cette époque résumée dans une quinzaine de morceaux enregistrés live dans une cave minuscule simplement pour le plaisir et le désir de diffuser des émotions brutes et sincères. Je me suis souvent demandé si je pouvais diffuser cette matière endormie depuis maintenant près de quinze années. Et j’ai fais le pas… J’ai ouvert quelques pages pour y laisser des textes et petit à petit j’offre à la postérité ces morceaux qui nous ont ouvert les portes de la Vérité. Notre vérité.
Rédigé à 22H18 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je viens de monopoliser les "mises à jour "afin de mettre en ordre mes nouvelles pages et le nouvel habillage du blog. Veuillez m'en excuser. Bonne nuit.
Rédigé à 22H38 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
j'ai créé une nouvelle page. Simplement parce que j'avais envie de faire partager ce qui fût pour moi une passion parfois ravageuse : la musique. Pas celle des élites, des spécialistes...celle des troubadours qui vont par les chemins de traverse diffuser leur message d'amour et d'amitié...en essayant modestement de laisser un témoignage ,si minime soit-il, de leur époque.
Rédigé à 09H34 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Pas de nouvelles, bonnes nouvelles…L’esprit occupé par ce nouveau boulot, je n’ai pas pris le temps de rédiger la moindre petite note de ces temps-ci. C’est donc que la démarche a du bon car c’est toute une organisation de vie qu’il faut de nouveau changer, des projets qu’il faut remettre en question ou élaborer, de quoi nous occuper et nous empêcher de glisser dans une facilité qui ne serait, je crois, pas très bénéfique. J’ai donc retrouvé à travers ce nouveau job, un univers que j’ai toujours aimé côtoyer, celui du transport. Ce fût mon premier boulot, après mon service militaire, il y a de cela…30 ans pile poil. J’y avais obtenu mes permis VL et poids lourd et grâce à cela j’avais trouvé un travail sitôt libéré. Malgré l’obtention de mes diplômes, l’année précédente, qui me destinaient immanquablement aux ateliers de Jeumont Schneider, je ne voulais pas suivre cette voie toute tracée et préférai choisir un boulot dans lequel je puisse me retrouver pleinement, malgré le sacrifice conséquent d’une bonne paye en fin de mois. J’ai bossé 5 ans dans une petite entreprise d’une dizaine d’ouvriers, comme chauffeur et aussi manœuvre quand il n’y avait rien à livrer et ces 5 années de travail restent pour moi 5 années formidables, malgré le petit salaire, les intempéries, les conditions de sécurité parfois difficiles à imaginer. ( je me souviens de ces madriers de bois de 4 à 5m qu’il fallait empiler sur une hauteur défiant les lois de l’équilibre, dans la neige et la glace…) Mai
s une fois la peur vaincue, c’est avec fierté que l’on regardait le résultat de ce travail auprès d’un bon verre de vin chaud préparé par le patron. Je me souviens également de tous ces transports effectués en urgence et des péripéties qui ont entourés leur réalisation. Et de ce vieux camion mytique qu'est le 55 Citroen dans lequel j'ai connu mes plus belles frayeurs! C’est peut-être un peu de ces impressions que je retrouve aujourd’hui dans cet immense
entrepôt de stockage, lorsque je vois revenir les chauffeurs, fatigués mais rieurs, préparant aussitôt leurs livraisons du lendemain, sachant que de leur ponctualité dépend parfois l’organisation de cette chaîne de travail si fragile. Je retrouve ces courants d’air froids dans lesquels la tâche s’effectue dans une impression d’utilité permanente et j’ai déjà oublié les tonnes de pneumatiques que j’ai manutentionné mécaniquement sous l’œil intraitable du big brother régional…Ce n’est qu’un petit boulot de plus, mais qui m’apporte ce que je recherchais sans doute un peu : une certaine idée de la liberté.
