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Rédigé à 20H09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Après un rapide coup de froid ce week-end, la douceur est revenue sur le balcon. Je m'y prélasse de longues minutes, bouquinant dans le silence fragile de ce soir d'automne un peu inhabituel. J'ai passé une grande partie de la journée à survoler les sites dédiés à la recherche d'emploi, petit sourire aux lèvres, sans inquiétude. Ce soir je suis content d'avoir appris un nouveau mot: impétrant. C'est Arnaud lors de son passage sur France 2 au 20h qui me l'a mis dans le tuyau de l'oreille à trois reprises, me prenant sans doute soit pour un sourd soit pour un demeuré. Comme je pense avoir encore une bonne oreille, je crois qu'il a raison sur la seconde solution. Mais bon, s'il veut continuer à être le candidat le plus a gauche de la gauche va falloir qu'il remise son langage avocatien au placard, car il n'y a pas que des bacheliers qui souffre de la crise économique. Malgrè tout, je l'aime bien moi cet avocat robindesboitesque qui a l'air de se donner à fond pour des lendemains auxquels il a l'air de croire passionnément. C'est des gens comme ça qu'il nous faut, un petit dépoussiérage s'impose aujourd'hui et le bien parler donne un peu de sérieux. C'est bien connu. D'ailleurs si j'avais un groupe de rock à créer aujourd'hui, je l'appellerais:" Les Impétrants". Lourde charge à moi alors de ne pas devenir "les imcompétrants", non …heu incompétents, heu je m'empêtre un peu ni prêtez pra trop d'improtance, zut j'ai la langue qui fourche…allez, sans rancune Arnaud et bon vent…et ne devient pas incompétent. (plus haut que son derrière). Là excusez moi , mais je me suis lâché.
Rédigé à 20H58 | Lien permanent | Commentaires (1)
C'est vrai, j'me suis toudi bin amusé à vélo. J'm'rappelle qu'onf'zo des tours à n'en plus finir autour des peupliers d'l'rue du cim'tière et cèto à sti qui fzo les plus belles cabrioles. On r'rvenos bin souvent avec nos reux in 8 et ons'fso taper su les douilles. Mi m' vélo à l'époque ito nin fringuan. Comme on navo nin d'sous à'l mojaun, j'm'in allo avec l'gamin Ségo al décharge des Roquelles ayu qui zon caché du pétrol pindin in momin. Véridique. On n'da même fait un quinchon: la java du pétrole. Soit disant qui sto trop profond pour daller l'quaire. Ca f'é rin, j'in connais qui ont trouvé là l'bonne excuse pou daller boire un coup ou deux, à gilot justemin. On n'en parlo y'a nin si longtemps qu'ca!( voir note du 30 09) Mais r'venon a no vélo. On f'so étou des grandes escapades à Villers Sur Nicole, comme on diso à l'époque. Mi j'croyo qu's'éto parce qu'un moviard de bas ch'mins, qui dvo s'aplait Viller , avo déshonnoré une fille du nom d'Nicole, un jour d'ducasse. Qu'on est biête quand on est tiot! En fait l'pat'lin i s'appelle Villers SIR Nicole, tout simplement parcequ'in Messire du nom d'Nicole il est vnu d'meurer là durin des années. Céto y'a longtemps, bin avant qu'on invente l'vélo. Alors nous, tous les guaroutes dl'parapette on alo cueillir des jonquuilles d'l'bois d'Villers, pour faire plaisir à no mamam. Mais quand on arrivo chez nous, et qu'on voyo l'état d'nos jonquilles onsto ni four fière. Mais ça n'fé rin, on séto bin amusé quand même! Et l'soir j'regardo m'vèlo qu'javo rafistolé comme j'avo pu avec c'que j'avo trouvé à l' décharge et j'été contin'd'mi. L'gamin Sègo cèto un bon à rin àl'école mais y f'zo des merveilles avec nin grand'chose. Et grâce à li bin au'd'jourdu j'pédale tin que j'peux pour 'm' souenir de c'temps là. Et les vélo ont bin quingé! Une d'fois d'plus: NIN MI!
