Alors que dehors un grand soleil nous invite à découvrir le réveil d’une nature toute proche, je ronge mon frein, sans jeu de mot particulier, coincé par une fièvre persistante depuis jeudi soir. Je ne sais pas d’où elle est venue celle-là. Pas de toux, pas de nez qui coule, pas de migraine…simplement quelques pics de température qui ont mis à terre mon projet de randonnée cycliste dans le massif du Sancy. Ce matin il y a une petite accalmie mais je préfère rester prudent et remettre à plus tard ce périple. De ce fait hier fut quand même une journée placée sous le signe du sport, mais le derrière sur le fauteuil, devant le petit écran. Je m’étais pourtant promis de boycotter ces JO, fidèle aux sentiments que m’ont inspiré les évènements politiques de ces derniers mois dans cette région du monde. Mais bon. Cela m’a permis de suivre les péripéties de notre Manaudou nationale, et de soupirer une fois de plus devant les lamentations et commentaires quelque peu déplacés de certains journalistes sportifs. Dans la vie d’un Homme c’est la fin qui vaut pour le commencement, attendons donc pour voir la suite…Attendons Septembre par exemple, pour voir si la météo de l’arrière saison me permettra de poursuivre mes projets vélocipédiques, et ne me fera pas raccrocher une bécane qui commençait à se dérouiller au fur et à mesure que les kilomètres s’alignaient. Après tout cette fièvre passagère n’est-elle qu’un petit avertissement m’indiquant de lever le pied suite aux sorties un peu poussives de ces dernières semaines…un peu de plaine me ferait peut-être le plus grand bien !
la fièvre, c'est parfois tout simplement le corps qui brûle des toxines :) et qu icombat l'infection que ces toxines ont déclenchée. courage! il y aura d'autres beaux jours, et d'autres belles routes!
Rédigé par : CHAOS | samedi 16 août 2008 à 11H43