VU DU BALCON : ARCHIVES

juste une mise au point

Une note en vitesse du cybercafé de Maringues pour faire le point...Hier dans la même journée, deux bonnes nouvelles. La première c'est l'appart que nous avons trouvé, à Paugniat, en plein milieu du parc des volcans (y'z'ont plutot intêret à rester tranquilles ceux-là). Superbe corp de ferme entièrement remis à neuf. La seconde c'est le boulot qui commence lundi. Je suis super pressé et j'ai pas trop le temps de m'étendre. Le proprio de l'appart m'a dit qu'il y avait l'ADSL là-haut et c'est tant mieux...Je pourrai ainsi épiloguer à mon aise dès que nous serons installé, courant janvier... je continuerai néanmoins à vous tnir au courant à partir de maringues quand je serai de passage...je vous laisse une photo de la super acièrie dans laquelle je vais m'éclater un max en attendant mieux...petit à petit l'oiseau fait son nid...

Le jour se lève.

A gauche, l'aube se détache sur les Monts du Livradois Forez dont certains cols ont salué mon passage à bicyclette voici quelques années de cela. Le ciel est pur et laisse espérer une belle journée. A droite, Clermont  s'étire dans la grisaille humide,écrasée par la masse imposante des Monts Dômes. Ces cols attendent mon passage. Au milieu de ce tableau tout en contrastes, Moi en voiture, qui me rends à un rendez-vous matinal pour une visite immobilière. La voiture file sur ce tronçon d'autoroute de quelques kilomètres qui me permet de contourner la ville. A gauche, le rouge, à droite le noir. Et sur le ruban humide séparant ces deux mondes, des milliers de lucioles filant à leur ouvrage. Il me faudra à peine 10 minutes pour passer du Nord au Sud, mais que ces instants semblent merveilleux. Au fur et à mesure que la clarté monte en puissance elle écrase et fait refluer cette petite nuit qui semblait vouloir prendre ses aises sur la ville et c'est une petite pluie qui baigne maintenant les derniers retardataires. Je suis presque arrivé et je dois virer sur ma droite pour me rendre à Ceyra, petite bourgade au sud de Clermont. Je me retrouve ainsi face à ces masses imposantes d'anciens volcans, au creux desquelles se lovent toutes les petites localités avoisinantes. Le photographe cherche l'instant pour prendre la photo qui fera la différence. Je n'avais pas mon appareil, et de toute façon il ne m'aurait servi à rien, artistiquement parlant. Mais l'instant était là. Un arc-en-ciel se dessina soudain sur un fond de brume, prenant naissance au delà de la ligne de crête, survolant de sa courbe la ville soudainement devenue fragile, et allant se perdre dans le plafond bas des nuages matinaux. Le soleil, derrière moi maintenant, finit d'éclabousser les collines volcaniques, les habillant d'une somptueuse chevelure rousse d'automne. J'ai profité de cet instant magique, l'imprégnant au plus profond de moi-même, écoutant discrètement la radio qui passait en boucle l' annonce de la Mort de Mr Noiret. Uranus. Maringues. Noiret. Le lien  était fait. Une coïncidence de plus, dira-t-on. Un coup de klaxon tueur me ramena à la réalité du code de la route. C'est alors que le chroniqueur parla de la victime du match de foot à Paris. L'arc-en-ciel dura encore un petit moment puis le jour acheva de se lever.

Mosquito coast

Et me revoilà en terre nordiste...le temps pour moi de faire le point sur l'avancement de notre projet et zoup! je refile vers mon nouveau monde! Bon je n'irai pas à dire que je vis là-bas en pays inconnu mais les impressions que me procure cette incursion dans ce nouveau mode de vie ressemble étrangement à une découverte dont on voudrait extraire les moindres secrets. Seul pour l'instant, je vagabonde au fil des paysages nouveaux  et tout, autour de moi, semble prendre la forme d'une seconde naissance. Je ressens cet esprit de liberté que je pensais avoir perdu définitivement. Je sais que cette période ne durera pas, mais je tiens à la faire durer le plus longtemps possible. Une chose est certaine, je ne pense pas aborder cet avenir de façon trop pragmatique. Notre passé est trop lourd à porter pour vouloir en faire une copie conforme. Je veux rester maître de ces années qui vont suivre mais ne mettre personne en danger. Référence à "Mosquito Coast". Même si je me sens bien durant ces quelques heures passées ici près de ma compagne, j'ai également envie de vite retrouver cette nouveauté revigorante qui me redonne goût à la Vie. Et j'ai peur de cet épilogue que je sais proche. Ce blog m'a permis de maîtriser en quelque sorte des pulsions qui pourraient être plus destructrices que salvatrices. Il y a tant à connaître du monde et de ses locataires, je devrais dire propriétaires, tellemnent aujourd'hui je ne me trouve aucune excuse pour ne pas en rester le Maître. Référence à Léonardo!!! Bonne nuit

