La semaine prochaine je serai fixé. Je saurai si je peux me préparer à affronter l'inconnu, si cette envie sous-jacente qui traînait en moi depuis quelques mois se vérifie ou si, comme un caprice trop vite assouvi, elle ne me laisse qu'un vague plaisir, celui justement de m'être fait peur, comme j'ai si souvent eu l'habitude de le faire. Plus je pense à cette nouvelle situation qui s'annonce, plus je sens renaître les forces qui me manquaient ces derniers temps. Quelques sacrifices sont d'ores et déjà à envisager. Les vacances! Ah ! ces chères vacances dont nous avions retrouvé tout le charme et dont nous commencions à préparer les prochaines péripéties. Pour cette année ce sera Auvergne pour tout le monde! Qui c'est qu'a dit "encore!"? L'année prochaine, si tout va bien, on retournera voir le Sud. Et puis, vous plaignez pas, ou je me fais muter à Boulogne. Non mais. Et le vélo, vous y avez pensé au vélo…La bonne idée que j'ai eu l'année dernière de faire tous ces kilomètres à travers ces paysages magnifiques et inoubliables. 22 cols j'ai franchi, la fleur aux dents, la tête dans les nuages. J'avais déjà préparé trois circuits pour la saison qui s'annonce, et ma foi, rien ne m'empêchera de les réaliser, si je rentre pas trop crevé de mes déplacements. Car ils vont me faire voyager ces bougres de nouveaux patrons. Vous allez voir du pays, qu'ils ont dit. Chiche! que j'ai pensé. C'est drôle, mais quand j'en ai parlé à Fab, elle a souri. Je ne cache pas que cet éloignement hebdomadaire et régulier durant les quatre mois que va durer la formation ne m'inquiète pas un peu. J'avais pris mes habitudes de pré-retraité ici. Petite journée de travail. Petite balade avec le chien, apéros du week-end…Tellement d'habitudes que j'avais commencé à m'en plaindre un peu trop au goût de certains… taines. Et il faudra apprendre aussi bien d'autres choses en matière de renoncement. Faire abstraction de cette nature à fleur de peau qui nous a accompagné durant toutes ces années, nous refaisant découvrir quelques valeurs négligées et même oubliées. Laisser cette étape de vie derrière nous, mais toujours venir y puiser tout ce qui nous a aidé à revire. Nous avons tellement appris en quatre ans. Et les enfants qui nous entourent aujourd'hui font résonner de leurs cris et de leurs rires l'évidence et la logique du résultat de cette longue quête d'espoir. Alors, vous pensez, les vacances...!
Si tu es comme moi ... Dès que je m'installe dans des habitudes ça me démange et je repars!
Rédigé par : Lili Gertrudis | vendredi 18 février 2011 à 21H46
Well well well ! ! !
To be continued !
Smile...
Rédigé par : P.V | samedi 19 février 2011 à 13H29