Vers 17h, un coq perdu, et d’ailleurs je ne sais pas comment il est arrivé là, coquetait au bas de l’appart, sans doute à la recherche de son poulailler. Il est vrai que le vent souffle fort en ce moment, mais je doute que ce soit lui qui ait transporté ce volatile jusqu’ici. Je me suis mis à la fenêtre, ouverte pour l’occasion, et j’ai interpellé un jeune homme qui se trouvait un jardin plus loin, sans doute à la recherche de ce coq hardi (bière célèbre du Nord). Le jeune gaillard s’est approché et semblait tout étonné de voir le maître de basse cour à cet endroit, si loin de son territoire. Du haut de mon lieu d’observation j’ai prévenu : « il me gêne pas mais si demain il me réveille c’est la casserole assurée… » Tout le monde sait que le coq au vin est une spécialité auvergnate. « C’est certain … ! » l’éleveur en herbe m’a-t-il répondu. Mais sans oser toutefois s’approcher du volatile de peur de se faire pincer. « Je vais chercher son propriétaire, et avec ça qui fait pas chaud… » J’ai pas trouvé le rapport avec le coq. Mais ils sont pas bileux par ici. C’est pour cela que je ne me fais aucune illusion sur l’issue des recherches au sujet de la voiture de mon fils. Toujours est-il que quelques minutes plus tard, ils étaient deux à courir après le coq, la propriétaire avec des moufles et le jeune avec une cigarette au bec, (pas celui du coq, vous m’avez compris) histoire de se réchauffer. Le chanteur à plume dort ce soir près de ses ouailles et évitera ainsi bien des désagréments qu’une certaine idée de vengeance aurait peut-être provoqués, juste idée de soulager l’agréable dédommagement que le casseur du coin a proposé pour la voiture : 60€. Pour tout à fait rester dans l’absurde, domaine que je prédilectionne (oui je sais, Word, ça n’existe pas ce verbe…inutile d’user l’encre rouge…), j’ai allumé la télé pour Pyrus, le chien qui, en bas, dans le canapé, se remet d’une journée de solitude. Moi, de nouveau célibataire pour quelques jours, Fabienne étant remontée dans le Nord pour régler quelques formalités pratiques, je traîne ma souris sur les sites immobiliers, espérant trouver rapidement une maison, avant qu’ici, je ne retrouve une vache, un zèbre, ou tout autre spécimen dans la pelouse. Sans que les voisins sans inquiètent plus que cela. Mais chut ! L’humour est un mot tabou par ici.
il avait les pattes bleues ( le coq )??? si oui c'était un poulet de Bresse envolé jusque la et tu pouvais le faire à la crème .........c'est aussi bon que le coq au vin auvergnat .....!!!!!!!!!
Rédigé par : fichaux guy | samedi 24 janvier 2009 à 15H47