Rédigé à 22H18 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Bon. Alors vous me direz, tout à l’air de reprendre sa place dans le meilleur des mondes. Les notes du blog diffusent régulièrement le quotidien d’une vie qui, à-priori, se reconstruit dans de bonnes conditions. Quoi de plus banal que raconter ce quotidien dont on veut qu’il nous surprenne encore. Dans ce choix que nous avons fait, nous n’avons pas réfléchi à savoir comment nous allions aborder les difficultés qui seraient les nôtres ni quels seraient les moyens pour les vaincre. Nous sommes arrivés ici voici un an, sans logement, sans travail, sans connaissances, uniquement le soutien de liens familiaux et amicaux proches ou éloignés qui ont cru en notre désir de vaincre l’anéantissement. Forts de ce soutien nous nous sommes avancés dans cet avenir encore indécis ce soir. Fragile équilibre qui ne tient que sur le fil fragile de souvenirs présents à chaque seconde et chaque souffle que le Ciel veut bien nous octroyer. Car derrière ce banal journal d’une vie nouvelle, combien d’angoisses, de cauchemars, de flash, de souvenirs merveilleux ou terribles viennent contrebalancer cette recherche incessante d’un bonheur encore possible. Il faut bien oser parfois se répéter pour rappeler aux inconnus qui nous lisent et nous écoutent qu’il y a toujours une raison à l’écriture. Chacun vit sa peine comme il l’entend. Alors moi, devant l’absurdité et l’affreuse réalité des évènements qui ont déchiré ce qui vivait encore en moi, j’ai décidé de croire. Croire que quelque part cette absence m’écoute et me dicte ce qu’il est bon de faire. Que me restait-il comme choix ? Devant les sourires éteints de deux anges semblant me parler, j’ai décidé de ne pas croire en leur total anéantissement. Et j’ai continué mon dialogue emprunt de folie et de vide avec des êtres vivants dans un autre monde, leur demandant sans cesse une aide minime soit-elle, pour me montrer le chemin à suivre. Bien des coïncidences, des évènements inattendus, m’ont incités à continuer sur cette voie. Quand, au bord du doute, je perds le sens des réalités, je me tourne vers cet invisible présence qui me porte. Et je passe de la folie à la folie, de l’irréel à l’inconcevable, du vide au vide. Je me persuade que mes actions sont les bonnes et qu’elles provoquent ce mouvement alors qu’en fait, je sais qu’intérieurement, je reste là où je me suis arrêté un jour. Ce jour je ne le connais pas. Est-ce ma naissance, ma procréation, l’absence de ma mère, du père, et maintenant de mes enfants ? Est-ce vers ce jour que je cours sans arrêt, sans perdre haleine, dans l’unique but de connaître et de retrouver les joies d’une solitude définitive ? Sans avoir de compte à rendre à personne. Sans plus jamais justifier une quelconque situation. Et vivre libre. Sans sentir autour de mon âme ces assauts sans cesse répétés d’une peine sourde mais éreintante. C’est pour cela que je n’ai d’autre choix que de Croire. Et attendre ces signes dont je ne cherche pas la provenance. Voir et écouter. C’est la seule chose qu’il me reste à faire aujourd’hui. Mais je sais qu’un jour, fatigué de cette attente, je m’endormirai comme l’enfant s’endort dans l’inquiétante obscurité de sa chambre. Sentant qu'une présence veille sur lui.
Rédigé à 22H17 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mal de dents, mal d’amour. C’est ce que disait toujours ma mère lorsque je me plaignais un peu trop à son goût. J’ai pris un rendez-vous pour vendredi prochain, en annulant celui de lundi, vu mon nouveau job. Et en attendant, pour soulager cette gêne permanente, j’ai pris des anti-douleurs sans trop savoir à quoi ils correspondaient. Hier matin je me suis levé avec un mal de tête insupportable et des envies de vomir à ne pas tenir debout. Mais je me suis rendu à ce nouveau boulot, mettant de côté cette indisposition mal venue. Voyant que mon état physique ne permettait pas un travail
en toute sécurité, ni très productif, mon responsable m’a renvoyé chez moi, en espérant que mon état de santé s’améliore pour aujourd’hui. Je suis donc rentré en milieu d’après-midi et je me suis couché, avalant deux litres d’eau cette nuit, pour laver cet organisme mis à mal par mon imprudence médicamenteuse. Ce matin, je me sens en pleine forme, prêt à aller bosser, à moins que mon employeur ne retienne contre moi des sentiments qui n’existent pas du style : « Eh bien celui là, au bout de trois jours déjà malade… ». Je n’ose y croire et préfère penser qu’en ce bas-monde il existe encore quelques patrons compatissants.
Mais allez savoir. Quant on voit avec quelle rapidité les effectifs se modifient dans les ateliers, on se dit qu’être en bonne santé vaut parfois mieux que les diplômes que l’on indique, parfois de façon illusoire, sur les CV. Nous verrons bien. Pour l’instant ce nouveau job se passe bien et devrait déboucher sur quelques opportunités. Il me reste à patienter une semaine complète avec ce mal de dents, en espérant qu’il ne s’aggrave pas. Mais l’auto-médication c’est fini, mis à part l’aspirine les lendemains de fêtes !
Ci-joint un morceau que j’avais écrit avec les copains, quand j’étais chanteur !Téléchargement vitamines.mp3
Rédigé à 09H38 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
C’est après avoir fait toutes les démarches administratives auprès des organismes concernés, ASSEDIC et dans la foulée ANPE, que j’ai reçu un message me signalant un rendez-vous pour un nouveau boulot l’après-midi, GRRRR ! Bon, il me reste à prévenir les services de l’inutilité de ma démarche et me revoilà parti pour une nouvelle aventure professionnelle. Comme une chose n’arrive jamais seule, le soir je recevais un autre message m’indiquant une autre proposition de travail, peut-être plus intéressante, mais arrivant trop tard. Sans doute ne devrais-je pas avo
ir trop d’état d’âme et tenter le coup sur la seconde. Mais non. Je me suis engagé vis-à-vis du premier employeur et refuser maintenant serait mal venu. Le fait donc de m’être payé le stage de formation pour obtenir mes CACES, n’aura pas été vain puisque c’est grâce à cela que j’ai trouvé ces jobs. Coïncidence de plus, décidément ça commence à faire beaucoup, hier soir en plein centre ville de Clermont, je tombe nez à nez avec mon ancien chef d’atelier, qui s’est réjouit de savoir que j’avais trouvé aussi vite. Alors bien évidemment j’aimerai que tout se passe aussi bien pour les millions de chômeurs qui cherche sans trouver. Mais les paramètres ne sont pas les mêmes. Les critères de choix non plus. Je ne sais pas ce que donnera ce nouveau boulot et je reste confiant quant à la suite des évènements. De plus les horaires de travail sont assez cools pour que je puisse m’y retrouver : mis à part le lundi qui est une journée complète de 8h à 19h30 (avec coupure je vous rassure), les autres jours je commencerai à 12h30 pour finir à 19h30. De quoi prendre le
temps de savourer le soir quelques bonnes bières devant la télé ! A défaut pour moi ce sera de bonnes tablettes de chocolat…belge bien entendu…et aux noisettes ! Voilà pour les nouvelles qui en rassureront plus d’un à 650km d’ici. Noël se présente bien.
