Tout vient à point à qui sait attendre. Depuis 2006, nos vacances dans les Cévennes, Fabienne n’était plus remontée sur son vélo. Faut dire que cette année là, nous avions fait fort. Nous avions traversé les gorges du Tarn et visité la région, gravissant cols et montagnes, dont le Mont Aigoual, un peu comme si au fond de nous, quelque chose nous indiquait que ces périples ne se répèteraient pas de sitôt. Depuis que nous sommes ici, je parcours donc seul les petites routes auvergnates, repérant chaque lieu intéressant, archivant chaque rando dans l’unique but de les refaire avec ma compagne, en espérant toutefois qu ‘elle en éprouve l’envie. Ces temps derniers, il est vrai que je commençais à désespérer devant sa moue déconfite chaque fois que je proposais une sortie cyclotouristique. Et puis voilà que vendredi soir, elle se met à aborder le sujet. Et hier matin donc, nous sommes partis vers la plaine de Limagne pour effectuer une quarantaine de kilomètres. Bien sur il y a eu quelques grincements de dents et de rotules sur le retour, mais dans l’ensemble, pour une remise en selle, cela s’est bien déroulé. Et puis je la connais la miss… d’ici quelques sorties elle sera devant, déroulant tranquillement ses braquets, sourire aux lèvres, avec cette facilité qui en a déconcerté plus d’un, dont bibi le premier. Son père était un fameux rouleur et avait ce même allant gai et motivant qui drainait les plus abattus. La génétique fait parfois bien les choses. Oui, hier, j’ai ressenti au fond de moi, comme un souci qui s’éteignait, un de plus, et je me suis senti plus léger. J’ai pensé aux balades que je n’avais pas faites pour rien et aux futures sorties sur ces terres volcaniques. Il faut laisser le temps au temps.
c'est tres bien "m'birouchette " mais l'prochain coup y faudra s'caffoter eun miette plus for.....ou alors boire eune bonne trapiste .....
Rédigé par : fichaux guy | vendredi 19 juin 2009 à 09H14