L’automne, depuis que nous sommes installés ici, est devenu la saison que j’attends avec impatience dès que les pentes boisées des volcans qui nous entourent commencent à prendre une douce couleur orangée. C’est durant cette période que nous pouvons nous rendre compte des centaines d’essences d’arbres différentes qui recouvrent les dômes. Les promenades de fin d’après midi avec le chien prennent des allures de balades poétiques au sein d’odeurs de pins, de feuilles mortes, de terre humide, accompagnée du crissement caractéristique de nos pas écrasant des milliers de glands ou de noisettes qui jonchent les sentiers. J’aime ce ciel changeant où de gros nuages font la course, tantôt s’amoncelant pour devenir menaçant, tantôt s’étirant au dessus des vieux cratères pour donner aux paysages environnants des allures inquiétantes. Ce sont des sensations dont je ne me lasse pas et avec lesquelles je me sens en harmonie. Nous sommes déjà pratiquement à la mi octobre et nous nous préparons à affronter notre troisième hiver dans ce petit pays que nous commençons à connaître bien. Tant de choses ont changé depuis notre arrivée. Tant de situations nouvelles qui en ont apporté d’autres comme s’il s’agissait d’un LEGO invisible manipulé par les mains protectrices d’un être divin. En parlant de LEGO, je pense à ce passage du « Monde de Sophie » dans lequel l’auteur explique à la petite fille, l’héroïne du livre, une certaine façon de voir la Vie.
Laissons donc ce grand manipulateur faire son travail. Faisons lui confiance, à défaut de trop la donner au monde des humains.
je n'ai pas lu le monde de sophie, il serait temps. J'irai voir cette histoire de légo. Pour le titre, c'est pas mal. Après tout, il faut appeler un chat un chat...
Rédigé par : Account Deleted | dimanche 11 octobre 2009 à 22H32