Pour cette troisième édition de la fête de la musique sur les terres auvergnates, l’ami Fred nous a rendu visite, en compagnie d’un de ses amis. Bonne surprise que cette initiative de sa part, cela prouve que l’édition 2008 lui avait laissé un bon souvenir. Les deux compères sont arrivés le vendredi soir et la soirée, arrosée pour la circonstance de quelques bonnes bières belges, s’est déroulée dans une franche gaieté, cette gaieté si caractéristique des retrouvailles inattendues. Le copain qui accompagnait l’ami, ne m’était pas inconnu, car je l’avais connu lorsqu’il avait fait un stage dans l’entreprise dans laquelle je bossais, il y a 10 ans. Les chemins se croisent et se séparent puis se retrouvent, toujours, il suffit d’y croire.
Le lendemain donc, après une courte promenade dans la nature toute proche, nous avons pris la direction de Clermont, pensant y trouver quelques groupes en avance sur l’heure de la fiesta, mais en ville, rien que des préparatifs de fête, pour le lendemain. Quelques arrêts dans divers bars et disquaires branchés du vieux Clermont et nous avons passé une heure dans les rayons de la fnac où chacun y a été de ses achats pour se faire sa petite fête perso. Pour moi ce fut un Moby, un Kraftwerk et un Tangerine Dream de derrière les fagots. La veille déjà j’avais été gâté par mon fils qui nous a offert deux CD , un pour papa, un pour maman, deux très bons disques, le dernier Cabrel et le dernier Cold Play. Après ces emplettes, nous avons rejoint Fabienne qui, bien enrhumée avait préféré nous attendre sagement à la maison. Un souper sur le pouce, toujours accompagné de la Belgique, a fini de nous mettre en condition pour le lendemain. Ce lendemain a commencé avec une balade sur le puit de Paugnat avec le stagiaire d’il y a dix ans et le fiston, de quoi régénérer les globules rouges un peu mis à mal durant deux jours. Puis nous avons de nouveau rejoint la capitale Arverne, où, contrairement à la veille, la fête commençait doucement à réchauffer ce petit vent froid qui courrait dans les rues depuis deux jours. Nous avons divagué dans les rues durant plusieurs heures, au milieu des milliers de curieux venus s’abreuver de nouveauté et d’inattendu. Puis vint le moment responsable, celui où l’on se dit que demain il faut aller bosser, qu’il faut reprendre la route, que l’on resterait bien là à attendre le petit jour mais que des petits jours il y en aura encore beaucoup et que l’on aura bien l’occasion… que le petit stagiaire aura dix de plus et que la fête de la musique existera sans doute encore, avec ou sans Sarko.
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