Fabienne ne donnera pas suite à ce poste qui lui a été proposé. Nous n’en avons pas besoin. Le travail pour elle ne doit pas devenir une contrainte à notre nouvelle vie. Ce matin, elle s’est levée à 4h pour commencer à 5h. Puis ce fût de la manutention jusque 9h. Mal de dos en rentrant et désarroi devant son horaire hebdomadaire qui ne lui laisse que le Dimanche de repos. Il ne m’a pas fallut longtemps pour deviner quelle serait l’issue de ce train d’enfer. Nous ne sommes pas ici pour cela et nous attendrons qu’une opportunité se présente sous de meilleurs hospices. Exit les scrupules vis-à-vis de l’employeur, si la situation était inversée, il n’en aurait pas autant. Pour le moment nous vivons normalement avec ma petite paye, pourquoi vouloir se compliquer la vie ? Ce soir elle tricote assidûment, sans se soucier de ce lendemain angoissant qui mine petit à petit le moral de l’ouvrier consciencieux. Là est l’essentiel : qu’elle nous tricote encore longtemps de beaux pulls, résultat et récompense d’une tranquillité d’esprit souvent mise à l’épreuve.
Quant à moi cet après-midi, je me suis fait le col de La Nugère. J’ai les bras grillés, les jambes lourdes et un kilo en moins, mais demain il n’en paraîtra plus rien. C’est sans doute une des dernières grosses difficulté que je réalise avec « ma bécane ». Le relief ici ne me permettra pas de l’emmener toujours avec moi, mais je la sortirai pour mes sorties d’entraînement en plaine. J’attends avec impatience le chèque que mon ancienne boîte doit m’envoyer pour mes trente ans de travail. Ce sera un petit cadeau que je me ferai : un vélo moins lourd pour mieux apprécier cette fameuse légèreté de l’être…. Téléchargement col_de_la_nugre.pdf : si vous aimez la bicyclette...
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