Novembre ou Juillet ? Quel temps fait-il dans le Nord ? Ici le vent et le crachin nous offrent un bien piètre tableau d’un été que l’on attend avec impatience. Cet après-midi, avec nos amis nous avons réussit à faire quelques pas autour du village, entre deux bourrasques de vent. Attendons, laissons faire Dame nature, se plaindre de trop ne servirait à rien. Il faut pourtant que le temps s’améliore pour pouvoir sortir le vélo et continuer mon entraînement. Je devrai pouvoir effectuer la montée du Puy de Dôme avant la fin Juillet. Je pense avoir pas mal de kilomètres de grimpette dans les jambes et cela suffira. Mais j’ai perdu un peu le sens de l’évaluation en ce qui concerne ces défis que je me lance. Les années précédentes lorsque je décidais de réaliser un parcours à vélo qui sortait de l’ordinaire, par exemple un brevet cyclomontagnard, je savais comment je devais m’entraîner, le nombre de kilomètre que je devais faire avant de me lancer dans l’aventure, l’alternance avec laquelle je devais enchaîner les petites et les longues randonnées, les moments de récupération…mais ici, vu les sorties pratiquement toujours sur des reliefs accidentés, je n’ai plus de repère. Ainsi je mets le même temps pour faire 30km ici que pour en faire 40 dans le nord. Où je pouvais faire 150 bornes pour travailler l’endurance, ici cela me paraît délicat. Alors je travaille la puissance. Je grimpe. Mais la puissance ne suffit pas. La volonté se mesure à l’endurance. Alors j’attends. J’attends comme bon nombre d’individus que ce satané soleil arrête de nous faire la tête et qu’il se décide enfin de briller pour tout le monde.
Commentaires