Rédigé à 09H00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je ne suis pas franchement un adepte de l’ovalie… Le rugby, j’accroche moins qu’avant. Je préférais quand on les voyait courir plutôt que s’aplatir sans arrêt dans des stratégies de défense à n’en plus finir. Faut dire aussi que les petits, y’s’ont pris du poids et du muscle ! C’est sans doute pour cela que le jeu semble plus statique, moins rapide…mais je n’y connais pas grand’chose donc je ne me permettrai pas de juger. Encore une fois je reste sur des souvenirs de matchs en noir et blanc, bien souvent les samedi ou les dimanche après-midi, matchs que j’essayais de mimer seul dans le grand près situé à côté de la maison, donnant l’impression aux voisins qui m’observaient, que quelque chose ne devait pas fonctionner tout à fait normalement dans mon cerveau. N’empêche qu’hier soir, après le film de canal, lorsque je suis passé sur la chaîne qui rediffusait le match, je n’ai pu m’empêcher de vibrer durant les 30 dernières minutes. Mais je suis resté stupéfait devant le baragouinage de Mr Laporte qui, sans lui retirer ses qualités de sélectionneur devrait franchement faire un effort d’élocution s’il est destiné à occuper des fonctions importantes au sein du gouvernement. La vitesse à laquelle il parle, de plus accentué par cet accent du sud très prononcé, fait qu’il est bien difficile pour un novice comme
moi de comprendre le moindre mot dans l ‘explication de ses analyses d’après match. Ajoutons à cela l’euphorie de la victoire, et au final on obtient un rap cadencé à un tempo infernal, digne des plus grands groupes de raggamuffin ! C’est peut-être aussi pour cela que les joueurs courent moins vite sur le terrain, essayant de se remémorer et déchiffrer en temps réel le flot de consignes que leur dévoué entraîneur leur a confiées… mais je suis taquin…je suis franchement content que nous soyons parvenus à vaincre ces monstres du stade que sont les NéoZélandais qui eux de leur côté devraient mettre en veil
leuse leur méprisante danse traditionnelle et rester digne de ce sport de voyou joué par des gentlemen. La preuve : on les a battus. Commercialement il est vrai que ça commence à rapporter, comme nos calendriers…bon j’arrête, je deviens ironique. Et aujourd’hui vivant dans une contrée dévouée au ballon ovale, il serait prudent de ne pas me faire trop d’ennemis…
Rédigé à 21H22 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Premier week-end libre depuis avril…Il fait beau sur Paugnat, alors je prendsle vélo et en route pour le viaduc des Fades, à une vingtaine de kilomètres d’ici. Malheureusement en arrivant du côté des Ancizes un brouillard épais m’empêchera de profiter pleinement des paysages tout en contrastes que l’on rencontre dans les Combrailles. Mais cela ne fe
ra qu’augmenter le caractère sauvage et mystérieux de cet endroit très encaissé qui a vu s’élever au dessus de la Sioule ce pont ferroviaire qui fut à son époque, voici plus d’un siècle, le plus élevé au monde. Quelques cabanes d’ouvriers et de vieux hôtels ont été conservés ce qui ajoute au calme environnant, une pointe de nostalgie et de réflexion nous replongeant dans ce qui a pu être une aventure industrielle gigantesque pour l’époque. Pas d’ordinateur en ce temps là… fallait voir juste dans ses calculs et quand les derniers boulons ont fixés à jamais les deux tabliers du pont, j’imagine que les ingénieurs du chantier ont dû s’éponger le front avec ferveur. L’ouvrage reste grandiose même après toutes ces décennies et les exemples d’ouvrages disproportionnés dont sommes habitués à voir les images sur le petit écran. Après quelques photos, il m’a fallut remonter de cette vallée encaissée ce qui n’a pas été chose facile, mais le soleil avait chassé les dernière nappes brumeuses et j’ai pu profiter pleinement de cette escapade touristique et instructive. Je vous laisse un lien au cas où vous voudriez en savoir plus sur cet ouvrage. http://perso.lesfades.mageos.com/frameset.html.
Pour les fans de Led Zeppelin, et pour rester dans le gigantisme, sachez que j’ai retrouvé l’objet mystérieux que l’on aperçoit sur la pochette de « PRESENCE». Ceci pour faire taire les détracteurs incultent qui insinuent que l’Auvergne est resté coincée à la « bourrée ».
