C’est à cause d’un film que nous avons regardé hier que je
parle de cela. La nuit du décès de notre premier fils, ma compagne m’a fait
remarquer, alors que nous rentrions chez nous, que sa montre s’était arrêtée.
Elle indiquait 3h30, si mes souvenirs sont bons. Je n’en fut pas plus étonné
que cela. Depuis l’enfance, j’ai appris à vivre avec l’incompréhensible, le
surprenant, sans pour cela être devenu un individu totalement dénué d’esprit
rationnel. Je cherche toujours à comprendre et à mettre bout à bout ces petites
choses de la vie ordinaire qui font qu’un jour et bien, on se retrouve entrain
de se gratter les cheveux devant un événement tenant de la bizarrerie sans que
cela tienne d’une folie quelconque. Le sujet du film donc abordait tout ce qui
touche aux TCI (Transcommunications instrumentales) et certaines scènes m’ont,
ma foi, remué les tripes. Comme par exemple cette histoire de montre. Ou de
radio se mettant en marche toute seule, phénomène que j’ai plusieurs fois vécu
et dont j’ai parlé dans des notes précédentes, à une époque ou je me demandais
si mon cerveau fonctionnait encore tout à fait normalement. Ce soir, le simple
fait de me poser la question, prouve à lui seul que, ça va, j’ai encore le sens
de l’humour, donc du raisonnement. Bien sur, après cette terrible épreuve que
nous avons vécue et qui, par sa teneur et la brièveté avec laquelle elle nous a
été infligée, je me suis plongé dans une littérature traitant de tout ce qui
touche de près ou de loin, aux choses de la mort. Dans une pareille situation,
je pense que beaucoup de personnes font de même, ne serait-ce que pour trouver
une explication, un soutien, une réponse. L’essentiel, je le conçois bien,
étant de toujours garder les pieds sur terre. Hum ! Donc voilà, j’en parle
ce soir, parce qu’un film assez bien fait m’a un peu remué et que trop de ces
petites choses vécues m’ont aidé à ne pas plier sous le poids du découragement.
Croire en quelque chose est une chose si formidable mais dangereuse à la fois.
Analyser cette croyance et en tirer l’essentiel pour notre développement
intellectuel ou physique ne peut que nous élever. J’aurais peut-être un jour
l’occasion de parler de toutes ces intuitions, phénomène aujourd’hui reconnu
scientifiquement, qui ont fait que JAMAIS, même dans les plus durs moments de
ma vie, je ne me suis laissé emporter par le désespoir, car quelque part
j’étais prêt. Bon, il faudrait que je stop là. Le reste n’intéresse que moi.
J'étais un être qui se voulait rationnel. Les nombreuses années vécues en Amérique Centrale m'ont fait vivre et accepter "l'irrationnel" comme une réalité.
Oui, "savoir" permet de ne jamais se laisser aller au désespoir.
Rédigé par : Lili Gertrudis | lundi 30 novembre 2009 à 22H11
L'imperceptible,
l'inexplicable, il est parfois difficile d'apprendre à vivre avec, quand on est très rationnel quand les choses nous échappent quand nous ne pouvons les maitriser, elles font peur et c'est humain...
Mais moi j'aime l'idée qu'on ne puisse pas tout expliquer.
Rédigé par : Sonia | vendredi 04 décembre 2009 à 09H23