Rédigé à 18H40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Franchir cent cols, quand on se dit cyclotouriste, cela n'a rien d'un exploit. Je dirais même que c'est peu, par comparaison aux pédaleurs chevronnés ,chasseurs de cols, pour qui cette bagatelle se réalise parfois en une saison. Pour moi, dès que j'ai franchi mon premier col, il y a bien longtemps, je me suis dit que ce serait bien d'être inscrit au Club des 100 cols, confrérie réputée du cyclotourisme, qui depuis a évoluée dans le challenge, puisqu'elle a mis à jour la médaille des 1000 cols. La région où je résidais alors n'était pas très accidentée et le seul col que je franchissais sans m'en apercevoir était le Col du Long Buisson, d'une altitude de 145m, se situant dans les environs de Bavay, dans le Nord. Ce n'est qu'épisodiquement, lors de concentrations fédérales dans des régions montagneuses, que je franchissais, comme je le pouvais, ces passages à l'appellation parfois reconnaissables lors des commentaires du Tours de France à la télévision. Pédaleur du dimanche, roulant toujours avec les moins rapides, je n'en nourrissais pas moins l'envie d'obtenir un jour cette médaille toute symbolique des 100 cols. Petit à petit je notais soigneusement, année après année ces petits exploits qui me menaient vers mon but. Lorsque nous sommes arrivés ici en Auvergne, la liste s'arrêtait à une cinquantaine de cols franchis durant les 25 dernières années. La première chose que je fis c'est de répertorier ces difficultés de cette région de moyenne montagne. Avec environ une quatre vingtaine de passages environ sur les massifs auvergnats, ce n'est pas le choix qui allait me manquer. Le compteur s'est soudain emballé et samedi dernier j'ai atteint la barre symbolique du quatre-vingt dixième col. Reste 10. Dont 5 à plus de 2000m. Pour avoir la médaille. Mais ici pas de hautes altitudes. Alors je commence à regarder vers l'Est, vers ces cimes enneigées dont l'évocation de certains noms font frémir les plus audacieux. Je me vois déjà faire le courrier à la confrérie. Et tout cela me semble une broutille, un projet que je m'étais fixé il y a près de trente ans, sans être certain de pouvoir le faire aboutir. Je n'ai eu qu'une fois l'occasion de franchir un col de haute montagne, c'était dans les Pyrénées, côté espagnol, le col de la Bonaigua et je me souviens de cette ascension comme si c'était hier, et il y a déjà plus de 6 ans . En voici le résumé: Téléchargement Recit brevet montagnard 2005
Rédigé à 15H32 | Lien permanent | Commentaires (1)
J'en avais marre de faire des textes bourrés de fautes d'orthographe , de grammaire , de syntaxe et tout le tralala alors je me suis dit qu'il fallait que je me lâche un peu. Alors j'ai eu l'idée de raconter ce petit épisode de la vie quotidienne, celle qui est la notre aujourd'hui, et pour ce faire, pourquoi ne pas utiliser un dialecte inconnu à ce jour, car ce n'est pas tout à fait un patois, le chti comme on le parle du côté de Mombeuge (Maubeuge). J'aurais pu approfondir, par exemple, écrire"par'zu" plûtot que au dessus, mais il faut penser aux lecteurs du fin fond de l'Ardèche, de Bretagne et d'Alsace qui aurait sans doute mis un temps fou à vouloir traduire tous les termes biscornus de cette langue nordo-wallon, flammando picarde qui aujourd'hui encore et surtout, permet de supporter les affres de la misère et du désintéressement social de nos politiques intellos. Nous ici, nous le parlons encore entre nous,cela nous transporte à travers le temps et l'espace. Pas besoin de fermer les yeux. Notre baraguinage fait le travail. Sourire aux lèvres, même dans les moments difficiles. Comme si la peine était mineure et la mine, nous on connaît. Bon tout ça pour dire que tantôt il vous tombera une historiette de ce type, sans explication, juste pour le fun. Pour rester dans le sérieux et pour me rendre un peu utile, je ne peux que vous recommander ce livre , si vous avez envie de faire une bonne lecture. Il vous en dira plus sur les Hommes, plus que tous les manuels de philo traitant de l'humanisme et de l'existentialisme. Une lecture simple et tendre qui fait réfléchir sur nos sentiments. Bref, il continue de faire chaud, hier j'ai franchi 4 cols dans les environs d'Ambert et la fièvre du vélo m'a repris. Dans la fraîche solitude sombre des forêts du Livradois j'ai traîné mes pensées et mes réflexions sur les lendemains qui arrivent, et demain, justement, j'entame ma première période de chômage bien méritée, sans scrupule ni crainte. L'autre, chez Pole, me l'a vivement recommandé: on va pas vous embêter. Qu'il m'a dit.
