Il y a des journées ainsi faites. Le matin c’est une
mauvaise nouvelle qui vous surprend au saut du lit, et le soir c’est une
naissance que l’on vous annonce. Exemple même de ce mouvement perpétuel que
rien, à mon avis, ne peut contrecarrer. C’est ce que l’on nomme les choses de
la vie. Et à côté de cela les médias nous apprennent à vivre dans une
désespérance et un pessimisme journalier, je ne sais dans quel but, mais il y
en a un. J’ai toujours une chanson en tête : Déjeuner en paix. Philippe
Djan, qui en a écrit les paroles, a merveilleusement bien cerné ce qui fait le
quotidien de chacun. S’échapper de cette ambiance cataclysmique que l’on nous
sert tous les jours est vital pour nous. Occupons-nous de ce qui nous fait
vivre vraiment : nos enfants, notre conjoint, nos parents, nos amis, nos
collègues…Cherchons à connaître la cause de nos conflits et si leur importance
vaut la peine d’y porter un regard. La véritable guerre commence chez soi. Sans
pour cela se désintéresser de la marche du monde, je pense que nous devons
prendre du recul face à toutes ces nouvelles plus affreuses les unes que les
autres. J’ai d’ailleurs reculé le fauteuil, je me tiens maintenant à plus de 2 m de l’écran TV. Qui est plat
maintenant chez beaucoup. Pas chez nous. On tient à y laisser un peu de
profondeur quand on regarde un programme qui nous plait. Dommage que ça
parasite un peu…
J'avoue m'être volontairement coupée de l'actualité de ce monde, même si je ne déjeune toujours pas en paix, mes batailles me prennent assez d'énergie...J'adore cette chanson, tiens, je vais écouter l'album aujourd'hui! Merci.
Rédigé par : Sonia | dimanche 06 décembre 2009 à 10H53
Cette chansons m'a toujours accompagnée. Il m'est arrivé de la fredonner souvent, notamment lorsque mes enfants se chamaillaient de bon matin.
C'etait finalement le bon vieux temps, puisqu'elles ne vivent plus avec moi.
Quant à la radio, ou à la tele, j'ai passee des annees sans les allumer lors des nouvelles, sans acheter des journaux. Je continue plus ou moins, car en France les nouvelles vous rattrapent ou que l'on soit. En commençant par les journaux gratuits dans le metro ...
J'ai l'impression qu'on sait tellement qu'on ne sait plus rien et je me demande si la mauvais humeur quasi permanente de beaucoup n'est pas due à cette avalanche de nouvelles, souvent mauvaises.
PS: J'aime beaucoup quasiment tout ce qu'écrit Djian.
Rédigé par : Lili Gertrudis | dimanche 13 décembre 2009 à 13H23