A force de l’observer par toutes ses faces, il fallait bien que je me décide pour ce rendez-vous. J’avais élaboré ce projet comme un défit personnel, comme l’aboutissement d’une longue attente qui avait commencée il y a une vingtaine d’année, lorsque mon beau-père, cyclotouriste chevronné, m’avait parlé de cette ascension mythique. Depuis à chacune de mes visites dans la région, j’ai regardé cette masse imposante, avec une seule idée en tête : venir à bout de cette pente gravie par d’autres célébrités mémorables. Plusieurs fois nous avons cheminé à pied vers le sommet en empruntant le chemin muletier. Lorsque nous traversions la route macadamisée, je regardais ce pourcentage impressionnant de dénivellation, me demandant si je serais capable de suivre les traces de celui qui m’avait initié à la pratique du cyclotourisme. Ce mercredi matin, 1er Août, en donnant les premiers coups de pédales sur cette rampe vicieuse, je savais que la tâche aller être difficile. Mais le duel se transforma vite en une complicité profonde, le volcan m’offrant à chaque virage, un spectacle titanesque à la hauteur de l’effort fournit. L’indescriptible, le merveilleux est toujours difficile à atteindre, mais tellement grand pour qui a les moyens et la peine de les chercher. Je n’ai pensé à personne lorsque je suis arrivé là-haut. Je n’ai pensé à rien, sinon à ces 40 minutes passées en compagnie d’une nature qui m’avait fait attendre si longtemps. Ce n’est qu’après…
J ‘ai bien du mal à redescendre sur terre…mais d’autres projets se mettent en place dans mon esprit. Une page se tourne.Téléchargement monte_du_puy_de_dome.pdf
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