Il y a deux jours, j’ai passé la visite médicale pour ce nouveau job. Je vous passe les détails, celles et ceux qui ont la chance de travailler connaissent ce passage obligé devant les médecins du travail. Apparemment tout semble ok et sur ma fiche de rendez-vous, la mention « apte, à revoir dans deux ans » m’a une fois de plus fait sourire…simplement pour la simple et bonne raison que dans deux ans, nous ne savons pas où nous en serons. Tout peut aller si vite. Bref la visite s’est bien déroulée, un détail pourtant m’a laissé interrogatif, d’où cette note. A cinquante ans, j’ai dû une fois de plus parler des parents, de leur santé et de l’âge de leur décès. Je me suis plié à cet interrogatoire incontournable, mais le docteur parût surpris lorsque j’annonçai avoir perdu mes parents la même année, à trois mois d’intervalle. Il me regarda quelques secondes, d’un air dubitatif, comme si j’allais m’amuser à délirer sur ce genre d’événement. J’étais près à lui dire que, oui, Ça pouvait arriver, qu’il avait fallut vivre avec, que la terre avait continué de tourner, non mais dit donc, avec quel mauvais œil il m’a regardé celui là ! A la question : vous êtes marié, j’ai dit oui, à la question avez-vous des enfants, j’ai dit oui, à la question combien, j’ai dit 1, quel âge, j’ai dis 27 ans, éteint le projo, la fête est finie. J’aurai pu répondre trois. Mais je ne sais plus ce qu’il faut répondre à cette question, lorsqu’on nous la pose. Si j’avais dis trois, la suite aurait donné : quel âge…et je vous jure que je les sentais à côté de moi tous les deux, me chuchotant à l’oreille : « laisse tomber, qu’est-ce que ça peut lui foutre, il te connaît même pas… » C’est vrai quoi, toutes ces questions, à quoi ça rime. A part ça, les yeux, les oreilles, ça roule, la prostate, non pas d’antécédent familial ( j’en sais absolument rien !)… pour les vaccins, ne tardez pas à vous mettre à jour…Nous avons pensé tous les trois : rigolo va… N'empêche, j'ai préféré la version télévisée des années 70 au film que nous avons regardé hier, malgré les longueurs. Nécessaires.
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