Rédigé à 20H42 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Non des d'zome, qui fait ko rossi. J'ai dit à Fab, "j'alouille l'kien et on va s'balader…" Nous sommes daller par les sentiers d'terre à travers l'campagne. Ces prom'nades à pied m'rappelle'té toudis m'nenfance quand j'parto avec les jumeaux pour aller boire d'l'gueuze à Gilo. On traverso les pâtures, on sauto aud'ssu des barbelés et bin souvent on r'veno avec des trous à nos marrones et les godillos tout trempés, c'qui f'zo ko bout du compte bin l'gueuze on lavo bin mérité. On n'davos du courage à daller ainsi à pied durant des kilomètres. Jean Marc li, il avo de l'chance, i sto cornnard, comme on disait car y rintro jamais bredouille. Soit y trouvo toudi des champignons, soit des pissenlits. J'crois bin k'séto pou s' faire pardonner et pouça ito béni des Dieux. Mi c'éto berzik, po'd'balle et balayette, j'rintro toudi bredouille et j'devo pindin des heures inventer des carabistouilles pour mucher nos escapades… C'est à tout ça qu'j'pinse kin j'promèn'm'kien. Audjourdu, chu ko rintré bredouille. Din nos sentiers, l'long des fossés y'a plein noyer et des gailles à leur pied. Alors on in ramasse et on les minge séance tenante. In moment ine davos tell'min que Fab m'a dit d'les mette d'm'casquette. Din les poches d'm'chort ça f'zo un effet du tonnerre vu qu'jai des finé guibolles et un chort dixcoup trop grin pour mi. J' ai donc r'tiré m'capio et j'ai ramassé autin d'guaille qu'je pouvo pour m'vanger d'm'nenfance malheureuse. Puis nous sommes rintré. A l'intrée du villâge, nous avons emprunté eun' petite rue ayu qu'les vignerons y zont leurs caves. On diro qui les ont interré pou nin qu'on les voi.Pi elles sont bin fremé, vous savez. Tout l'ong d'l route qui descendo assez bien, yavo les restant d'l' vinasse qui zavo nettoyé et qui coulo l' long les caniveaux. L'kien kavo soif d'puis belle lurette avo une langue on oro dit un kaméléon à poil. J'n'sais nin si il la laissé trainé dans l'rigole toujours étil qu'il s'est mis à éternuer et à perdre l'équilibre. Mi j'rigolo plein m' pense. J'n'sais nin si c'es les vapeurs qui traino dans' l'rue ou les effets du soleil sur m'tiete qui étot découverte d'puis un momin. Toujours est-il que j'ai voulu r'mette m'casquette sans penser aux gailles qui avo d'din. Berdaf! Tout est kéyu par terre et l'kien à fait un bon d'in mette. Je me suis dit qu'jéto vraiment in bon à rin et j'ai ramassé c'que j'pouvo. J'me suis dit aussi k'javo nin kingé d'un poil d'puis m'nenfance et kséto la l'principal. C' est à tout ça que j' pinse quand j' proméne m' kien.
Rédigé à 20H37 | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Les tracteurs sont passés, leurs remorques chargées à raz- bord du raisin fraîchement cueilli. Dans les petites rues du village, ça sent le vin, sans doute celui dernièrement mis en bouteille par les modestes vignerons. Nous promenant sur les collines au petit matin, nous avons vu ces dos courbés s'affairer dans ces petites parcelles de vignes disséminées sur les douces collines entourant le village. Le soir, sur les terrasses, ça piaillait, ça riait, ça jouissait: le vin serait ce qu'il serait mais il leur appartenait, petits propriétaires privés, et toutes leurs autres richesses n'avaient, ce soir, pas aussi d'importance. Tous avaient participé, amis, familles, étrangers. Et nous savons ce soir ce qu'est un "village vigneron". Du haut de mon nouveau balcon, c'est ce que je vois et entends. Dommage simplement que les deux cabots d'à-côté, aussi mal éduqués que leur maître, gâche cette fête à coup d'aboiements irréalistes. ( Ca me fait penser que j'ai prêté un livre à une copine en 79, et qu'elle me l'a jamais rendu...)