Rédigé à 10H10 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
J’ai reçu cet après-midi, un mail de mon frère m’annonçant son futur voyage pour la Norvège dans le cadre de son boulot. A un an de la retraite ils ne lui font pas de cadeaux. Je ne sais pas s’il apprécie ou pas ces régions du monde, mais je sais que j’aurais donné beaucoup pour être à sa place. J’avais fait une allusion à ce désir lors du premier épisode neigeux que nous avons vécu ici, surpris par la soudaineté de la transformation du paysage. Je ne crains pas le froid et les rigueurs de l’hiver. Enfant, j’attendais cette saison avec impatience pour m’évader seul dans les champs enneigés de nos grandes plaines du Nord. Je me rappelle encore cette sensation de solitude extrême, inquiétante aussi, que je ressentais quand je marchais seul dans l’épais brouillard blanc et glacé, mesurant à chaque pas l’épaisseur de neige dans
laquelle je m’enfonçais. Le vent, parfois, m’épouvantait, lorsque, perdu dans mes aventures imaginaires, je m’apercevais soudain de l’obscurité qui m’entourait. Bonheur aussi que ce bol de chocolat chaud, avalé au retour de ces sorties solitaires. Il paraît qu’ici où nous vivons, l’hiver est rigoureux, nous n’avons pas rencontré un habitant du pays pour contredire cette information. L’année dernière a été une année exceptionnelle, sans vraiment de neige. Fabienne s’inquiète un peu de cette arrivée prochaine des mauvais jours, et je prends un malin plaisir à la rassurer sur la question en écoutant BEL CANTO, un groupe norvégien connu lors les JO d’hiver en Norvège, en 92 je crois. Une façon comme une autre de voyager, sans que cela remplace vraiment les sensations et les émotions que peuvent procurer la visite d’un pays inconnu .
Rédigé à 21H48 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
N'ayez crainte ce sont simplement les nuages au-dessus du Puy de la Louchardière! Pas de réveil à entrevoir. Jeudi 4 octobre et le temps est toujours aussi agréable. Je parle du temps qu’il fait quoique l’autre il est pas mal non plus. Depuis Lundi je suis donc libre de tous mouvements vis à vis de mon dernier employeur. Vous avez sans doute remarqué que je ne cite pas de nom, que je ne colle pas de photo….Je ne pense pas être parano mais depuis que j’ai lu livres et articles concernant cette entreprise, je me suis rendu compte qu’ils étaient capables de beaucoup de démarches accablantes pour qui pourrait être leur victime, sans scrupule. Une image de marque ça se défend…mais cela reste une image. Je suis donc soulagé de me sentir libre de mes faits et gestes. Et j’ai donc repris contact avec toutes les démarches administratives qu’il faut entreprendre pour assurer les arrières. Cela a bien commencé puisque je n’ai pas pu m’inscrire aux ASSEDIC faute de n’avoir pas de carte nationale d’identité valable. Elle n’est pourtant pas obligatoire, m’enfin…pour la faire il me faut un extrait d’acte de naissance, donc…il me faut contacter ma commune de naissance à 650 bornes d’ici. Grâ
ce à internet je peux faire la demande en ligne sauf que…il faut renvoyer le formulaire rempli par courrier ! A quoi sert le net je vous le demande ! Donc j’attends. Mais les choses bougent. Cet après-midi, au sortir d’une sieste de 20 minutes (comme ils ont dit à la télé), le téléphone a sonné pour m’annoncer un prochain rendez-vous avec un employeur. Je croise les doigts. Ce serait pour commencer le 15 dans une boîte de transport. En fait le transporteur est celui dont je chargeais les camions de palettes de pneus dernièrement…coïncidence de plus. Voilà. Mis à part cela hé bien deux petits évènements m’ont de nouveau interloqués. Primo dans la nuit de Dimanche à Lundi, la radio de la salle de bain s’est soudainement mise en marche. Tiens. Cela m’a rappelé notre ancienne demeure où 3 ou 4 fois ce phénomène s’était produit. Puis ce matin, en me réveillant j’ai retrouvé ma lampe de chevet sur le sol, au pied du petit meuble. Elle n’était pas dans une position qui pourrait supposer un geste maladroit de ma p
art durant une nuit agitée. Non elle était bien sur son socle, comme si elle avait été posée. Je ne me souviens pas m’être réveillé et l’avoir déplacée. Ou alors j’étais vraiment très fatigué, et j ‘ai fait une crise de somnambulisme, ce qui paraît incroyable. Bon je vais pas me prendre la tête, mais je vais surveiller cela de près. Quelle histoire ! Je vais demander à Pyrus s'il est au courant de quelque chose...
