Cette dernière semaine de congé se termine sous une chaleur caniculaire. C’est notre troisième été ici, mais c’est la première fois que nous avons si chaud, même à 800m. Nous revenons à l’instant d’une marche à travers la campagne, dans une fraîcheur bienfaisante qui est entrain de tomber sur Paugnat. Il est 21h ce dimanche, demain le retour au boulot risque d’être difficile. Nous avons profité un maximum de ces derniers jours de liberté totale pour continuer nos balades en vélo ainsi que nos expéditions pédestres, revisitant en particulier un Puy de Pariou qui cette fois ( la première fois il ne faisait pas très beau) nous a dévoilé ses paysages environnants et son cratère majestueux. Le Puy de Dôme, son grand frère, nous est apparu plus imposant encore. Malgré tout j’ai encore dans la tête ces paysages rencontrés là-bas, plus au Sud. Sur le vélo ce matin, alors que nous filions un bon train dans la plaine de Limagne j’ai dit à Fabienne : « il ne manque plus que la mer à côté de nous… ». Difficile à oublier ce bleu à la fois sombre et éclatant qui mettait en valeur les côtes sèches et arides du littoral, et donnait la mesure de ces montagnes pyrénéennes, caillouteuses et rudes à cet endroit. Elles ne sont pas loin ces nouvelles aventures, il suffit simplement, un soir, de prendre la route et se dire : « après tout qu’est-ce qu’on risque ? ». Cette réflexion me remémore les pensées qui me venaient, il y a bien longtemps, quand, au retour de vacances en famille, mon envie de partir était déjà bien encrée en moi. Il y a eu des choix à faire à l’époque. Mais les douleurs auraient été peut-être moins difficiles à supporter. Mais non, tout devait se jouer là-haut dans le Nord, là où tout avait commencé. C’est peut-être là que se jouera la dernière scène d’un spectacle qui pour l’instant ne fait que s’écrire. Loin de toute influence, à la découverte de nouveaux horizons.
C’est peut-être ce que cherche tous les émigrants : une réponse au pourquoi de leur existence.
La reprise du travail est toujours un petit peu difficile!!!!! mais il suffit juste de penser que de reprendre le travail va te permettre de te repayer quelques jours de congés dans un futur proche, et là ça te redonne presque envie d'y aller plus vite!!!!!?????Avec ma petite famille, nous sommes partis goûter au bonheur de l'Ile de beauté, waouh!!!!! Vite, vite travaillons pour pouvoir y retourner, c'est l'objectif que nous nous sommes fixés, pouvoir y retourner, quelques jours, quelques mois, quelques années? ça se réfléchit, on pèse le pour et le contre et on y réfléchit
Rédigé par : Cathy | lundi 17 août 2009 à 15H36
Reprendre le travail ???hé oui c'était sublime car , comme le disez Cathy ,cela permet effectivement de faire des projets pour ........ repartir !!!!
Cela aura été un leav-motif durant mes 42 ans de boulot: travailler pour économiser "l'envelloppe de vacances"pour découvrir , et découvrir encore et toujours le maxi des belles contrées de Madame LA France en priorité ( et l'Europe à l'occasion ) .alors BONNE REPRISE ALAIN .......
Rédigé par : fichaux guy | mardi 18 août 2009 à 09H31