Bagdag café

En direct du Cybercafé de Maringues(63).Lieu sympa. Je termine ma seconde semaine de prospection et je viens enfin de trouver un petit appart d'étudiant sur Chatelguyon. Dans ce petit nid douillet je pourrai prendre un peu de recul et cette fois-ci rechercher un lieu de vie définitif sur ces terres volcaniques. Demain je reprends la route du Nord pour aller y chercher quelques affaires. Ma compagne redescendra sans doute avec moi pour prendre ,elle aussi, "la température" du pays.Parlons météo justement. Depuis ce matin souffle un vent très fort sur la plaine de Limagne et de ce fait tous les arbres se sont dénudés. Mais ce vent est chaud et sa puissance est le seul lien commun avec notre vent des plages du Nord. J'entendais à une table de bistrot, des personnes se plaindre de ce"vent du Nord" qui leur prenait la tête. Je ne leur souhaite pas de connaître un jour ce souffle de bise que nous connaissons dans nos plaines nordiques, pénétrant  jusqu'au plus profond de ses entrailles le passant qui ose se risquer à une suicidaire ballade de santé. Je me souviens de ces jeux d'enfant, noyé dans le vent, seul compagnon de jeux pour qui aime l'Aventure imaginaire. Souvenirs aussi, que mes regards inquiets scrutant l'horizon chargé de gros nuages noirs filant à toute allure vers des lieux inconnus. Mais je m'attarde un peu trop sur un passé que je veux quitter. Il me tarde de connaître les différents aspects de ce climat que certains disent ici "rude" dont je pense pouvoir en accepter les ardeurs. Petit à petit donc je prends pied et mes habitudes dans ce "Nouveau Monde" au rythme des couchers de soleil sur le Mont de Mercure. En direct du cybercafé de Maringues, un endroit bien sympa. Si vous êtes de passage, n' hésitez pas à y faire une pose. Vous reprendrez les choses à la base.

Or des rails...vl'a l'tram...!

Bonne nouvelle  : Clermont Ferrand est calme. Nous avons eu cette impression il y a quelques jours de cela, en nous promenant dans le centre ville. Un calme parfois troublant, dérangeant et inhabituel pour une ville de cette importance. Il n'y a plus ce bourdonnement incessant de moteur que l'on perçoit au centre de toute grande agglomération. Le métro fonctionne à titre d'essai mais on peut déjà se rendre compte que l'amélioration de la qualité de vie sera sensible. Je ne parle que du centre ville, évidemment, car la périphérie reste à l'image des grandes métropoles...éreintante! Les rues du centre ont donc été rendues aux badauds qui profitent allègrement de cette espace qui leur appartient désormais. Après avoir subi les foudres de la modernité galopante, ce moyen de déplacement qui voici encore quelques décennies semblait obsolète ,reprend ses droits et avec quel panache, apportant par la même occasion de l'eau au moulin de ceux qui pensent qu'il n'y que les imbéciles qui ne changent pas d'avis!  Quant à nous, nous avons terminé cette semaine de prospection qui fût, si on peut employer ce terme, formatrice. Notre timidité de collégien lors de nos premières investigations s'est vite transformée en une assurance certes encore un peu maladroite mais qui nous aidera sans aucun doute à mieux cerner nos problèmes lors de nos prochaines démarches. Pour ma part, après avoir passé ces deux derniers jours dans la triste humidité nordiste de notre pays natal, je dois repartir afin d'être opérationnel au cas où un travail se présenterait inopinément. Mon âme de solitaire va une fois de plus me servir dans les moments de solitude que je vais passer à attendre que notre installation prenne forme. Mais, dans ce pays, je pense que nous allons nous y fondre, Fabienne retrouvant ses racines instinctivement et moi écoutant de tout mon être cette nouvelle espérance couler dans ce projet commun de lutte contre l'engourdissement. La Vie est un éternel projet.

Uranus

Premiere note en direct d'Auvergne...de Maringues exactement, là où a été tourné Uranus. Il y a quelques mois, très tôt le matin, j'avais entendu parler à la radio de cet ouvrier qui avait "pris son compte" à son usine et avait ouvert un cybercafé à Maringues...M'y voici donc installé, résidant temporairement à quelques kilomètres d'ici, Luzillat très précisément. Ces derniers jours ont été consacrés à la recherche d'un logement et je me suis rendu au rendez vous pour le boulot que ma charmente belle soeur avait pris pour moi...Les évènements devraient donc se précipiter dans les jours qui suivent...je ne serai pas long pour cette première mise à jour....je tenais à vous signaler ma présence sur la toile...la prochaine note sera plus longue...

