Franchir cent cols, quand on se dit cyclotouriste, cela n'a rien d'un exploit. Je dirais même que c'est peu, par comparaison aux pédaleurs chevronnés ,chasseurs de cols, pour qui cette bagatelle se réalise parfois en une saison. Pour moi, dès que j'ai franchi mon premier col, il y a bien longtemps, je me suis dit que ce serait bien d'être inscrit au Club des 100 cols, confrérie réputée du cyclotourisme, qui depuis a évoluée dans le challenge, puisqu'elle a mis à jour la médaille des 1000 cols. La région où je résidais alors n'était pas très accidentée et le seul col que je franchissais sans m'en apercevoir était le Col du Long Buisson, d'une altitude de 145m, se situant dans les environs de Bavay, dans le Nord. Ce n'est qu'épisodiquement, lors de concentrations fédérales dans des régions montagneuses, que je franchissais, comme je le pouvais, ces passages à l'appellation parfois reconnaissables lors des commentaires du Tours de France à la télévision. Pédaleur du dimanche, roulant toujours avec les moins rapides, je n'en nourrissais pas moins l'envie d'obtenir un jour cette médaille toute symbolique des 100 cols. Petit à petit je notais soigneusement, année après année ces petits exploits qui me menaient vers mon but. Lorsque nous sommes arrivés ici en Auvergne, la liste s'arrêtait à une cinquantaine de cols franchis durant les 25 dernières années. La première chose que je fis c'est de répertorier ces difficultés de cette région de moyenne montagne. Avec environ une quatre vingtaine de passages environ sur les massifs auvergnats, ce n'est pas le choix qui allait me manquer. Le compteur s'est soudain emballé et samedi dernier j'ai atteint la barre symbolique du quatre-vingt dixième col. Reste 10. Dont 5 à plus de 2000m. Pour avoir la médaille. Mais ici pas de hautes altitudes. Alors je commence à regarder vers l'Est, vers ces cimes enneigées dont l'évocation de certains noms font frémir les plus audacieux. Je me vois déjà faire le courrier à la confrérie. Et tout cela me semble une broutille, un projet que je m'étais fixé il y a près de trente ans, sans être certain de pouvoir le faire aboutir. Je n'ai eu qu'une fois l'occasion de franchir un col de haute montagne, c'était dans les Pyrénées, côté espagnol, le col de la Bonaigua et je me souviens de cette ascension comme si c'était hier, et il y a déjà plus de 6 ans . En voici le résumé: Téléchargement Recit brevet montagnard 2005
Heureuse de te lire à nouveau...
Je guette le 100ème...
Oui...
Rédigé par : Account Deleted | dimanche 09 octobre 2011 à 19H53