Un chien n'en à rien à faire des dates, mémorables ou pas. Il ne fera donc pas le rapprochement entre certaines coïncidences Pyrus notre vieux compagnon de galère ne se doutera donc pas du trouble que son incident de parcours a provoqué chez moi. Cela s'est passé vendredi dernier, 17 juin. Nous étions partis en promenade et le chien , en bon terrier qui se respecte, enfonçait son museau profondément dans les fourrés lorsque le monstre a attaqué. Le berger allemand, bien que certain d'avoir le dessus, n'a même pas affronté sa proie de face, non, il a surgit de l'arrière, enfonçant ses crocs meurtriers dans les flans de notre fébrile York qui n'a rien vu venir. Si le maître du mastodonte n'avait pas rappliqué alerté par les cris désespérés de la boule de poils, je ne donnais pas cher de la vie de notre compagnon. Depuis trois jours, le petit animal supporte sa douleur, encore effrayé par cette attaque venue de nulle part, mais lourde de conséquence car elle brise en moi une image de sérénité qui m'habitait lors de nos longues promenades dans ces sentiers souvent racontées dans ce blog.
C'est peut-être l'image qui me restera de ce 17 juin. Comme celle d'un autre 17 juin. Et je suis content de partir d'ici. Poussé par le destin.
Nous vivons entourés de monstres lâches et peureux, venant de nulle part, mais toujours par derrière. Faîtes gaffe à vos enfants.
Pauvre petit Pyrus...
J'en connais aussi des bipèdes qui n'ont pas de courage et font les choses par derrière...
Arf... J'en connais oui...
Snif...
Des pensées...
Rédigé par : A chacun son ange | mercredi 22 juin 2011 à 07H22