Hissez haut, SANTIA A NO...!

Cette note ne sera pas la dernière, mais je pense que je ne pourrai pas continuer à tenir cette rubrique régulièrement dans les jours voir les semaines qui arrivent. Nous partons en éclaireur demain matin vers l'Auvergne. Il est 5 h, je ne sais pas si Paris s'éveille, mais je sais que moi j'ai envie de profiter au maximun de cette journée qui s'avance. Ces deux derniers mois ont passé très vite, malgré notre impatience à voir les choses évoluer. La semaine qui vient de s'écouler a été consacré aux petites réceptions en tout genre. Comme je l'ai déjà écrit nous  étions très impliqués dans la vie associative de notre petite ville et partir "en voleur" n'aurait pas été sympa pour toutes celles et tous ceux qui nous ont soutenu durant ces trois dernières années. Ce midi il y a une petite réception en mairie, et ensuite nous partirons sur la pointe des pieds. Deux évènements se sont produits ces deux derniers jours. Deux copains qui n'ayant plus donné de leurs nouvelles et ce malgré les évènements que nous avons traversés, ont tenu à nous faire part de leur embarras devant ce manque qui leur a pesé. J'aurais pu laisser la Porte fermée. Cette absence de nouvelles , voir de soutien m'a énormément pesée dans les moments difficiles. L'amitié avait(je parle au passé, c'est pas un hasard) une importance extrême jusque je m'aperçoive que les sentiments n'étaient pas immuables mais que cela ne dépendait pas toujours de notre nature, la faute étant dûe bien souvent aux Eléments perturbateurs qui viennent à l'encontre de notre nature profonde. Un jour nous doutons, cela prend du temps, puis il est trop tard pour agir. "Le doute c'est le début de la fin" encore une phrase toute faite dont je ne connais pas l'auteur, mais qui m a beaucoup appris. Donc, voilà, les copains sont pardonnés et leur conscience leur appartenant, je pense qu'ils en feront bon usage. Je vais donc terminer cette note en espèrant qu'à la prochaine je pourrais vous parler en direct de l'Auvergne et vous entretenir de notre installation...A BIENTOT .

No comment

Des bloggers se posent la question: pourquoi ce nouveau départ ? La question est légitime devant tant de non-dits, de mystères , de sous-entendus...mais pour le moment je ne peux dévoiler les raisons de ce changement de Vie radical,qui pour certaines personnes de mon entourage, parait inconscient, bien qu'ils connaissent, eux, "l' état des lieux"! Je ne cherche pas à entretenir quelque suspens que ce soit. Ce blog se terminera le jour où, tranquilles, "nous poserons les valises" pour profiter d'un repos attendu depuis longtemps. Alors il y aura explication vis-à-vis de vous chers bloggers que je respecte, vous sachant à l'écoute au hasard de la Toile. Pour le moment je continuerai à peindre des tableaux afin que chacun de vous puisse imaginer à son aise l'issue de cette rubrique régulière. Dans quelques jours nous faisons une première incursion chez les copains de Vercingétorix et je ne pourrai plus vous faire part de nos péripéties. Il me faut un pc portable. Soyez donc patients, ma pudeur décidera pour moi si oui ou non je dois Parler. Je continuerai donc à mettre des majuscules là où il n'y a pas lieu d'être, des images pour éclairer les zones d'ombre, et j'écrirai des phrases remplies de fautes d'orthographes et de syntaxe afin de prouver ma sincérité. Je ne suis pas ZOLA mais j'ai lu les Rougons-Macquarts...il y a 25 ans...de quoi me préparer à l'incontournable...Voilà, Evelyne...si tu as un peu de patience reprend tout au début et attend l'épilogue...

Il est libre Max.

Toussaint. Cette journée est également synonyme de souvenir. Dans tous les sens du terme. Enfant, c'était un peu pour moi jour de fête,car,résidant à proximité du cimetière, je consacrais la journée à observer les allées et venues des centaines de badauds qui,enveloppés dans leur manteau d'hiver, venaient honorer leurs défunts, les bras chargés de végétation multicolore. Parfois nous recevions de la famille, pas forcément dans le cadre de ce jour de mémoire,étant donné qu' à l'époque, si mes souvenirs sont exacts, ce cimetière était exempt (ou alors ils ne se pressaient pas au portillon) de membres de notre lignée familliale. Une génération aura suffit à combler ce manque. L'humour peut servir parfois à mieux nous confronter à la réalité et je dois avouer que je ne vois pas d'autre méthode pour exprimer aujourd'hui cette nausée qui, jour après jour, fait de l'ordinaire un combat perpétuel. Donc voilà. Ce jour de Toussaint sera un jour anniversaire de plus car je me souviendrai plus tard que ce 1er Novembre 2006 fût le début pour nous d'une nouvelle VIE.