Jules m’a donné un mal de crâne terrible. J’avais déjà
essayé « De la terre à la lune » sans avoir réussi à passer le
tiers du bouquin. « Avec Vingt mille lieux… » je suis arrivé au deux
tiers. Mais épuisé, j’ai renvoyé le livre au chaud entre ses collègues plus
fortunés que lui. Dans le style « étalage de culture », j’avais eu ma
dose avec les Rougons Macquart, pour lequel Monsieur Zola s ‘amusait
durant des pages complètes à nous décrire des environnements où l’on finissait
par se perdre d’ennui ( je me souviens de la description du jardin de l’abbé
Mouret…). Mais passionné par cette saga familiale j’avais été au bout des vingt
volumes, zappant, et je m’en excuse, quelques dizaines de pages pour éviter la
torpeur d’une lecture trop lourde. J’étais jeune à l’époque, et ma foi,
j’espérais bien le rester le plus longtemps possible. Dans la foulée, pour me
purger de cette assiduité littéraire, j’avais lu quelques Djan qui m’ont
rassuré sur mon niveau intellectuel. Hier soir, voulant rester quand même dans
la même époque et pour ne pas souffrir des nausées dues à un trop brusque
voyage au travers de l’espace temps, j’ai sorti « La petite
Fadette », qui devrait me ramener en douceur sur ma planète imagination.
A part ça, la vie continue sous un mois de Septembre beau
comme à son habitude, depuis que nous le vivons ici. Le blog atteint
allègrement sa quatrième année sous l’œil fidèle et attentif de quelques
lecteurs assidus. De temps à autre, lorsque notre fournisseur pense à réparer
sa liste de mise à jour, il m’arrive d’avoir quelques pointes de visites avec
au passage quelques mots gentils et sincères. Et depuis quelques mois j’ai deux
fidèles lectrices, dont je ne cherche pas à découvrir les secrets mais que je
visite également, et j’éprouve un sentiment bizarre de reconnaissance profond
pour ces inconnues qui me soutiennent dans cette lourde tâche qu’est l’écriture
autodidacte mais jamais inutile d’une tranche de vie. Il y a également les
membres d’une famille laissés là-haut dans les frimas nordistes et avec qui le
lien ainsi tissé m’aide à supporter la dure réalité de l’émigration. Je sais
que Petite Voix va me lancer son jeu de mot souriant, que Sonia (Il était une petite fois) cherchera à
élucider le sens que chaque chose porte en elle, que frère, neveux et nièces
attendront de bonnes nouvelles, s’inquiétant de la moindre allusion à une
quelconque tristesse. Z’en faites pas…tout va ben, y’a rien qui va mo, comme on
dit à Maubeuge. Sacré Jules Verne va…Mais quand même il aurait pu développer un
peu plus son fameux capitaine Némo. Dans lequel je me retrouve un peu…Mon Nautilus
à moi, c’est mon vélo.
Et puisque l'on est dans la littérature..."patoisante maubeugeoise " , n'oublie pas la maxime d'ici :
"N't'in fait nin ,ça va d'aller ....!!!.. "
c'est l'automne avec le retour ds ses couleurs chatoyantes sur le Nord et ... sur l'Auvergne.!!!!! guy
Rédigé par : guy | jeudi 23 septembre 2010 à 09H11
Très touchée... j'en reste sans voix ! ! !
Sourires...
Sentiment de re-connaissance partagé...
Heureuse d'être aux côtés de "Il était une petite fois"...
Et entre "Petite fois" et "Petite Voix" il n'y a qu'une lettre ! sourires...
Bon anniversaire au blog !
Je ne passerai plus en sous-marin, promis...
Sourires...
Bon vent, hissez-haut Capitaine...
Au plaisir de lectures et de partages...
Rédigé par : Petite Voix | jeudi 23 septembre 2010 à 14H28
Euh... Je n'ai jamais eu le sentiment de te soutenir d'une quelconque façon et si ce fut le cas j'en suis ravie mais mes visites sont purement égoïstes je ne retrouve le plaisir de lire un blog avec une telle régularité et assiduité que par chez toi.
Oui, il y a des choses inexplicables et c'est tant mieux.
Bises du Samedi à Petite Voix et à toi...
Rédigé par : Sonia | samedi 25 septembre 2010 à 09H53