Cela m’étonne encore aujourd’hui : pourquoi n’ai-je aucun disque des Stones ni des Beatles ? Pourtant les premiers ont été le support d’une grande partie de mon adolescence et par la même occasion de mes goût musicaux. Pas un morceau composé sans imiter un des riffs de guitare à la Keith Richard ! Bien sûr en étant très loin du compte, mais enfin, l’inspiration que ce guitariste à apporté et apporte encore à une génération de teenager en puissance est grandiose. De plus mon premier concert eh ben c’était EUX, en juin 76, à Bruxelles, lors de leur tournée européenne. J’admirais également la placidité du batteur, son beat régulier que l’on pouvait à l’aise suivre si on n’avait pas le talent d’un Phil Collins OU d’un Bonzo, malheureusement décédé à cette heure ( ref. Led Zep). Enfin, j’ai vu, j’ai entendu, mais sur mes étagères, aucune trace de pierres qui roulent. Pour les seconds, il m’aurait été difficile de voir, mais écouté, je l’ai fait lors de mon enfance, quand on entendait ces mélodies qui semblaient se démarquer de la daube ambiante que LA radio nous servait à l’approche de 05/68. Je me souviens que les copains disaient : « les paroles des bittles, ça veut rien dire ». J’ai toujours aimé la nouveauté. Et à l’époque fallait être bien équipé en hi-fi pour comprendre les paroles. Aujourd’hui ça va mieux. Mais en tant que passionné par cette culture dont je parle dans une note précédente, j’ai toujours pensé que c’était une goujaterie de n’avoir jamais dépensé un sou pour des mecs qui « en avaient ». Donc mes étagères sont vierges de toutes traces de passage de ces deux monstres sacrés du rock anglais. Mais bon, y’en a d’autres, la collection des Zeppelin, des Génésis (d’avant 74, je le répète pour la énième fois), des Ramones, bien sûr, des Talking Heads EVIDEMMENT, des U2  et pas mal d’autres aussi…Non, je ne suis pas un horrible conservateur ne vivant que sur ses acquis, car les groupes d’aujourd’hui m’intéressent pas mal. Sauf que. La magie n’est plus là.