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Rédigé à 20H19 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Dans le dernier tiroir, dans le bas du bureau, sommeille un dossier depuis juin 2006. Il s’agit de la préparation d’un brevet de cyclorandonneur montagnard que j’avais élaboré à cette époque, et que je n’avais pu réaliser à cause d’un incident survenu quelques semaines avant la date de ce dit brevet. J’avais aligné un bon nombre de kilomètres durant toute cette année 2006 et je comptais bien effectuer cette troisième épreuve d’une série de cinq, une dans chaque massif montagneux, les deux premières ayant été effectuées en 2004 ici, dans les monts du Forez, et en 2005 dans les pyrénées. Malheureusement, suite à cet incident malencontreux, survenu dans la baie de Somme, qui me brisa le coude ,je remis ce projet à plus tard. Dans la foulée survint ce changement de vie et l’abandon momentané de l’exercice de cette discipline. Ce matin en me promenant sur le site de la Fédération Française de cyclotourisme, je suis tombé sur l’article annonçant la mise en chantier de ce futur brevet dans le massif des Aravis, qui n’est organisé que tous les quatre ans. Mon sang ne fit qu’un tour je me suis tout de suite remis dans la configuration de cette épreuve abandonnée la mort dans l’âme. Ce projet serait une bonne chose en soi, car il me permettrait de sortir de cette nonchalance que je traîne depuis quelque temps et qui m’inquiète un peu. Mais pour cela il faudrait aussi que je commence un entraînement sérieux et régulier car, même si cette épreuve n’amène ni gloire ni récompense, si ce n’est une satisfaction personnelle, il est hors de question de partir vers les sommets, durant 220 bornes, les mains dans les poches, une pâquerette au coin de la bouche ! J’ai envoyé un mail au copain qui devait, il y a quatre ans, réaliser ce parcours avec moi et pour me rappeler à cette promesse de se retrouver, je lui ai envoyé une petite photo faite le jour de cet incident, et mon Dieu ! vu l’endroit où fut prise cette photo, je me dis que quelque part, c’était peut-être un signe du destin… chaque chose en son temps, n’est-ce pas ? Troublant, une fois de plus ! (Photo certifiée sans trucage)
Rédigé à 20H05 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je ne vous ai pas parlé de l’arbre. L’événement est tellement curieux que j’en avais oublié l’existence, comme si je n’y croyais pas vraiment. Lors de notre dernière visite à Marpent, dans le nord, nous avons été visiter l’ancienne maison de mes beaux parents, qui depuis plus d’un an attend un futur acquéreur. C’est toujours avec beaucoup d’émotion que nous entrons dans cette imposante bâtisse froide et vide. Il suffit de se planter dans une pièce pour revoir tous les enfants, petits-enfants, amis qui ont fait résonner ces murs épais, tant, que ce silence particulier de ces volumes abandonnés ne semble pas complet. Ma belle-mère, d’origine auvergnate, est venu faire sa vie ici dans les années cinquante, donnant naissance à six enfants, qui eux mêmes ont eu deux enfants ( nous, trois), je ne vous explique pas les belles réunions de famille que cela occasionnait, sans parler des réunions d’amis que mon beau père, personnage très populaire du village, organisait, parfois à l’improviste, mettant ainsi la maison sans dessus dessous. Sa disparition brutale en 95 mit fin à ce genre d’événement, et bien que les naissances de tous les petits enfants qui se succédèrent dans un laps de temps assez court, créèrent des occasions de réunir la famille assez fréquemment, petit à petit elles se firent de plus en plus rares. Nous partis, ma belle mère ne voyait plus l’intérêt de garder cette grande maison et la mit en vente. Mais revenons à ce qui nous intéresse : l’arbre. Dans le jardin derrière la maison, face à la fenêtre de la cuisine et un peu en contre bas de l’habitation, il y a un pommier qui, bien des années durant a donné des pommes autant que nous ne savions plus quoi en faire. Ses branches surchargées de fruits, frôlaient le sol à la pleine saison, pliant sous le poids. Nous devions conduire ce surplus de fruits au bout du jardin, et laisser pourrir ce tas de pommes. Jusque l’année dernière, où, peut-être ne voyant plus le volet de la cuisine s’ouvrir tous les matins et se sentant abandonné de sa propriétaire, le pommier est mort. Plus un fruit, pas une feuille sur ses branches. Rien. Mystère. Attend-t-il un nouvel occupant ? Mais cette coïncidence, une fois de plus, nous semble vraiment troublante. « Au près de mon arbre, je vivais heureux, j’aurais jamais dû le quitter des yeux… ». Troublant, non ?
