Je pensais ce matin dans la voiture:" c'est drôle on a l'impression que le Boss qui s'occupe de la météo tout là haut s'est dit il y a une semaine: tiens où j'en étais l'année dernière? Ah oui, je les ai bien mis dans la peine avec mon super hiver, reprenons donc notre travail…"et qu'après une super sieste d'un an il nous remettait ça de plus belle. Comme si le temps s'était écoulé l'espace d'une nuit. Car je n'avais pas encore descendu le col de la Nugère en …première! En seconde l'année dernière, je trouvais déjà cela énigmatique, mais ce matin, quand j'ai dû m'arrêter, calmement, passer la première et prier pour que mon ulcère n'implose pas avant le bas de la côte, j'ai trouvé cela dramatique. De l'autre côté du rail en béton, un poids lourd venait de se mettre en portefeuille et une file de voiture s'agrandissait au fur et à mesure que nous dans l'autre sens on faisait semblant d' être des Fangios maîtres de leur destin. Toujours dans la descente, sur la voie de dégagement, une voiture était garée et à l'intérieur la conductrice, cigarette au bout des doigt, se mordant le petit, attendait que ça se passe. Ah Ah, on fait moins la maligne, hein! 30cm de poudreuse et on perd ses moyens! J'ai eu comme une envie de m'arrêter et de lui demander si fallait pousser pour redémarrer. Et puis une petite heure après je suis arrivé au boulot, où deux camions chargés à bloc m'attendaient pour repartir vers d'autres aventures. Une bonne journée de labeur commençait, la troisième au bout de laquelle on ne me dirait pas:" vous pouvez vous barrer".
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