Premier week-end libre depuis avril…Il fait beau sur Paugnat, alors je prendsle vélo et en route pour le viaduc des Fades, à une vingtaine de kilomètres d’ici. Malheureusement en arrivant du côté des Ancizes un brouillard épais m’empêchera de profiter pleinement des paysages tout en contrastes que l’on rencontre dans les Combrailles. Mais cela ne fera qu’augmenter le caractère sauvage et mystérieux de cet endroit très encaissé qui a vu s’élever au dessus de la Sioule ce pont ferroviaire qui fut à son époque, voici plus d’un siècle, le plus élevé au monde. Quelques cabanes d’ouvriers et de vieux hôtels ont été conservés ce qui ajoute au calme environnant, une pointe de nostalgie et de réflexion nous replongeant dans ce qui a pu être une aventure industrielle gigantesque pour l’époque. Pas d’ordinateur en ce temps là… fallait voir juste dans ses calculs et quand les derniers boulons ont fixés à jamais les deux tabliers du pont, j’imagine que les ingénieurs du chantier ont dû s’éponger le front avec ferveur. L’ouvrage reste grandiose même après toutes ces décennies et les exemples d’ouvrages disproportionnés dont sommes habitués à voir les images sur le petit écran. Après quelques photos, il m’a fallut remonter de cette vallée encaissée ce qui n’a pas été chose facile, mais le soleil avait chassé les dernière nappes brumeuses et j’ai pu profiter pleinement de cette escapade touristique et instructive. Je vous laisse un lien au cas où vous voudriez en savoir plus sur cet ouvrage. http://perso.lesfades.mageos.com/frameset.html.
Pour les fans de Led Zeppelin, et pour rester dans le gigantisme, sachez que j’ai retrouvé l’objet mystérieux que l’on aperçoit sur la pochette de « PRESENCE». Ceci pour faire taire les détracteurs incultent qui insinuent que l’Auvergne est resté coincée à la « bourrée ».
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