Ce blog est en attente de ...décision.
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Ce blog est en attente de ...décision.
Rédigé à 17H59 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Les deux ados ont réussi leur examen de passage. Nous leur avions demander la semaine dernière de nous préparer le repas de ce dimanche, de A à Z. Les parents ne se sont occupés de rien, elles avaient carte blanche. Même le petit cousin agé d'une dizaine d'années s'y est mis. Et dès le samedi soir elles ont fait résonner la maison du bruit des casseroles, couverts, vaisselle, prenant leur tâche vraiment à cœur. Le Dimanche matin rebelote, dès huit heures, elles ont retroussé leurs manches, quoique, vu la chaleur elles ont plutôt travaillé sans respecter les consignes … Et vers 13h, elles nous ont invité à prendre l'apéro et le festival a commencé…Mieux! Elles ont poussé le challenge jusqu'à nous faire une vaisselle d'enfer pour nous laisser la maison impeccable. Nous avons regardé ces deux bouts de filles travailler avec cette envie de réussir, de prouver leur attachement à cette famille réunie autour de ce défit, étonnée de tant de sérieux. Tout fût simple, délicat, efficace. Leur signature fût sans doute ce dessert accompagné de brochettes de bonbons, petit détail cachant sans doute un message qu'il reste maintenant aux adultes de découvrir. Chapeau les filles! Vous nous avez enchantés…
Rédigé à 11H13 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je suis parti ce matin très tôt vers une contrée du département que je ne connais pas bien, mais dont j'avais préparé la visite l'année dernière, et pris par le temps j'avais dû remettre ce projet à plus tard. Le vélo dans la camionnette, profitant d'une canicule annoncée je me suis dirigé vers ces petits villages enclavés entre Clermont Ferrand et les Monts du Forez, dans la fraîcheur du petit matin. Les années précédentes je descendais les Dômes pour rejoindre l'autoroute, m'émerveillant à chaque virage de cette plaine qui s'éveillait tantôt sous la brume, tantôt dans l'éclat des lumières de la ville. Ce matin ces lumières je les voyais comme des guirlandes étincelantes accrochées aux flancs escarpés des vieux volcans. Et j'ai traversé ce voile de brume au travers duquel je m'attendais à trouver quelques vieux dinosaures hagards, sortis tout droit d'un film des sixtees du type" Le monde perdu". Le jour se levait doucement, en sens inverse les vacanciers rentraient chez eux, j'ai quitté l'autoroute pour arriver à la pointe du jour dan un petit village, lieu de mon départ en rando, où des maraîchers installaient courageusement leurs étales. Les premières côtes furent un peu pénibles à franchir, l'arrêt de mes sorties régulières début juillet m'ont cassé un peu le coup de pédale. Le premier col me démoralisa un peu quand je m'aperçu que l'appareil photo était resté dans la voiture. Toujours pressé d'en finir l'Alain. Un jour il finira par oublier de respirer. J'ai passé le deuxième col la mort dans l'âme au vu des paysages qui m'entouraient et que je ne connaissais pas. Ce sera une bonne raison pour revenir, avec Fab qui a d'ailleurs fait sa première sortie dans la semaine. Aux environs de Vic le Comte le panorama qui m'est offert achève totalement de me démoraliser. Vers l'Ouest c'est la chaîne des Puys dans sa totalité et le Massif du Sancy, que nous avons gravit également cette semaine, mais à pied, qui pointent leurs lignes de crêtes à l'horizon. Pas de regret, pour tout immortaliser, il m'aurait fallu un grand angle, on verra donc plus tard. La route de plus en plus boisée me laisse penser que je dois rouler sur les contre- forts des monts du Livradois Forez. Et quelques centaines de mètres plus loin, une pancarte m'indique que, bin j'ai toujours mon sens de l'orientation, même si j'oublie parfois l'essentiel.
La rando terminée je rentre sur une autoroute maintenant bien encombrée et je pense a cette canicule qui s'avance et ces records de chaleur annoncés. Impossible de passer l'après midi sur le balcon. Gimeaux semble agoniser, vidé de ses habitants. Mais cela n'enfreint pas la règle: on ne voit pas beaucoup de monde dans les rues du village, chaleur ou pas. C'est un village qui a des airs du Sud. Les chiens n'aboient même pas: il doit faire très chaud.
Rédigé à 18H41 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Sur le sommet de la colline, se dessinant sur un ciel bleu azur, j'ai vu mon premier chevreuil. Sur ma gauche le Puy de Dôme laissait s'échapper ses ballons multicolores, ils sélevaient lentement dans l'air frais, au gré des vents, libres, au dessus de la Chaîne des Puys. Y en a qui paient pour voir ça. Plus bas derrière moi, vers la plaine brumeuse, un paysan sur son tracteur retournait sa terre et juste ce ronflement à peine distinct dérangeait le silence matinal. Le soleil s'élevait lentement au dessus des montagnes de l'Est enveloppées d'un voile bleu. Torse nu, je profitais de cette chaleur innocente, j'étais bien. Les différents villages plantés ça et là sur les collines avoisinantes se réchauffaient après une nuit sans doute fraîche qui les avait engloutis durant quelques heures. C'était un bon matin, un bon matin pas pour rien et j'ai pensé à l'imbécile qui avait écrit qu'un matin, ça ne servait à rien, juste pour la rime et la frime. Moi aussi, un jour, j'avais écrit ça. Mais il a bien longtemps que je me suis contredit et que je sais être un artiste raté. On n'écrit pas ce genre d'ânerie , j'en ai la preuve aujourd'hui...
Rédigé à 16H37 | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)