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Rédigé à 17H55 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Home, n’est pas un film facile à regarder.
L’histoire de cette petite famille repliée sur elle-même, vivant au bord d’une
autoroute inachevée donne à réfléchir. Le drame commence le jour où l’autoroute
est mise en service, révélant ainsi à la tribu sa fragilité et les limites de
son isolement. Je me suis arrêté sur cette autoroute en pensant à notre premier
logement, qui se situait à quelques mètres d’une voie rapide. Nous avions
commencé notre vie commune sans grands moyens, Nicolas allait venir au monde dans
deux mois, il y avait urgence. Nous sommes restés 6 mois dans ce lieu de vie,
vibrant au rythme pas encore trop soutenu à l’époque, d’une circulation
totalement indifférente à notre besoin de tranquillité. Mais le pire dans cette
petite histoire est bien la façon dont cette voie rapide avait été construite
et les raisons pour lesquelles le long ruban de bitume passait au raz de ces
habitations dont les propriétaires n’avaient pas eu leur mot à dire. C’était
dans les années 70 et pour ne pas contrarier un gros propriétaire terrien de la
région qui avait ses entrées à notre chère et respectueuse assemblée nationale,
les politiques locaux n’eurent pas le courage ni la volonté de s’élever contre
un tracé autoroutier qui devait à l’origine traverser au plus court les terres
de l’individu tout puissant. Sur les photos qui suivent vous pourrez vous
rendre compte de l’absurdité de ce chantier qui depuis n’a jamais été amélioré,
j’entends par-là l’élaboration de parois antibruit, par exemple. Ce type de
situation n’est donc pas que du cinéma. Je vous passe mes sentiments quant à
mes humeurs de l’époque. Nous avons survécu, pourtant…
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Rédigé à 18H32 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Le sommet du Puy de Paugnat est couvert de givre. Cent mètres plus bas, dans les rues du village, les nuages se bousculent formant un brouillard froid dans lequel je marche à vive allure, pour me réchauffer. Le chien profite de cette sortie matinale pour évacuer toute l’ énergie qu’il n’a pu mettre à profit de la semaine à cause d’un maître un peu trop paresseux pour l’emmener comme il le faisait avant. Il est d’ailleurs temps qu’il se reprenne en main, ce maître, car depuis son retour de vacances dans le Sud il traîne un ennui qui le fatigue de plus en plus. Alors ce matin, après le petit dèj, il s’est envoyé un Talking Heads pour voir. Et il s’est surpris, les mains dans l’eau de vaisselle, entrain de ce dandiner sur cette musique qui lui a tant inspiré de sensations dans un passé si proche encore. Oui il était chouette ce groupe à la musique sans doute un peu trop originale pour plaire à tous. Philippe Djan en parle d’ailleurs dans un de ses romans, excusez de me répéter. Et le maître se souvient. De cette soirée à Lille, dans une boite de nuit au nom très évocateur, où, devant un public abruti d’alcool et de femmes dénudées se tortillant dans des cages en verre, il a assisté à un concert de ce groupe qui en était qu’à ses début. C’était en 77. Il revoit ce chanteur un peu déphasé et étonné d’être dans ce genre d’endroit, remercier ce public totalement indifférent à ce qui se passait sur scène : « Bonsoir Macumba ! » dit-il un rictus de mépris au coin des lèvres. L’institution New-Yorkaise prenait forme. Et moi j’étais marqué à jamais. Enfin quelque chose correspondait à ce que je ressentais vraiment. Un peu de folie, beaucoup d’humour bien décapant, beaucoup d’originalité, et sans cesse de la nouveauté. L’antithèse de la vieillesse. Je ne me suis jamais ennuyé en écoutant cette musique. Alors il est grand temps de me refaire un traitement à grandes doses de tous ces CD qui sont là à attendre de tourner. Après tout, nous sommes dans le pays natal de Jean Louis Murat qui déclara au début de sa carrière s’inspirer de ce groupe. Je n’ai jamais très bien compris pourquoi. Peut-être dans les morceaux les plus sombres ? Je sais pas. Faudrait lui demander. Il était la semaine dernière à Cournon, pas très loin d’ici, en tant que parrain du Téléthon. Tout arrive. Bon allez, faut se reprendre…Qu 'est-ce que je vais écouter maintenant, Psycho killer ?
Bon comme cadeaux de Noël je vous diffuse ces deux vidéos retraçant une partie de la carrière de ce groupe qui vient de me décoincer une grosse boule dans la gorge…
Rédigé à 11H05 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 13H17 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé à 20H50 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)