En attendant que ces Messieurs de TYPEPAD, l’interface avec lequel nous pouvons nous exprimer publiquement sur ce blog, trouvent un moyen encore plus compliqué de nous rendre service, j’ai passé mon temps à relire les premières notes, je me suis replongé dans cette période un peu folle et hasardeuse durant laquelle nous avons effectué notre migration. J’ai souris à la lecture de certains passages décrivant, un peu d’une façon collégienne, les détails concernant ce changement de vie. J’ai aussi été étonné par les certitudes qui entouraient le déroulement matériel de tout ce que nous entreprenions alors. Cette période avait un goût d’aventure, mais pourtant c’est notre histoire que nous étions entrain d’écrire. Plus de deux ans ont passé, la nature de ce blog, il est vrai, a un peu changé, devenant un recueil de témoignages, le miroir de nos émotions présentes. Les expériences humaines ce sont succédées à travers les différents emplois que j’ai exercé, et aujourd’hui, enfin stabilisé, je ne m’empêche pas de penser que tout peut encore changer, que la Vie ne s’est pas mis en « stand-by », que l’avenir peut encore nous appartenir. Fabienne travaille depuis un mois avec passion au contact d’enfants qui, quelque part, nous apportent une fraîcheur qui nous manquait un peu. Nicolas continue son travail d’adaptation dans son nouveau cadre de vie, et se donne quelque mois pour décider de la marche à suivre. Un de ses copains du Nord descend la semaine prochaine pour essayer de trouver du travail ici. Cela peut lui permettre de mieux envisager les jours qui viennent. La Vie continue donc, et je ne serais pas tout à fait sincère en disant que ça roule pour le mieux. Car je sens petit à petit une sorte de mélancolie provenant sans doute d’une impression d’inutilité, d’ennui, s’immiscer dans mes habitudes quotidiennes. C’est ce que je redoutais et à quoi je me suis préparé. C’est pourquoi il me faut vite un nouveau projet, une maison que nous ne parvenons pas à trouver, par exemple, pour que je puisse occuper cet esprit qui vagabonde un peu trop en ce moment. C’est vrai, je n’ai jamais su me stabiliser complètement, et c’est pas aujourd’hui que les choses changeront. Je suis en perpétuel mouvement. Un mouvement qui m’a fait perdre de façon on ne peut plus hygiénique, les trois kilos qui me perturbaient depuis une bonne dizaine d’années. Et ceci sans me priver des bons fromages d’Auvergne et des charcuteries merveilleuses que l’on trouve par ici. Ni de la bonne bière belge dont les deux dernières bouteilles sont parties ce week-end ! Amateurs de vrais régimes je vous attend chez nous…avec de bonnes chaussures !
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