J’ai regardé le match de foot à la télé. Vous allez rire, mais quand le premier but a été marqué, j’ai levé les bras en l’air…et je me suis partagé une bière avec Fab. Puis j’ai pensé aux enfants, non mais, ça faisait un bail qu’ils attendaient ça. Faut dire que cette première mi-temps était plaisante à suivre. Mais bon, un match c’est 90 minutes (+5 chez les anglais) et j’ai bien cru que je ne digérerais pas ma krieg Belle-vue tant le nombre de mauvaises passes venaient alourdir le suspense en seconde période, d’ailleurs les blancs ont fini par marquer un but. Quand le coup de sifflet final a retenti j’ai soufflé un bon coup et j’ai fait sortir le chien. Suite à ça, j’ai passé une bonne nuit, événement qui a son importance pour être signalé. La journée s’en est ressentie et mon Dieu si ça pouvait toujours être ainsi je pense que j’atteindrais la retraite sans grandes difficultés. Mais voilà. La fille qui me suivait ce matin en voiture, ne devait pas bien aimer le foot, ou alors avoir des origines britanniques. Déjà furieuse que je prenne la priorité au premier rond-point à la sortie du village, elle n’a pas arrêté de me coller, cherchant à me doubler sur les côtés, au-dessus, par dessous et ce malgré les virages de la descente dont je vous ai déjà expliqué le bien fondé. J’ai fini par couper le désembuage de la lunette arrière, arrêter l’essuie glace et relever la position du rétro intérieur pour ne plus apercevoir ce faciès inquiétant qui m’aurait gâché ma victoire de la veille. Elle a donc du supporter, cette prolétaire un tantinet surbookée, mon pare-choc arrière et ce jusqu’au bas du col de la Nugère qui se termine par un virage juste fait pour tester la qualité des pneus de notre grand manufacturier régional dont je tairai le nom par peur de représailles chauvinardes. Non non rien a changé, me suis-je dit en essayant timidement de mettre les infos, chose que je n’avais plus fait depuis quelques mois, j’ai coupé moins de trente secondes plus tard. Puis au rond-point suivant, bingo. Une énervée du même gabarit me pique la priorité et surprises de me voir arriver sur elle, stoppe, tout de travers au milieu de la circonférence, semblant désolée de ne plus savoir que faire. Fallait continuer à ce train là, y’avait de danger pour personne, je vous vois arriver de loin, vous savez. C’est pas la première note que j’écris sur ce sujet. Je pourrais en faire un livre. Tiens pas plus tard que ce soir, une troisième qui double un 40 tonnes sur les zébras en haut du col, puis qui vire à droite sans clignotant. Non non mesdames, c’est bien la France qui a gagné et vos soirées vont être longues, mais longues…
ha super ce récit , plein d'humour ,j'ai meme rigoler avec l'épouse : il est en forle le frangin mais imagine que notre président aurait été Une Présidente aie aie aie aie aie ,!!!!!!!!!!! ( Gag )
Rédigé par : guy | vendredi 19 novembre 2010 à 17H39
Pardon pour la faute de français , tu me pardonnerais pas : il faut lire :"si notre président eut été Une Présidente ".. rectifié ...merci . guy
Rédigé par : guy | vendredi 19 novembre 2010 à 17H43
Heu si j'ai tout bien lu, y a que les dames qui conduisent "mal" ???
Rires...
C'est vrai, pour une fois que la France gagne, on n'a pas fini d'en entendre parler...
Dommage, ce n'était "qu'un" match amical...
Sourires...
Rédigé par : Petite Voix | vendredi 19 novembre 2010 à 18H10