J’ai encore dans les oreilles la voix de ce journaliste dont je parle dans la note précédente. Mais je dois occulter ce fait et consacrer mes pensées aux sinistrés de ces communes du nord, là-haut, chez moi. Je me demandais souvent, en voyant à la télévision des interviews de personnes éloignées de leur pays d’origine soumis à de semblables épreuves, voire pire, quels étaient ces sentiments qui faisaient naître cette révolte face à l’impuissance de l’éloignement, cette inutilité face à des événements qui demandaient une présence de tous les instants. Souvent les personnes pensaient rentrer chez elles, tout quitter pour se rapprocher de leurs semblables, assurer par cette présence un soutien sans faille aussi minime soit-il. Loin de cette terre à travers laquelle j’ai beaucoup navigué, et dont une partie de ma famille vit encore aujourd’hui, ce sont ces sentiments qui me submergent. Et je vis ce déchirement péniblement, confiant pourtant en cette force qui a fait se relever ce pays plus d’une fois, sans jamais en être réellement récompensé. Il est tellement petit ce journaliste de RMC.
Bonjour Alain,
je reviens te lire après le break des vacances.
Odette m'a raconté la belle fête pour la pension de Guy.
La télé m'a raconté le désastre de Haumont, et Guy m'en a montré des coupures de presse.
La roue tourne, à en attraper le tournis.
Bises à vous deux.
Rédigé par : AngeloTroudu | jeudi 07 août 2008 à 19H04
Re bonjour Alain
à la lecture de mon précédent commentaire je m'apperçois que ma signature est assez bizarre. C'est juste un télescopage avec un pseudo qui me sert pour d'autres correspondants.
T'en fais pas, tout est OK.
Angelo
Rédigé par : Angelo | jeudi 07 août 2008 à 19H07