Rédigé à 20H29 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
J'étais tranquille, j'étais pénard…Je coupais tranquillement ma pomme en quartiers réguliers, soigneusement épluchés, sitôt qu'un était terminé, je le dégustais avec avidité, quand on se contente de peu, la moindre bouchée a des allures de festin. Je prenais ma pose et profitais du silence du réfectoire, désert à cette heure de la nuit. Sur la table quelques restes de saucisson fromage, pâté peut-être d'alouette, Guillaume, Guillaumette, chacun en mangera et Guillaume restera. 3 litrons de rouge, vides. Sans étiquettes. De ce vin d'auvergne qui vient d'obtenir l'appellation d'origine contrôlée on se demande bien par qui. Le petit vieux est entré, avec ses allures d'Astérix, s'est dirigé vers le saucisson, m'a dit je t'empreinte ton couteau sans que j'ai eu le temps de dire ouf s'en est coupé un bout et l'a enfourné dans son gosier lèchant avec délice mon couteau dont le goût de pomme ne l'avait apparemment pas gêné. J'ai regardé mon couteau. Puis j'ai regardé le quartier de pomme qu'il me restait à éplucher. J'ai regardé l'heure. Ca faisait dix minutes que j'étais là. Les autres sont arrivés. La conversation allait bon train: la météo, les pourris du gouvernement, et les fainéants à qui on donne le RSA SANS LES FAIRE BOSSER. Astérix a dit: Plutôt que de les assister on devrait les abattre. Je me suis revu dix ans en arrière dans le bus nous conduisant à un match de foot à Lens. Ces supporters sang et or c'est les Lillois qu'ils voulaient exterminer. Sarajevo à côté c'était une partie de plaisir. Je regardais toujours mon quartier de pomme qui commençait à jaunir lamentablement. Je pensais au jeune qui m'avait dit en m'envoyant manger: prend ton temps!
VERIDIQUE: j'ai eu envie de prendre mon chlas et de faire un massacre à la hauteur de mon âme d'indien qu'on m'a dit que j'avais il y a trente longues années. C'était un tout petit couteau, un peu ébréché, apparemment il était pas le seul, et il sentait le saucisson. Je l'ai passé sous l'eau, et doucement je l'ai essuyé devant Astérix qui se demandait pourquoi je prenais tant de soins à faire briller cette lame. Puis j'ai englouti le dernier quartier de pomme, avec ses pesticides. Me voyant arriver dans l'atelier, le jeune m'a dit : déjà!
Rédigé à 18H08 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Je sais que je vais en faire bondir plus d'un , d'une, au clair de la lune…Mais comment voulez vous que je crois en ce que je vois, j'entends, poils aux dents…Usine, heure du repas, temps de pose, une demi-heure: sitôt assis,avant même de sortir le casse-croûte, ils sortent, non pas le revolver, parfois cela vaudrait mieux, mais le ail phone. Moi 54 ans, 20 dans la tête et dans la voix(surtout au téléphone), je n'insiste même plus pour c-o-m-m-u-n-i-q-u-e-r . Je déguste mon sandwich banane, comme à dix ans, les yeux fixés sur la table, qu'ils aillent se faire voir! Un gouffre générationnel. Je ne sais pas qui ils sont, ce qu'ils pensent, d'où ils viennent. Leur planète miracle, celle dont on nous ventait les mérites dans les 80's, années de leur naissance ou idée de procréation, cette planète donc doit tourner bien loin dans un univers dont ils ne soupçonnent même pas l'existence. Même pas un trou noir. Rien. 0. Peau de balle. Ils s'apprêtent à vivre ainsi, sans manger, à taper des messages à longueur de vie, entre-eux. Poils aux yeux. A se complaire dans cette guimauve de solitude et de petite mort permanente. Je suis un vieux con. Poil au front. Et demain je mangerai une pomme avec ma tartine. Hummmm!
Rédigé à 20H56 | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
C'est parti pour un week-end 11 SEPTEMBRE 2001. Si on me demande ce que cela m'évoque je dirai que je suis resté sous les décombres et que je suis toujours vivant. Je veux dire que c'est inutile d'essayer de me conditionner, je viens de virer justement les vieux journaux que j'avais conservés, au cas où ça pourrait servir à quelqu'un. Tu parles. J'avais gardé des dizaines de cassettes audio, des dizaines de cassettes vidéo, des dizaines de bouquins, pas sur cet événement, mais sur le monde en général, ce p….de monde qui court à sa perte et à mon avis pas assez vite puisque le petit écran flambant neuf que je viens de nous payer nous rappelle que ça sert à rien de tout garder puisque tout va s'écrouler. Comme ces fichues tours. Moi ce matin en me levant vers 3h30 pour aller écouter couler l'eau de la source qu'il faut boire, j'avais ce morceau de Led Zep dans les oreilles, et durant des heures je l'ai siffloté. Achille last stand. Si ça vous dit cliquez ici. Attention! Oreilles sensibles, cœurs d'artichaut s'abstenir: rien à voir avec la nouvelle star. Petits chanteur à la croix de bois , allez vous rhabiller, Alain commence sacrément à en avoir marre des compromis. Et vive la Freebox. Et merde, écoutez ce morceau à fond, bande de jeunes parésseux, vous saurez ce que l'on appelait : Un chanteur, un Guitariste, un bassiste, et un défunt batteur. Restés sous les décombres.
Rédigé à 20H32 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)