20h30, je démarre l’ordinateur. Un petit tour sur les blogs en cours, puis essai d’écriture. Rien. Auparavant j’avais bien évidemment démarré un peu de musique. Toute une série de morceaux de Techno enregistrés il y a une dizaine d’années. Et depuis que la musique tourne je reste là à écouter cet enchaînement de sons, et cela suffit à ma soirée. Difficile de s’échapper lorsque l’on est pris par ce déferlement de mélodies synthétiques qui vous scotche au fauteuil. C’est grâce aux enfants, qu’il y a une dizaine d’année donc, j’ai fais le pas vers cet autre univers musical. Mes préférences furent longtemps vouées au Rock’n roll, mais au début des années 90, petit à petit, je me rendis compte que l’engouement pour cette culture me quittait peu à peu. Esprit bien trop occupé par soucis d’autre importance. Ce vide ne me quitta qu’au bout de quelques efforts sur mes a-priori musicaux. J’avais aimé Kraftwerk, été voir Tangerine Dream en concert, j’étais intéressé par la nouveauté en général, donc cette approche de la Techno ne fut pas vécue comme un traumatisme. Bien au contraire. Après avoir goûté au bouillon, je demandai la suite du festin. Tout retour en arrière fut alors impossible. Dès que je voulais repasser un CD qui avait bercé notre jeunesse, je trouvais cela complètement hors de sens, sans consistance, pompeux ! Et puis les enfants ont commencé à écouter autre chose. Nico vira Jamaïque, Damien voua un culte à Eminem, seul Sébastien qui composait un peu sur ordi resta encré électronique. Question d’âge aussi, donc de maturité. Puis les évènements se précipitèrent. Plus de compos de Sébastien. Et du jour au lendemain la musique qui s’arrête. Plus de goût à rien. Ni rock, ni Techno. Ecoute d’une oreille distraite des nouveautés à la radio. Puis après l’uppercut en général on reçoit un crochet qui nous envoie au tapis. Plus question de musique, simplement une convalescence personnelle en attendant que l’envie reviennent d’écouter du son. C’est ce que je fais ce soir, pendant le téléthon, mais j’ai eu la mauvaise ou bonne idée de mettre de la techno. Alors :
« Je reste là sans bouger
A attendre je ne sais quoi
Je n’ose rien leur demander
Car je n’ai plus grand’chose de toi
Rien qu’une ombre
Qui surgit de l’ennui
Rien qu’une ombre
Qui surgit de l’oubli… »
…paroles que j’avais écrites vers les années 85/86…
Sans doute difficile à lire cette note. En dehors de toutes règles bien établies. Mais que voulez-vous. Il faut rester soi-même. Sacrés mômes…
Commentaires