J’ai assisté, hier, à l’agonie d’une souris, blanche. Je
balayais (ben oui, encore) la plate-forme de chargement lorsque mon attention
se porta sur une petite forme blanche qui se déplaçait par saccades régulières
sur le ciment poussiéreux. Je cru tout d’abord à une boulette de papier poussée
par les courants d’air. Je m’approchai et reconnu la silhouette caractéristique
d’une petite souris, qui avait bien du mal à se situer dans cet espace sombre et encore silencieux
à cette heure de la matinée. Je remarquai vite les mouvements rapides de sa
petite poitrine et son immobilité devant moi, sans crainte aucune, me porta à
croire que ce petit animal était bien mal en point. J’approchai doucement le
bord de ma pelle et du bout de mon balai poussai la malade dedans. Je me suis
dirigé vers l’extérieur et doucement je l’ai déposée dans un endroit
tranquille. On n’aime pas être dérangé quand on meurt. Plusieurs fois dans la
matinée je suis revenu la voir, et devant cet animal, dont la respiration de
plus en plus rapide ne laissait rien présager de bon, je me suis senti démuni,
triste, vaincu une fois de plus. Dans
l’après-midi la souris avait disparue, et je me suis réjoui de savoir qu’elle
avait pu choisir un autre lieu pour terminer sa vie. Peut-être était-elle simplement
malade. Je ne sais. J’ai fais ce que j 'ai cru bon de faire.
Et cette nuit j’ai rêvé de mes enfants.
Je viens de me pencher sur le symbolisme de la souris blanche, je ne savais pas...Mais après avoir lu ton article je m'en doutais...
Rédigé par : Sonia | dimanche 12 septembre 2010 à 11H37
Moi non plus, Sonia, je ne connaissais pas, maintenant je sais...merci.
Rédigé par : aloun | dimanche 12 septembre 2010 à 21H35
...
Je souris...
Tu souris...
:o)
Rédigé par : Petite Voix | vendredi 17 septembre 2010 à 18H14