Demain, au petit matin, je partirai pour la troisième fois
vers le Cézallier pour compléter la découverte de ce vaste plateau qui m’a
charmé pour ce qu’il a de mystérieux et d’envoûtant. Pédalant seul au milieu de
ces vastes étendues de verdure, j’essaierai une fois encore de retenir ces
instants précieux qui resteront en moi, comme le sont restées toutes ces
escapades réalisées au fil des années. J’en aurais à raconter, mais, mis à part
les connaisseurs en la matière, qui cela intéresserait-il ? Pourtant j’essaie,
d’une certaine manière de faire partager ces instants uniques, sans pour cela
rentrer dans des détails qui, bien que nécessaires, pourraient me faire sortir
de mon sujet. Car ce n’est pas de la réalisation d’une rando dont je veux
parler au travers de ces compte rendu, mais de cette recherche d’absolu qui m’a
toujours poussé à aller voir plus loin, plus haut, plus «autre-chose». Alors
comme toutes les veilles de départ, l’inquiétude de l’inconnu s’insinue
doucement en moi, faisant naître toutes ces sensations de défense intérieure
sans lesquelles aucune aventure ne serait menée à son terme dans de bonnes conditions.
La nuit sera courte. Tant mieux.
Il est de ces instants où l'infini approche le coeur de l'homme...
Cette balade a ce goût d'infini...
Que la route vous soit belle...
Rédigé par : Petite Voix | vendredi 20 août 2010 à 21H27