Rédigé à 18H52 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Après un bref passage dans le Nord, où nous avons repris contact avec la grisaille et l’humidité, nous voici revenus dans le calme de cet environnement qui me manque maintenant dès que je le quitte un peu trop longtemps. Fabienne est rentrée avec une bonne angine, et moi, j’ai terminé mon contrat chez M........ Me voilà donc de nouveau face à mon destin, mais la confiance que je porte en moi anéanti toute crainte que cet avenir pourrait laisser présager. La semaine dernière j’avais pris « les devants » en m’inscrivant dans plusieurs boîtes d’intérim et pas plus tard que cet après-midi j’avais un appel pour commencer demain matin un petit contrat d’une semaine…en attendant mieux. Mercredi je dois me rendre à un rendez-vous aux ASSEDIC et pour cette raison j’ai préféré mettre en suspens cette offre. Ne rien faire dans la précipitation sera, je pense, la chose la plus délicate à gérer. Et je reste serein quant aux jours qui se profilent. Il me reste « grosso modo » une dizaine d’années à bosser. Plus j’avancerai dans l’âge, plus il sera difficile d’assurer des contrats de travail successifs. Un boulot stable et durable serait évidemment le bien venu. Mais aujourd’hui, qui peut se prétendre à l’abri d’un changement professionnel soudain ? Pour ma part, les décisions que je prends à ce sujet n’émanent que de moi, c’est un choix de vie que je suggère mais que je n’impose pas. Ces choix sont salvateurs et nous poussent en avant. Notre seul souci reste la situation de Nicolas, qui, même si quelques changements positifs sont perceptibles, reste encore très fragile et demande à être aidé. Nous pensons qu’il commence à sentir le poids de notre éloignement et que son désir de nous rejoindre est maintenant évident. C’est seul qu’il doit décider de son avenir, c’est toujours ce qu’il a revendiqué. L’essentiel étant de lui prouver notre amour pour lui durant les quelques heures que nous passons à ses côtés quand nous remontons là-haut.
Un mot enfin pour dire qu’hier soir, j’étais pressé d’en finir avec cette expérience de 9 mois. C’est en courant presque que j’ai franchi la barrière de cette entreprise, pensant à tous ces jeunes qui auraient bien aimés être à ma place mais « qui ne pouvaient pas ». Je les comprends. J’ai serré la main à quelques-uns, plus nombreux que ceux que j’ai ignoré. Car il faut laisser dans l’ignorance les plus petits que soit qui vous exploitent au nom du capital. Pour qui je me prends ? Pour quelqu’un qui maintenant sait ce qui se cache derrière un petit bonhomme en mousse. Je suis vivant.
Rédigé à 18H28 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Je me suis endormi sur le coup de midi et demi, suite à un coup de pompe incontrôlable. J’ai entendu vaguement l’église sonner 13h, puis Window qui faisait des siennes, puis les enfants de l’école s’égosiller tant qu’ils le pouvaient avant de rentrer en classe, puis l’église a sonné le coup de13h30. Je me suis forcé un peu, me disant qu’une journée aussi belle, fallait pas la gâcher. J’ai englouti une boîte de raviolis, une tartine de boursin, et j’ai été chercher le vélo. Quelques minutes plus tard je partais pour une rando vers Ceyssat, à l’Ouest du Puy de Dôme, là où j’étais déjà passé il y a quelques mois par une matinée froide et brumeuse. Aujourd’hui les choses étaient différentes. Le ciel pur et une petite brise légère m’ont accompagné durant ces 50 kilomètres, dont les trois quart en forêt, m’amenant à chaque coup de pédale toutes les senteurs d’un automne naissant. Je n’avais plus beaucoup roulé depuis mon périple sur le Puy de Dôme, et les derniers kilomètres du retour furent assez pénibles à tirer. Mais la balade valait le déplacement. J’ai pu ainsi admirer cette face Ouest de la Montagne, que je n’avais pas vu lors de ma dernière venue à cet endroit tant la brume était dense. A bien l’observer, cette masse montagneuse m’a rappelé étrange
ment quelque chose. Vous voyez de quel film je veux parler ? Et si, après tout ce temple de Mercure qui se trouve au sommet n’était tout simplement que le résultat d’un événement qui se serait passé il y a très très longtemps ? On peut toujours rêver, n’est-ce pas ?
Rédigé à 18H57 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Il y a tout juste un an, j’écrivais la première note de ce blog, dans l’intention simplement de laisser un témoignage presque journalier du changement de vie que nous avions décidé. Nous allions devoir tout laisser derrière nous : travail, maison, famille, amis, environnement, toutes ces habitudes de vie que nous connaissions depuis notre enfance. Nous ne savions rien des lendemains qui nous attendaient ici. Nous n’en savons pas plus sur ceux qui arrivent. Je retiens de cette période mouvementée qui durant 4 mois, cette volonté farouche de quitter un monde qui, si je n’agissais pas, allait nous broyer sans que nous puissions réagir, simplement par manque de courage ou par fatalité. Nous laissions également derrière nous Nicolas, face à son destin. Nous lui avons laissé le choix. Il pouvait nous suivre. Mais il préféra alors « attendre un peu ». Puis il rencontra Sarah. Dont le nom de famille est Dieu. Sans rire. Alors les choses commencèrent à se clarifier pour lui. Petit à petit. Il est loin d’être sorti de cette impasse dans laquell
e il s’est engagé voici plusieurs années maintenant, mais sa route se stabilise. Nous avons aussi laissé un déchirement étrange fait de souvenirs, de regrets et d’impuissance. Deux enfants qui se reposent dans une terre sur laquelle des cris et des rires se sont entremêlés à une époque ou je croyais être intouchable, immortel, libre. Eloigné d’eux, je mesure l’Absence, je la sens dans tous les sens du terme, p
arfois à en m’en rendre malade. Ce sont des instants fugitifs, courts mais terribles, qui vident en vous ce qu’il reste de courage, où l’on pénètre dans un monde fait d’anéantissement et d’abandon. Puis je relève la tête, je regarde ce nouvel environnement qui est le nôtre aujourd’hui et ces nouvelles visions sèchent des larmes auxquelles je n’ai laissé aucune chance. Je me suis installé dans ce blog comme je m’installe dans cette nouvelle vie : comme viennent les jours. Je ne pensais pas aller si loin, clôturer une fois l’installation terminée, mais je me suis aperçu qu’il était un lien avec la famille et amis qui suivaient cet éloignement avec intérêt et compassion. Nous abordons une autre page de ce périple, car fatigué de ce travail éreintant qui a pourtant contribué à notre installation, j’ai décidé, une fois de plus de prendre le risque d’aller vers d’autres opportunités qui pourraient éventuellement nous rendre le poids des années moins pénibles à porter. Fabienne est en sécurité. Ces choix que je décide un peu seul c’est vrai, je les élabore en toute sérénité, conscient des dangers et turpitudes qui pourraient faire vaciller ce fragile équilibre que nous avons trouvé ici. Mais tout cela n’est que matériel. On ne vit pas avec les Choses.
