Bientôt 5 mois que nous sommes installés ici. Petit à petit les choses se sont mis en place. Comme des jeunes qui débutent dans la vie, nous avons meublé l’appart en recommençant tout depuis le début. La place étant limitée, nous avons dû opter pour la sobriété. De toute façon les lieux ne demandent pas de surcharge inutile et la simplicité, qui a toujours été, je pense, une de nos valeurs communes, nous a fait gagner pas mal de temps dans le choix des meubles. Cela ne veut pas dire que nos goûts soient identiques loin de là, mais dans l’ensemble cela ne s’est pas trop mal passé.
Pour ce qui est de nos occupations, là aussi chacun commence à bien se caler dans ses « baskets » ! Fabienne a trouvé un club de gym à sa mesure et s’y rend 2 ou 3 fois par semaine en tant que pratiquante. Si l’occasion se présente sans doute redonnera-t-elle des cours en tant qu’animatrice, mais pour le moment l’essentiel est de retrouver les bonnes sensations. Pour moi, après trois sorties en vélo, dont la première démotivante, j’ai également retrouvé le goût de l’effort solitaire et je sens bien que le virus est entrain de me reprendre. Je ressors les cartes, j’étudie les parcours, je me donne des objectifs… Ce sont des signes qui ne trompent pas. Reste à décider Fabienne de rouler avec moi. Nous avons fait de belles randos ensembles et nous en gardons de grands souvenirs…l’année dernière à travers les Cévennes, il y a deux ans le Col d’Aubisque (que madame s’est offerte sans entraînement…plus de 1700m quand même, excusez du peu…) et tous ces autres passages montagneux où sa facilité d’adaptation et ses « ronchonnades » me permettaient d’assurer sans trop de peine…Bref dans les passages difficiles elle m’a toujours accompagnée et je sais qu ‘elle ne sera pas contre le fait de continuer ces aventures de galériens. Je vais sans doute ouvrir un blog sur ce sujet ( les randos à bicyclette) car j’avais déjà pas mal écris là-dessus et cela pourrait intéresser.
Aujourd’hui nous avons gardé les enfants d’une sœur de Fabienne, Paul et Lucas. De tous les neveux et nièces de cette branche familiale, se sont eux que nous connaissions un peu moins. A nous de rattraper ce retard.
Reste à parler de Nicolas dont les dernières nouvelles sont bonnes malgré l’instabilité dans laquelle il baigne depuis 4 années. Nous restons à l’écoute et faisons en sorte que notre éloignement ne soit pas synonyme pour lui d’abandon. Il sait que nous sommes là. Mais il doit trouver lui-même les repères de sa vie future. Cela risque d’être long et douloureux, mais s’il y parvient seul il n’en sera que plus fort.
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