Petite pause dans la recherche assidue et presque inutile d’un bien immobilier sur la toile. Nous avons visité quelques maisons, avons parcouru beaucoup de kilomètres, mais pour le moment rien ne correspond vraiment à ce que nous cherchons. Lorsque nous sommes rentrés dans l’appart que nous occupons aujourd’hui, je me souviens avoir dit qu’en sortir en serait plus difficile. Cela valait également pour l’environnement. Avec nos recherches actuelles, nous reprenons conscience des éventuels aléas de la vie urbaine, de la pauvreté d’un certain habitat traditionnel, ou du manque de sérieux des prix affichés qui ne correspondent pas du tout à la réalité. Bref, rien de facile, et j’en ai déjà beaucoup à faire avec mes pigeons au boulot, pour ne pas être, à mon tour, tiré au fusil…Mise à part ces petites désillusions, le reste n’est que pacotille…crack boursier à l’horizon, et alors ? Ce n’est pas avec ce que j’ai à perdre que je vais commencer à m’en faire…La Société Générale perd 9 milliards ? Ils m’ont viré en 80, je vais pas m ‘en faire pour eux, s’ils les ont perdus , c’est qu’ils les avaient…non, franchement, je me sens bien dans mes baskets…Et je suis de loin, au travers d’un blog conçu à cet effet, la campagne des municipales de mon ancien village. Je n’en tire aucun jugement, mais j’assiste, déçu sans être étonné, à une nouvelle bataille rangée des diverses personnalités concernées. Cela s’est toujours passé ainsi, comme dans beaucoup de petites communes, un mauvais remake de Don Camillo et Péponne…le sourire en moins. Cela tourne parfois au vinaigre, frôlant le drame. Même si la politique est nécessaire à l’homme, les déviations qu’elle entraîne, en ôte toute la dignité et la grandeur. Difficile et simple à la fois de comprendre cette phrase de Camus : « Ceux qui ont une grandeur en eux, ne font pas de politique… » C’est pourtant le même homme qui disait que pour s’affirmer," l’homme doit dire qui il est…"difficile à comprendre tout ça….bon je vais retourner à ma musique et mes rêves de maison habitable au bord d’une rivière, pour 80000 euros. (avec des montagnes), au son d’une musique techno…L’un n’empêche pas l’autre. Même à cinquante balais.
Commentaires