Et les Hommes dans tout ça ? Je veux parler de cette population qui fait l’âme de cette région dont je parle un peu trop souvent il est vrai. Il est assez facile de décrire des paysages et d’essayer de transcrire avec plus ou moins de précision les sentiments qu’ils nous inspirent. Mais parler des Hommes est beaucoup plus délicat. Bien sûr, chaque région à ses modes de vie, ses traditions, ses coutumes et il en découle un caractère que je me garderais bien d’essayer d’analyser, vu mon modeste niveau intellectuel, quoique ce sujet m’avait valu un 13 sur 20 pour un devoir pour lequel je m’étais passionné, et qui m’avait coûté des heures de recherches assidues sur la question. Mais comme ce genre d’événement n’arrivait qu’une fois tous les 5 ans, disons que je me donnais à fond pour être tranquille et rester à l’ombre un bon bout de temps. Tout ça est bien loin et l’expérience m’a appris que les écritures scientifiques ne valent qu’au contact du terrain. Donc, non, je ne parlerai pas de mes nouveaux concitoyens. Je vous renvoie à la lecture des Astérix et Obélix qui vous en dira beaucoup plus et mieux que moi sur la question. Mais au fond, est-ce là l’essentiel ? Notre faculté d’adaptation doit nous permettre de comprendre les « autres », sans pour cela que l’on doive porter un quelconque jugement, qui de toute façon serait personnel et pas forcément judicieux. Moi, dans cette nouvelle contrée, je me sens bien, plus riche de ces différences qui nous éloignent parfois, mais qui au bout du compte gratifient la relation et la communication. Tout est question de temps, et quand on a la patience d’attendre l’esquisse d’un sourire, d’une parole, d’un geste, alors on est joyeux pour le reste de notre vie. Et le reste c’est du bla-bla. Et vive la France ! (…et les joueurs d’accordéyons !)
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