Après quelques jours de plein soleil, le ciel s’est à nouveau couvert mais le fond de l’air reste doux. Ce mois de mars commence on ne peut mieux. Demain, Fabienne commence son travail d’assistance maternelle et c’est avec impatience et sérieux qu’elle prépare sa première journée. Je souris à l’idée que, lorsque nous sommes arrivés il y a deux ans, elle était loin de penser à ce job. Elle quittait alors une activité d’animatrice sportive et croyait pouvoir continuer dans ce domaine. Mais les mois passant, le besoin de recul et de repos l’emportant sur l’envie de travailler à tous prix, petit à petit l’idée de retravailler dans ce secteur sportif s’est éloignée. Aujourd’hui elle retrouve en fait une activité qu’elle a abandonnée il y a 30 ans, lorsque nous nous sommes connus. Le métier d’éducatrice spécialisée auquel elle se destinait ne pris jamais forme, puisqu’elle abandonna ses études à la naissance de Nicolas. Voici donc une autre boucle qui se referme, après une suite d ‘évènements qui nous menèrent à cette conclusion. Je ferai, de mon côté, le maximum pour lui offrir les moyens de développer ce travail et faire en sorte qu’il se déroule dans de bonnes conditions. Depuis une semaine, trois demandes lui sont parvenues et l’ont mis en confiance. Y’a plus qu’à.
Moi j’ai décidé, avec le soleil de ce week-end, de me lancer dans une vraie saison de vélo et ce matin je me suis fait ma première sortie, en pensant aux copains de mon ancien club nordiste qui devaient, eux aussi, sortir pour leur première randonnée. Quarante petits kilomètres réalisés à faible allure, de quoi remettre la mécanique biologique en marche. C’est donc un petit tournant qui s’opère dans cette vie que nous ne voulons pas monotone. Si l’aboutissement d’un projet immobilier pouvait se mettre en place, ce serait un plus.
J’aurai sans doute à m’interroger sur la présence d’enfants à la maison. Je ne sais pas quelles seront mes réactions. Car des images reviendront à la surface. Peut-être cette situation permettra-t-elle un exorcisme naturel et salvateur. Et je préfère croire en cette éventualité.
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