Rédigé à 08H54 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ce soir je me fais une soirée bien bof ! Célibataire depuis samedi et ce jusque la semaine prochaine, je m’offre une soirée foot à la téloch avec la totale : bière, sandwichs, les pieds sur la table de salon et le chien à mes côtés…non mais ! C’est dommage que ce n’est pas l’équipe de France qui joue, sinon j’aurais enfilé le maillot officiel que mon ancien collègue de travail m’a offert quand j’ai quitté mon ancien boulot, dans le Nord. Ce n’est pas tous les jours que je me paye ce genre d’extravagance et un petit délire de temps en temps soulage des lourdeurs de la solitude. Le voisin, lui, c’est plutôt le rugby…et quand y’a un match c’est pas de la rigolade ! Vaut mieux pas se lever tôt le lendemain matin ! Chacun son style…moi je suis d’un naturel calme et je ne risque pas de grimper aux rideaux ! D’ailleurs, on n’en a pas. Bon, allez, je file faire les sandwichs…
Rédigé à 20H26 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Prendre son temps. Prendre Le temps. Les premières petites gelées matinales ont fait leur apparition mais un soleil éclatant illumine les forêts avoisinantes. Une brume légère s élève sur les pentes douces des volcans protecteurs. La journée s’annonce bien. Une petite page d’écriture, une petite balade avec Pyrus, compagnon de célibat passager, et nous improviserons la journée. Pyrus c’est notre chien, une boule de poils attentif et patient qui nous accompagne depuis maintenant huit années. Il a retrouvé ici, à travers les longues promenades en campagne, tous ses instincts de chien terrier, et se dépense sans compter dès que nous lui en donnons l’occasion, pratiquement tous les jours. Il y a quelques mois nous avons faillit le perdre. Nous n’avions pas pris les précautions nécessaires, par méconnaissance de l’environnement, et il fut victime d’un empoisonnement sanguin. Il mit longtemps à se remettre mais aujourd’hui, malgré quelques complications digestives, il a retrouvé toute sa vigueur, effectuant des bons d’un mètre dès qu’il comprend que son heure de récréation a sonnée.
Seulement depuis que nous sommes seuls, depuis samedi, il semble inquiet, à l’écoute de chaque son, mouvement ou signal qui lui indiquerait la présence de Fabienne. Dès qu’une voiture passe devant la maison, c’est le même ballet : il file vers la porte–fenêtre puis, ne remarquant rien se dirige vers la porte de derrière. RAS. Il retourne à son attente patiente et dévouée. Le boulot m’oblige à le laisser seul durant de longues heures. Mais il accepte ces absences, et ses témoignages de joie à mon retour sont pour moi de vrais moments de plaisir.
Cest un chien. Offert à Sébastien par sa grand-mère alors que nous n’étions pas très convaincus de cette initiative, il a traversé avec nous les moments difficiles. J’aurais plus d’une fois voulu connaître les impressions que tous ces chamboulements familiaux ont provoquées chez lui. C’est bête, je le sais, mais cette présence animale me rassure et m’encourage. Elle reste le témoin d’une époque et le lien entre nous et notre passé, dont nous essayons aujourd’hui d’adoucir les assauts cauchemardesques.
Rédigé à 10H04 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La météo a annoncé un passage pluvieux sur la France. Depuis 4 mois ce ne sont QUE des passages pluvieux, mais qui s’éternisent, se plaisant là où ils se trouvent, se souciant peu de ce que nous, humbles habitants d’une planète fragile, nous en concluons. Ce matin, je me suis donc levé très tôt, et j’ai observé ce changement de temps annoncé. En altitude, le moindre bouleversement atmosphérique ne tarde pas à se faire entendre. Le vent s’était donc levé durant la nuit, affolant les quelques arbres situés à proximité de la maison. La température assez élevée depuis quelques jours n’avait pas trop bougé. Je me suis pris un petit dej conséquent, prenant mon temps, à l’écoute des infos matinales, qui, pour ne pas changer, vous annonce à chaque virgule une fin du monde imminente. Lorsque le soleil a pointé son nez sur les hauteurs de Paugnat, la lumière était si belle que je n’ai pas attendu pour embarquer chien, appareil photo, digestion et courage pour me diriger vers l’est, à la conquête de quelques images uniques et vivifiantes.
