C’est sans doute un triste samedi qui s’avance. Tenaillé par un mauvais mal de dents depuis un mois (le mal dedans, lui, dure depuis bien plus longtemps), c’est ce matin, à l’heure de l’apéro, que le dentiste doit faire son office. Bon, c’est pas la première fois qu’une partie de moi-même va être ôtée, mais l’angoisse ce cette douleur annoncée va grandissant au fur et à mesure que l’échéance approche. Je me soulage pourtant en pensant aux douleurs bien plus grandes qui peuvent exister et que ce petit tracas sera vite oublié. Du moins j’espère. J’ai pourtant tenu bon. Il y a dix ans, après un contrôle dentaire, on m’avait annoncé le pire pour les dix années à venir. Moi qui croyais à l’époque être irréprochable sur ce point de mon anatomie, j’étais tombé des nues ! Et puis les dix ans ont passé, aucune opération n’est venue perturber ma sérénité et de là à penser que j’ai fais perdre quelques belles sommes au corps médical il n’y a pas loin. Et fais faire des économies à la sécu. Le pire est peut-être à venir. Nous verrons bien. Voilà toujours dix ans de gagné, la mécanique tiens bons, à l’argus je dois bien valoir encore une bonne petite somme…
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