Il y a, couchées entre les pages d’un gros livre blanc, deux enveloppes. Elles contiennent chacune un trésor inestimable. Il est rare que nous allions vers ce livre pour déloger ces souvenirs. Ils reposent profondément et ne tiennent pas à être dérangés. Pourtant il m’est arrivé de les rendre à la lumière et de les tenir entre mes doigts. Leur légèreté précieuse m’incite à la plus grande prudence et je ne tarde pas à les recoucher dans leur monde immobile. Cela arrive quand le besoin de sentir, toucher, écouter me submerge sans prévenir. Alors, comme un animal, je tourne sur moi-même, ne sachant comment faire pour alerter mon maître qu’un état mystérieux s’empare de moi. J’imagine simplement qu’Ils me regardent et m’observent, guettant une bonne réaction de ma part. Le calme revient alors en moi et je peux, tranquille, continuer ce combat contre l’Absence et le Silence. La belle saison est maintenant bien installée. Je marche au milieu de sentiers fleuris et odorants qui me procurent la sérénité dont j’ai besoin. Et je me pose de plus en plus souvent la question : Comment se fait-il que nous ayons atterris ici alors que rien ne le laisser présager ?
Allez, cadeau, ces quelques fleurs sauvages qui accompagnent nos promenades….
Merci pour ces jolies fleurs. Merci aussi pour ce blog qui nous donne de vos nouvelles. Amitié
Rédigé par : Corine | lundi 14 mai 2007 à 09H23
Corine m'a devancé.
Moi aussi je voulais te remercier pour les jolies fleurs.
Rédigé par : Angelo | mercredi 16 mai 2007 à 20H31