Une fois sur le plateau, le spectacle avait déjà changé, et une lourde nappe nuageuse glissait vers l’horizon chauffé à rouge par un soleil impuissant. Mais l’environnement n’en était que plus appréciable. Je marchais dans une lumière parfois rose, parfois orange, dans le mugissement d’un vent tiède et puissant, jamais agressif, mais annonciateur de pluies futures. Au loin, vers l’ouest, les vieux volcans se préparaient, une fois de plus, à subir les assauts répétés d’une météo capricieuse. C’est alors que j’ai ressenti cet étrange sentiment d’avoir trouvé ma place dans ce vaste monde. J’étais bien. Observant cette nature vivre et lutter, qui m’indiquait le chemin à suivre, et dans laquelle je puise, depuis notre arrivée ici, les forces nécessaires à notre survie. Je vais passer une semain
e seul, loin de Fabienne qui est remontée dans le Nord, occupant mes journées à élaborer ces prochains mois dont je ne connais rien, et que nous aborderons comme une terre inconnue, conscients des risques et des surprises qu’ils nous réservent. Et nous sommes dans le même état d’esprit qu’il y a un an, décidés à rester maîtres de notre destin. France Info n’a qu’a bien se tenir, la fin du monde n’est pas pour demain !
Rédigé à 09H52 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mon neuvième mois chez mon employeur est déjà bien entamé. Triste expérience en fait, même si, finalement j’en tire des conclusions gratifiantes et mobilisatrices pour mon avenir. La semaine dernière, on m’a bien fait comprendre que les CDI n’étaient pas à l’ordre du jour et qu’éventuellement je pouvais repartir sur un second CDD, mais à une autre place…J’ai demandé à voir, j’ai vu, mais je n’ai pas été convaincu. La poignée de main que le pseudo cadre ne m’a pas tendue en se présentant, a été pour moi le révélateur attendu et soupçonné de puis de longs mois : l’individu n’existe plus chez le célèbre manufacturier. Alors j’ai écouté d’une oreille distraite la présentation hypocrite de ce nouveau travail proposé, me disant que ce manque d’intérêt pour ces recommandations était simplement l’image exacte des sentiments que j’éprouve aujourd’hui devant ces nouvelles méthodes de travail. Et je n’ai pas à rougir des semaines passées à porter des centaines de tonnes de pneumatiques, me privant de temps de pause pour assurer la production, rentrant le soir ou au bout de la nuit exténué, brisé parfois-le mot n’est pas trop fort- mettant plusieurs jours à me remettre de cette dévotion dans le but uniquement d’être bien avec moi-même dans l’accomplissement de la tâche que l’on m’avait confiée. Demain ce sera un robot qui, sans se poser ce genre de dilemme, exécutera froidement les opérations que les techniciens programmeront. Tant mieux pour l’Homme qui n’aura plus à subir les souffrances de ce flux interminable de pneus à emballer. Tant pis pour ces six ouvriers qui devront s’adapter à cet état de fait et quitter leur poste. Je quitterai donc cette usine l’âme tranquille, prêt pour un nouveau challenge, source d’énergie et de réflexion, qui me conduira sur des chemins encore inconnus, à la rencontre de gens nouveaux…je me suis payé un stage pour obtenir quelques bagages de plus afin d’affronter ce nouveau défit. Et je n’ai peur de rien.
Rédigé à 21H29 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je me suis fais un petit plaisir. Fatigué de toujours visionner la même présentation des différents blogs et soucieux de donner une autre envergure à ce récit, je me suis lancé dans une personnalisation un peu plus complète de cette page de Vie. Je vous dois bien cela, famille et amis qui suivez fidèlement ce nouveau parcours, bien avancé maintenant. D’ici quelques jours, j’y joindrai un album photo qui complètera agréablement les textes parfois un peu tristounets mais sincères de mes réflexions journalières. Déjà la mi-septembre approche et nous nous préparons à affronter les rigueurs des automnes montagnards. La transition ne devrait pas être trop pénible vu l’absence quasi générale de l’été. Nous attendons dans les prochains jours la visite de mon frère, de passage dans la région, et qui ne manquera pas de venir voir notre nouvelle installation. Depuis notre départ et depuis le commencement de ce blog, il suit journellement le déroulement de notre migration, faisant partager à son entourag
e les nouvelles que ces écrits lui renseignent. Accepter cet éloignement n’a pas été facile pour lui. Très différents l’un de l’autre, je n’ai pas toujours bien compris les liens qui nous unissaient, et si de mon côté une certaine froideur pouvait parfois le dérouter, lui m’a toujours témoigné un attachement profond et protecteur. Il y a tellement de choses qui intriguent dans ce genre de sentiments qu’il vaut mieux parfois faire l’impasse sur des questions qui n’ont pas lieu d’être. Il est souvent plus difficile d’être frère et sœur qu’entretenir des relations amicales. Les risques de déchirements sont plus grands et il faut souvent une grande largesse d’esprit pour comprendre et atténuer les bizarreries des sentiments familiaux. Mais je suis heureux de sa venue et content de le rassurer sur ce nouveau chemin que nous avons entamé de
puis l’année dernière. Comme je l’ai toujours pensé, dis et écris, la distance n’éloigne pas mais rapproche. Et cette expérience me le prouve une fois de plus.
