Nous commençons sérieusement à parler de l’achat d’une maison. Ce n’est pas une mince affaire et nous ne voulons pas nous précipiter. Nous aimerions redescendre « d’un étage » comme je dis souvent, redescendre un peu plus vers la vallée et un peu plus vers le sud. Peut-être est-ce dû à un besoin de lumière et de chaleur, éléments qui nous manquent par moment ici. Même si l’endroit est magnifique et reposant, le fait de se trouver en moyenne altitude génère quelques inconvénients. Les nuages bas gênent parfois l’apparition du soleil et nous baignent trop souvent dans une atmosphère qui ressemble à celle que nous avons quittée il y a quelques mois. Dès que nous descendons d’une centaine ou deux cents mètres, nous retrouvons un peu plus de clarté et nous nous sentons mieux. C’est pourquoi nos choix de future résidence se portent vers un lieu de vie plus ensoleillé, même si, je le sais, la chaleur n’est pas forcément mon alliée. Ce projet futur nous remet un peu de piment dans nos habitudes. Bien installés aujourd’hui, l’erreur serait sans doute de nous endormir sur notre confort. Nous devons continuer à nous étonner de chaque jour qui vient, c’est la seule issue pour ne pas replonger dans notre douloureux passé. Fin septembre j’attendrai les choix à faire vis-à-vis de mon travail…et d’ici-là beaucoup de surprises peuvent encore venir égailler nos journées. La raison oui, mais du risque aussi. Sentir vivre et revivre au fond de nous tout ce que nos contrariétés passées nous ont volé. Vivre un éternel recommencement.
J’allais oublier de parler de ma rando à vélo de mercredi, qui m’a mené au pied du Puy de Dôme. Je me suis planté face à lui, avec ma bécane, et le défiant pour un ultime rendez-vous, je lui ai chatouillé les orteils…il faisait moins le malin. Ce sera pour dans quelques semaines, au petit matin, entre 7h et 9h, un mercredi ou un dimanche, sans témoin, rien que lui et moi, pour un combat à sens unique, sans vainqueur ni vaincu.
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