Depuis la semaine dernière nous avons suivi, pour la
quatrième année consécutive, la montée
en puissance de cette attente enfin récompensée par la victoire. Chaque
année nous avons vu les rues se colorier de jaune et bleu, nous avons vibré
avec les supporter dans les rues de Clermont, observant le spectacle d’un œil
toutefois distant, ne comprenant pas toujours le sens de cet engouement sans
limite pour un challenge sans cesse renouvelé. L’année dernière nous avons
senti le vent de la déception et du découragement souffler sur la ville lors de
la troisième défaite consécutive. Aujourd’hui, ici sur les hauteurs, le vent
souffle fort et les dieux ont déchaîné toute la matinée la pluie et le vent sur
les volcans. Mais ce soir, Place de Jaude, c’est un autre vent qui balaye les
faces noires de la cathédrale, c’est un vent de folie, de joie, de soulagement,
le vent de l’oubli, le vent de la victoire. Au milieu de 60000 personnes,
Vercingétorix brandit fièrement le drapeau aux couleurs de ses héros. Je
regarde cela sur le petit écran et je pense que cela fait quatre ans que nous
sommes ici. Ce sera une date qui marquera notre vie. Nous regardons tout ça
avec des yeux d’étrangers. Heureux pour nos hôtes.
Pendant qu'ici les rouges et blanc pleurent...
Face à des bleus et blanc qui rient...
Derby souvent incompréhensible à mes yeux...
Bravo aux jaunes et bleu !
Rédigé par : Petite voix | lundi 31 mai 2010 à 00H22