Si j’étais un charpentier…

Toujours en direct du cybercafé de Maringues…heureusement qu’il existe car les plus proches sont à Clermont ou Vichy ! Ce qui me fait dire que l’idée d’en ouvrir un n’est pas forcément tributaire de l’importance de la ville. Cela permet aux jeunes, éloignés des grandes agglomérations et qui n’ont pas les moyens de se payer le matos informatique, de venir échanger, jouer…blogger ou simplement passer un moment sur Internet. Le mot « café » peut prêter à confusion car, comme par exemple à Maringues c’est plutôt un local-où d’ailleurs l’alcool est interdit- mais cela pourrait tout aussi bien être un resto, un pressing…je lisais dernièrement dans une revue spécialisée que beaucoup de blogs étaient mis à jour dans ces cybercafé…. Je suis donc là pour confirmer ! Mais revenons à nos moutons. C’est donc le troisième week-end en solitaire que je vais passer ici, et j’organise mon emploi du temps de ces deux jours afin de ne pas trop déprimer. Le beau temps aidant, tout devrait bien se dérouler. L’entretien chez Michelin s’est, à mon avis bien déroulé et en début de semaine prochaine je devrais avoir une réponse définitive. Mais 4h de tests écrits, plus 2h d’entretien m’ont donné un aperçu de la rigueur avec laquelle cette entreprise était gouvernée. Rien de comparable avec l’aciérie où je bosse en ce moment qui me rappelle à tous points de vue les méthodes de travail de nos usines nordistes « d’avant 80 » . Entraide, respect, écoute sont des sentiments que l’on y ressent très fortement sans qu’il y ait besoin pour cela d’une quelconque monnaie d’échange si vous voyez ce dont je veux parler. Restent les conditions de travail… travailler le fer dans une température environnante située entre –5 et –10 degrès n’est pas toujours réjouissant et cela me ramène vers ce premier boulot «  d’il y a 25 ans » dans une scierie ( ne pas confondre avec aciérie) ou nous passions les hivers à-10, -15 degrés, dans les courants d’airs et la boue. Pourquoi est-ce que, lorsque je parle de cette époque avec des copains, j’appuie toujours sur le fait que ce furent mes 5 meilleures années de travail ? Est-ce pour retrouver cet environnement que j’ai accepté ce poste actuel ?