Rédigé à 11H58 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Je n’ai jamais beaucoup commenté l’actualité sur ce blog, cela n’était pas le but. Ce but marqué hier par les français, lui non plus il n’avait pas lieu d’exister. Je ne suis pas un passionné de foot, disons que c’est le spectacle sportif qui me donne le plus de plaisir à le regarder, simplement parce que je le visionne avec les yeux d’un enfant, comme un jeu tel qu’il devrait le rester. Tout ce qui tourne autour ne m’intéresse guère, mais je prends un malin plaisir à écouter les commentateurs, à observer tous les comportements humains qui en découlent, et hier, je suis resté sur mon séant pour rester poli. Déjà que j’avais une migraine toute neuve depuis l ‘après midi, mais il m’a fallut une bonne dose de courage en plus pour aller jusque la 120tième minute et voir cet abruti d’entraîneur siffler les deux doigt dans la bouche pour réclamer le coup de sifflet final, de peur de perdre cette pseudo victoire injustement acquise. Aucune dignité, aucune compassion vis à vis de son malheureux adversaire, aucun scrupule, rien qu’une exécrable arrogance comme on en voit d’ailleurs beaucoup aujourd’hui, en particulier chez les frustrés de ce type. C’est la première fois, qu’une fois le match terminé, je reste là devant le petit écran, sans expression, avec au fond de moi ce sentiment de honte qui, à bien y réfléchir, devait sans doute avoir ses raisons. Je suis resté de longues minutes à écouter et voir, écœuré, les auto congratulations d’un monde que je sais avoir toujours rejeté. Jusqu’à ce que le micro se penche vers notre petit président encore plus dépité que moi de savoir que sa marseillaise n’avait pas fini d’être sifflée dans les stades du monde entier. Qui sème la triche récolte l’antipathie et bientôt les « allons enfants de la patrie » deviendront les enfants de l’antipathie. Sarko pour moi s’en était trop j’ai vite appuyé sur la télécommande pour monter me coucher, en espérant que cette foutue migraine ne soit plus là le lendemain. Mais la nuit a été mouvementée. Ce furent des prolongations de 6h et ce soir ma migraine est toujours là. Putain ils font fort à TF1 pour nous faire oublier la crise. Maradona nous avait offert la main de Dieu. Je n’en veux pas à ce dernier, mais bordel qu’il arrête de donner des coups de main à ceux qui n’en ont pas besoin…En quelque sorte la physionomie du match d’hier résumait bien ce précepte de philosophie.
Rédigé à 20H35 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Je faisais part à ma compagne il y a quelques jours, de mes impressions vis à vis de nos habitudes de vie aujourd’hui. Nous avons l’impression que nous retrouvons par petits morceaux tout ce que nous avions laissé « sur le carreau » après cette période terrible allant de 2003 à 2006. Ce sont des petites habitudes, de petits reflex ou comportements que nous croyions perdus mais qui, par touches successives, viennent reconstruire une armature bien mise à mal durant tant d’années. Nous nous sentons moins fébriles, plus stables et prenons les évènements nouveaux avec un peu moins de désinvolture et plus de sérieux. Cela semble positif, il me semble. Mais nous gardons cette distance, que rien ne saura effacer, lorsque nous nous interrogeons sur de quelconques projets ou décisions parfois importantes que nous devons prendre assez rapidement. Les « choses de la vie » n’ont plus les mêmes valeurs qu’auparavant, notre regard à ce sujet a changé, même si parfois on s’en défend et les priorités ne sont plus les mêmes. Mais la « mécanique » s’est remise en marche après de nombreux soubresauts, là semble l’essentiel. Et pourtant…Ils sont encore légion ces éclairs de lucidité, ces flash angoissants au moment de fermer les yeux et de tomber dans ce sommeil agité. Elles sont encore bien présentes toutes ces images nettes et précises de moments terribles que l’on croit, soulagés, perdues à jamais. Il faut vivre avec, ne pas les attendre et vite s’infliger un oubli rapide et salvateur dès qu’elles reviennent à l’assaut. Se dire que c’est notre vie et que rien ne peut l’effacer. Le grand Lego que nous avions construit et qui s’était désintégré, envoyant ces pièces dans toutes les directions, semble reprendre forme, comme si une main invisible semblait emboîter les morceaux avec grand soin, de manière a nous faire comprendre le sens de cette construction.
