Je me suis planté devant la porte vitrée et j'ai plongé mes mains dans les poches de mon jogging. Fabienne dormait en haut, essayant de récupérer d'une semaine éprouvante nerveusement. J'avais bien essayé de m'assoupir quelques minutes mais l'espèce de chien fou du voisin, un monstre qui nous détruit la vie depuis deux ans, s'est mis à aboyer après rien. Peut-être le brouillard dessinait devant ses yeux des formes bizarres qu'il ne comprenait pas. Rien à comprendre. J'ai bien essayé de parler de cela avec son maître, mais je pense qu'il est du même gabarit. Idem pour la femme du maître. J'ai fini par laisser tomber. A eux trois ils n'en valent pas la peine. Et je continue à regarder, en passant devant chez eux, ce chien idiot se lançant sur sa chaîne et en bout de course réaliser un saut périlleux pour se planter lamentablement le museau dans la poussière. Je regardais ce ciel gris, rempli de neige à venir, et je me suis demandé si une bonne carabine ne ferait pas l'affaire. Car ils ont tout essayé : collier anti- aboiements, ultra sons qui faisaient plus de mal à nos oreilles qu'à l'animal stupide, jusqu'aux pétards qui éclataient bien après les rugissements du monstre. Rien à faire. Il gueulerait comme ça jusqu'à sa mort, mais nous on serait plus là. En guise de pétard, à mon avis ils devraient lui mettre quelques grammes dans sa gamelle, on serait tranquille un moment, et qui sait? Bref, l'après-midi s'avançaient tristement. Cela avait commencé à midi, en ouvrant un super bocal de "coq au vin" de marque réputée. Sauf qu'une fois dans la casserole, deux minuscules morceaux de volaille se noyaient dans une multitude de quartiers de pommes de terre, et qu'à bien y regarder l'étiquette, le coq était tout simplement du poulet. Mais ça bien sûr, c'est toujours indiqué en petit. On s'est contenté de finir les restes d'hier soir, que notre voisine, invitée de passage, n'avait pas terminés. Quelques spécialités que Fabienne avait confectionnées avec amour. Et je me suis dit, en écoutant le chien, qu'il fallait, quoiqu'il en soit, toujours garder son calme. C'est à ce moment, qu'à une dizaine de mètres de la maison, la sirène dont j'ai déjà expliqué la puissance sur ce blog, s'est mise en route, réveillant Fab. Puis j'ai été promener mon chien, dont l'intelligence m'étonne toujours.
bravo pour la narration humoristique , j'ai bien sourit (et meme rigoler ) en lisant (3fois )... ça détend en ces longues soirées d'hiver !!!!!!!!!!!!!
Rédigé par : guy | lundi 13 décembre 2010 à 09H08
Voilà pourquoi, je préfère, définitivement, les... chats !
Rires...
Quand on habite en ville, on peut pester contre le bruit des mobylettes, des voisins du dessous qui crient et se jettent la vaisselle à la figure de préférence à minuit, les voisins d'en face qui hurlent sur le balcon, les voisins d'à côté qui regardent TV5 Monde à 3 heures du matin et qu'on regarde avec eux non qu'on é-cou-te avec eux... (!)
C'est dans ces moments là que je me prends à rêver d'une maison à la campagne...
Merci de me rappeler l'existence, dans cette campagne dont je rêve parfois, des voisins... et surtout de leur chien !
Finalement, pour l'instant, je garde mon appart en ville... et quand j'aurai des envies de meurtres (de tous mes voisins) je penserai à votre voisin de chien...
Sourires...
Rédigé par : Petite Voix | lundi 13 décembre 2010 à 18H39