J-12 J'ai pris quelques photos de ma petite ville. Lieux où j'ai vécu, travaillé,souffert,aimé,joué. La maison de mon enfance est délabrée et j'aurais aimé y pénétrer ne serait-ce que quelques minutes. Ressentir des émotions enfouies depuis plus de 30 ans bien au fond de mes souvenirs confus. Revivre quelques secondes l'insouscience de l'enfance qui me fit occulter les drames qui se jouaient dans la plus parfaite incompréhension. Oui, j'aurais aimé fermer les yeux et écouter...écouter simplement, et imaginer le bonheur possible...quelques secondes simplement. Mais le passé appartient au passé. Nous sommes locataire du Présent, modestes propriétaires de notre avenir. Je suis donc resté sur le trottoir et, comme je l'ai toujours fait, j'ai imprimé en moi ces lieux magiques qui me suivront là-bas. Dans ce nouvel environnement, plus jamais mon regard ne s'arrêtera sur un lieu connu, source de plaisir dévastateur. Je pourrai dormir en égoiste.Enfin.
Tu es grand, Alain.
Noble et Grand par tes sentiments et la manière dont tu les exprimes.
Par le juste ton pour le dire. Par l'exactitude des mots.
Je soupçonnais ta valeur, j'étais en dessous de la vérité.
Ta lecture me bouleverse. J'ai eu l'impression de respirer en même temps que toi devant la maison de ton enfance.
La vie t'a déchiré, elle te doit un meilleur lendemain.
Je t'embrasse et Fabienne aussi.
Rédigé par : Angelo | mardi 17 octobre 2006 à 19H32
Tu es grand, Alain.
Noble et Grand par tes sentiments et la manière dont tu les exprimes.
Par le juste ton pour le dire. Par l'exactitude des mots.
Je soupçonnais ta valeur, j'étais en dessous de la vérité.
Ta lecture me bouleverse. J'ai eu l'impression de respirer en même temps que toi devant la maison de ton enfance.
La vie t'a déchiré, elle te doit un meilleur lendemain.
Je t'embrasse et Fabienne aussi.
Rédigé par : Angelo | mardi 17 octobre 2006 à 19H32
J'avais profité d'un passage à Paris et sa banlieue cet été avec mes enfants pour retourner voir la maison de mon enfance, l'argument de départ pour 'trainer' mes enfants là-bas étant de leur montrer le trajet que j'ai fait à pieds durant de nombreuses années pour me rendre à l'école!!
Les distances changent avec l'age, et, bien qu'il s'agissait tout de même d'un trajet qu'aujourd'hui nos enfants trouveraient 'trop', cela m'a semblé bcp moins loin que le souvenir qui m'était resté!!
Pour la maison, elle n'a guère changée, si ce n'est certains arbres alentour qui faisaient la fierté de mes parents mais que les nouveaux venus n'ont pas désirés garder...
Nous sommes donc restés devant...Comme toi, je dirais:
"Nous sommes locataire du Présent, modestes propriétaires de notre avenir."...
L'avenir? qu'en faire?
De certaines de tes autres notes précédentes, m'est venue l'envie de te faire part, à toi qui semble sensible aux paroles de chanson, d'une de Gérard Manset:"prisonnier de l'inutile" en rapport avec tout ce 'matos' qui nous tient, nous englue dans un présent parfois trop lourd!!
Je chercherais les paroles et en ferais une note sans doute...Aujourd'hui si j'en ai le temps!
Adelphiquement.Evelyne.
Rédigé par : alibi-bi | mardi 24 octobre 2006 à 10H33