Nous continuons à profiter de ces journées ensoleillées qui sont entrain de battre des records dans le Puy de Dôme et qui nous permettent, pour le quatrième Dimanche consécutif, de randonner dans cette nature en fête. Munis de guides touristiques et du nécessaire de survie (1/2 bouteille de Volvic et 2 barres de céréales), nous empruntons les circuits balisés et entretenus par de nombreux bénévoles. Nous avons élargi notre champs d’exploration et n’hésitons plus maintenant à nous rendre en voiture aux points de départ prévus, qui se situent assez loin de notre lieu de vie. Nous croisons beaucoup de randonneurs ou de promeneurs du dimanche comme nous. Cet après-midi nous avons emprunté « la vallée de Sans souci », une agréable balade aux abords de Châtel-Guyon, qui nous a emmené au milieu d’une forêt encore bien défeuillée, ce qui nous a permis d’observer certains points de vue, cachés lorsque les feuillages épais sont présents. On se rend également mieux compte des accidents de relief sur lesquels on s’aventure sans vraiment s’en apercevoir. Le parcours longeait un ruisseau qui a égaillé ce long moment d’abandon dans une nature tantôt fraîche, tantôt tiède, jamais agressive, nous offrant les senteurs d’une terre cherchant le moindre rayon de soleil pour se réchauffer et se préparer à ce printemps qui arrive à grands pas. Détail qui a son importance : le domaine forestier que nous avons traversé appartient à l’ensemble des habitants du petit bourg qui le surplombe, La Rochepradière, et chacun est libre de venir se servir en bois de chauffage ! Je vous joins la preuve de ces dires, au cas où vous douteriez de ma bonne santé mentale. Il y a des coutumes qui ne meurent pas.
Tout pourrait être parfait si nous ne traînions pas avec nous cette pensée vers un fils trop éloigné de nous qui pourrait, ici, reconstruire une vie à la hauteur de ses rêves, simple et lavée de tout cauchemar.
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