Rédigé à 11H32 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Je me suis surpris tout à l’heure à me promener sur le site « Pôle emploi » pour me faire une idée du marché du travail dans la région Languedoc Roussillon. Etant donc de passage virtuel dans ce pays je me suis aventuré sur les sites immobiliers de ce coin de France pour me faire une autre idée, toujours aussi évasive, des offres disponibles, les deux recherches étant bien entendu, limitées par des critères bien modestes ma foi. Mais cette navigation sans but ni raison profonde m’a replongé dans cette période longue d’environ 2 ans durant laquelle je passais mon temps à mettre en place ce qui est notre vie d’aujourd’hui, il y a de cela plus de trois ans. Je dois avouer que la stagnation de notre situation ici, bien que très satisfaisante, m’ennuie un peu par son manque de surprises ou de prises de risque. Notre projet immobilier dans la région semble au point mort, vu le sérieux avec lequel les auvergnats maintiennent les prix de l’immobilier, méprisant par la même occasion une crise qui existe bien mais dont ils ne semblent pas trop souffrir, et donc, devant ce manque de tenue, nous en venons à entrevoir d’autres possibilités pour notre petit bas de laine, qui pourrait devenir « bat de l’aile » si nous laissons nos banquiers s’occuper de la question. Et pourquoi pas donc un petit investissement dans un appart au soleil pour louer à nos chers estivants occasionnels ? Nous pourrions ainsi en profiter également, n’étant qu’à un pont de Millau de la côte, hors saison bien entendu, et passer quelques bons moments dans ce pays Catalan qui nous a charmé cet été. C’est peut-être ce genre d’aventure dans laquelle j’aimerai me lancer pour me sortir d’un ennui qui semble prendre ses quartiers d’hiver dans une vie dont je ne tiens plus à subir les sombres aléas. De plus, ce midi sur Arté, une émission consacrée à la gastronomie catalane, nous a fait redécouvrir ces paysages traversés durant cette dizaine de jours passés là bas. De ce fait j’ai sorti la bouteille de Banyuls pour l’apéro, juste avant de manger les « chicons au gratin », à défaut de poivrons, sardinades, anchois….vivement les prochaines vacances !
Rédigé à 18H23 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Il est pas terrible ce week-end. Froid, gris, fatiguant. Faut dire que depuis une quinzaine de jours , je traîne une lassitude, une petite forme dont je n’arrive pas à contrer les effets. Notre remontée vers le nord y est sans doute pour quelque chose. Sur une semaine il a fallu enchaîner fiesta, visite chez les amis avec tout ce que cela comporte de petits excès, changement d’horaire, mauvaises nuits, retour à trois voitures pour une fête de famille ici en auvergne, re- gueuletons re-mauvaises nuits puis reprise du boulot. On a l’âge de ses artères et je commence à m’en rendre compte. C’est donc fatigué que j’essaie péniblement de frapper le clavier pour faire état de ce manque d’assiduité qui, j’espère, ne sera que passager. En parlant de passager, hier nous nous sommes fait une journée téloch en nous repassant les Alien 3 et 4. Je n’avais jamais vu le 4 et mon dieu, n’étant pas un spécialiste de la question, je ne l’ai pas regretté. Le 1, le Huitième passager, nous l’avions vu à sa sortie, en 79/80, à Lille. Ma compagne était alors étudiante là-bas et j’allais parfois la rejoindre en dedeuche le soir après mon boulot (110 bornes quand même, et avant que les autoroutes ne soient mis en service). Cela m’occasionnait des retours à des heures tardives, parfois dans un brouillard épais, sur une route toute transformée par les travaux de cette fameuse autoroute que je vis s’élaborer par petits tronçons tout au long de ces aller et retours intrépides. A sa sortie donc, ce premier film de la série des Aliens, m’avait assez secoué, faut dire que nous étions à l’aube de l’avènement numérique et de tout ce qui allait en découler pour qui aime ce genre de spectacle cinématographique. L’Empire contre attaque, par exemple, je l’ai vu 10 fois à sa sortie. Tout beau tout neuf comme on dit et bien vite, la normalité et le foisonnement impudique de ce genre de film me fit perdre l’envie de continuer à faire la queue devant les salles de ciné. J’ai attendu bien sagement que les Alien 2 et 3 sortent en vhs pour me les visionner tranquille avec quelques années de retard. Et dans le 3, quand Replay se suicide avec la bête, je me suis dit que c’était bien ainsi, que la trilogie était bien bouclée. Mais faut toujours qu’il y en ait qui veulent gâcher les happy end. Et il paraît qu’un cinquième va être mis en chantier. A quand un bienvenue chez les chtis 2 ? Ce serait tout aussi ridicule.
Rédigé à 09H18 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)