Voilà donc cette semaine de congés qui se termine. Malgré de mauvaises nuits et des réveils matinaux à des heures où même les coqs du coin se sont sentis dépassés, j'en ai profité pour vaquer à des occupations qui m'ont permis de me vider l'esprit. Un peu de marche, une remise sur le vélo progressive, quelques siestes, une mise à jour d'un dossier à rendre la semaine prochaine pour le nouveau job, je glisse maintenant dans un état d'esprit tourné vers les semaines qui arrivent. Comment vais-je vivre cette période de déplacements dans différentes régions de France? Je ressens comme une excitation à l'idée de découvrir une autre forme d'activité, mais aussi un peu d'inquiétude quant au déroulement de ces absences loin de mes habitudes de vie. En même temps cela sera l'occasion idéale de me séparer petit à petit de cet environnement que j'ai un peu trop idéalisé durant une période. Sentimental et observateur acharné, voir contemplateur inassouvi, je sais que je n'en serai pas loin et qu'il me suffira de quelques coups de pédales pour venir me ressourcer au milieu de ces collines volcaniques. J' observais encore pas plus tard que cette après-midi, lors d'une pause méritée après une rando à vélo, cette chaîne des Dômes baignée par un soleil revivifiant, pensant que je n'étais qu'à quatre kilomètres de chez nous. Il y avait là devant moi La Nugère, La Louchardière, le Puy de Paugnat, Le Pariou, Le Puy de Côme, Le Puy de Dôme, Le Puy de Jumes, de la Coquille, Le Puy des Gouttes et Chopine et tous leurs copains dont j'ai oublié le nom…Sur ma droite le Massif du Sancy se dessinait tout au fond sur l'horizon, exposant ses sommets encore enneigés dans un ciel bleu azur. Impossible de tout immortaliser sur mon appareil photo. Ils étaient tous là, je me suis rappelé nos ascensions sur leurs pentes douces et boisées. Et à chaque fois que je les regarde me viennent ces souvenirs d'écoles primaire, quand l'instit nous parlait de ce massif central où se trouvaient des volcans. Et moi je dessinais des volcans, des éruptions, des montagnes coiffées de blanc. Et j'ai vécu à leurs pieds. Pas étonnant qu'il me soit si pénible de leur tourner le dos. Oui, je pense que ces déplacements obligés dans d'autres contrées vont être salutaires.
Voilà une région que je ne connais pas du tout et qu'ainsi je découvre, moi qui suis de l'océan, et où les montagnes sont "toutes pitites"... sourires...
Un bonjour matinal chaud et ensoleillé, avec un léger vent du sud qui donne une ambiance d'ailleurs...
Rédigé par : Petite Voix et Firefox | samedi 02 avril 2011 à 09H14
Changer d'activités est, à mon sens, synonyme de vitalité, de renouveau. Bon début de semaine! En attente d'avoir le plaisir de te lire (toujours cette belle écriture) avec de nouvelles expériences sur les routes de France.
PS:Le Massif Central est la région de mes ancêtres ... Je la connais peu,mais elle me plait beaucoup: j'ai un attraction particulière pour le volcans qui vient peut-être de mes origines.
Rédigé par : Lili Gertrudis | lundi 04 avril 2011 à 11H56