Rédigé à 11H11 dans notes du 09/06 a ce jour | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
C’est la rentrée des classes. Les cris d’enfants égaient le centre du village, calme depuis le mois de juin. Des petits groupes d’adultes se forment naturellement, parents inquiets ou rassurés de voir leur progéniture faire leurs premiers pas dans le vaste monde du savoir. Le bourg va se mettre au diapason des rentrées et sorties de classes, des récréations bruyantes et des différentes fêtes scolaires. Une année passera ainsi, au rythme des quatre saisons, entrecoupée de périodes de vacances durant lesquelles l’école communale résonnera d’un silence récupérateur. D’autres villages n’ont pas eu cette chance. L’école un jour a fermé « faute de moyens » nécessaire à son fonctionnement. Des gens sans doute bien inspirés et soucieux du denier national auront préféré le bien-être rationnel et indispensable de la vie citadine, prédatrice malgré elle, au bonheur simple et sans prétention de nos villages isolés et sans défense. Il y aura « des points poste, des points école, des points boulangerie… » Un point c’est tout. Si vous voulez de la campagne faudra aller la chercher…Cela deviendra un luxe d’y vivre. Mais plus une nécessité. Les écoles communales se tairont, les églises seront revendues à des promoteurs sans scrupules peu soucieux de l’âme de leurs concitoyens. Et cette machine à broyer des vies s’est mise en route depuis des décennies…Stop ! je me sors de cette pensée. A la fenêtre de notre chambre, je contemple ce rare soleil inonder de ses rayons les forêts et les montagnes avoisinantes. Dans la cour d’école le silence est revenu. Quelques parents, par petits groupes, continuent leurs conversations, source de relation et d échange tandis que dans une ville quelconque, une voiture a redémarré en trombe après avoir déposé un enfant devant la grille poussiéreuse d’une institution scolaire. « A ce soir mon chéri, y’a des croq’ dans le frigo.. ! »
Rédigé à 09H55 dans notes du 09/06 a ce jour | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ce sont des dessins d’enfants, témoins d’une période d’insouciance et de bonheur. Révélateurs d’un état d’esprit, ils nous replongent dans un univers virtuel, dont nous ne connaissions rien et qui garde ses secrets. Sur le papier un peu jaunit, des ciels roses, des nuages verts, des soleils bleus, des oiseaux rouges, des arbres multicolores et des maisons géantes ont créé un monde qui agrémente nos heures grises et parfois vides de sens. Nos sourires inconscients sont alors pour nous autant de joie que l’annonce d’un événement heureux comme une naissance ou une guérison. La feuille sur les genoux, le regard perdu dans le vide, nous nous laissons emporter dans cet espace intemporel qui nous sépare de ces souvenirs fragiles. Il suffirait peut-être de tendre la main, de fermer les yeux pour pénétrer dans ce monde fait de cris et de rires d’enfants. Nous laissons faire nos rêves qui, eux seuls, ont le pouvoir de ramener à la vie ce qui est notre âme et notre raison de croire aujourd’hui. Entourés et protégés de tant de chaleur, nous savons que leur Présence nous préserve de la Folie.
Rédigé à 10H57 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Il y a un an, lors du repas d’anniversaire de Fabienne, j’annonçais notre départ pour l’Auvergne. J’ai l’impression que c’était hier et pourtant quel chemin parcouru depuis ce jour. Les choses sont aujourd’hui à leur place et demande un peu de temps de réflexion. Je ne dirai pas que tout a été si simple. L’organisation matérielle de ce chamboulement a demandé à elle seule de nombreuses semaines durant lesquelles le Temps semblait avoir perdu de sa valeur. J’avais parfois l’impression de vivre une seconde vie dans un autre monde. Jamais je ne me suis posé la question de savoir si ce choix était le bon. Poussé par cet instinct de survie qui brûle en chacun de nous, j’ai poussé les portes vers cet avenir que nous ne connaissons pas et que nous découvrirons ensemble. Aujourd’hui, un peu calmés, nous prenons le temps de mesurer ce court chemin qui nous sépare de ce passé si proche encore. Dans un silence obscur qu’il nous faut maintenant éclairer, deux enfants dorment et de leurs rêves naît notre espérance. Cette nouvelle Vie est fragile nous le savons et avons eu l’occasion de nous en rendre compte dans les moments difficiles que nous avons traversés. Il suffit de peu de choses pour faire basculer de furtifs instants de bonheur dans les abîmes insondables de l’Absence. Besoin d’entendre, de parler, de sentir, de toucher, de voir…sentiments surprenants et indéfinissables qui surviennent au détour d’une pensée vagabonde dans laquelle on espérait trouver un peu de repos. Alors nous reprenons notre fuite en avant, sans scrupules ni remords, nous mettant au service de ce qu’ils auraient voulu que l’on fît. Nous préparons cet automne qui approche avec la même fougue que celle qui nous a mis en mouvement voici un an. Pour ma part, même si un certain besoin de sécurité matérielle me pousse à penser à une éventuelle stabilisation, je sais que le Mouvement est, seul, source d’énergie et qu’un certain sens du risque est nécessaire à notre survie. Celui qui n’essaie pas ne se trompe qu’une seule fois.
Rédigé à 15H46 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)